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Le Maroc demeure le premier importateur de thé vert au monde devant le Japon (30.394 tonnes) et la Russie (16.600 tonnes). En 2006, quelque 56.500 tonnes de ce produit ont été acheminées vers le Maroc pour 109,85 millions de dollars.
Dans ce volume, en progression de 7,7% par rapport à 2005, la Chine a satisfait 98 % des besoins du Maroc en thé vert.
Une matière qu'il s'en est procuré pour 98,3 millions de dollars en 2005, contre 85,85 millions en 2004 et 77,2 millions en 2003.
Les importations de thé vert chinois sont donc en accroissement d'une année à une autre.
Une évolution bien rythmée amorcée en 1993, date de la libéralisation du secteur du thé au Maroc.
Depuis, le marché a commencé son développement avec l'entrée en ligne de nouveaux opérateurs. Plus d'une cinquantaine d'acteurs se livrent une concurrence sans merci.
Dans le cadre d'une politique commerciale agressive, ils ne lésinent pas sur les moyens. En témoigne, l'émergence de nouvelles marques commerciales du thé importé, qui est, d'ailleurs, de plus en plus diversifié. Actuellement, le marché national compte environ 390 marques. La communication dans les médias n'est pas en reste.
De gros budgets sont déboursés pour sauvegarder les acquis.
Certains même sont allés jusqu'à la réorganisation de leurs structures organisationnelles pour mieux affronter la concurrence.
La bataille est donc loin d'être gagnée surtout que la saturation n'est pas à l'ordre du jour.
Le Marocain consomme 1,76 kg de thé par an, soit l'un des taux les plus élevés au monde.
Il s'avère ainsi que le marché marocain revêt une grande importance pour le secteur du thé chinois, aussi bien au niveau de la production que de l'exportation. Preuve à l'appui, en Chine des fermes et des usines travaillent exclusivement avec des clients marocains.
Outre le thé vert, les exportations chinoises vers le Maroc se sont diversifiées ces dernières années pour englober plusieurs autres produits, dont l'électronique, le cuir, le textile, les automobiles et les grands engins.
Ces exportations ont connu une forte progression pour atteindre quelque 1,57 milliard de dollars en 2006. En contrepartie les exportations marocaines vers la Chine ont régressé, passant de 277 millions de dollars en 2005 à environ 171 millions en 2006.
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Ces importations sont effectuées selon les commandes passées par les grossistes auprès de leurs vendeurs étrangers qui sont installés généralement en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Le tonnage de ces commandes étant limité et ne dépassant généralement pas 10 tonnes, leurs prix d'achat sont exprimés en coût et fret. Le transport s'effectue en conteneurs par des navires marocains ou étrangers qui assurent des lignes régulières entre les ports de provenance et Casablanca et sont affrétés par les vendeurs.
Reste à signaler que la Chine populaire reste le principal fournisseur du thé vert, et auprès de laquelle sont importés près de 85 % des besoins du Maroc. Le reste des achats sont notamment couverts par l'Inde, le Sri Lanka et la Turquie, grands producteurs de thé noir qui ont accepté de produire du thé vert spécialement pour le Royaume.
Dans ce volume, en progression de 7,7% par rapport à 2005, la Chine a satisfait 98 % des besoins du Maroc en thé vert.
Une matière qu'il s'en est procuré pour 98,3 millions de dollars en 2005, contre 85,85 millions en 2004 et 77,2 millions en 2003.
Les importations de thé vert chinois sont donc en accroissement d'une année à une autre.
Une évolution bien rythmée amorcée en 1993, date de la libéralisation du secteur du thé au Maroc.
Depuis, le marché a commencé son développement avec l'entrée en ligne de nouveaux opérateurs. Plus d'une cinquantaine d'acteurs se livrent une concurrence sans merci.
Dans le cadre d'une politique commerciale agressive, ils ne lésinent pas sur les moyens. En témoigne, l'émergence de nouvelles marques commerciales du thé importé, qui est, d'ailleurs, de plus en plus diversifié. Actuellement, le marché national compte environ 390 marques. La communication dans les médias n'est pas en reste.
De gros budgets sont déboursés pour sauvegarder les acquis.
Certains même sont allés jusqu'à la réorganisation de leurs structures organisationnelles pour mieux affronter la concurrence.
La bataille est donc loin d'être gagnée surtout que la saturation n'est pas à l'ordre du jour.
Le Marocain consomme 1,76 kg de thé par an, soit l'un des taux les plus élevés au monde.
Il s'avère ainsi que le marché marocain revêt une grande importance pour le secteur du thé chinois, aussi bien au niveau de la production que de l'exportation. Preuve à l'appui, en Chine des fermes et des usines travaillent exclusivement avec des clients marocains.
Outre le thé vert, les exportations chinoises vers le Maroc se sont diversifiées ces dernières années pour englober plusieurs autres produits, dont l'électronique, le cuir, le textile, les automobiles et les grands engins.
Ces exportations ont connu une forte progression pour atteindre quelque 1,57 milliard de dollars en 2006. En contrepartie les exportations marocaines vers la Chine ont régressé, passant de 277 millions de dollars en 2005 à environ 171 millions en 2006.
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Libéralisation
Avec la libéralisation, la part de marché de la Société marocaine de thé et de sucre (Somathes), ex ONTS, est tombée de 95% à près de 30 %, et ce après un monopole de plus de 30 ans. Outre l'importation de thé vert, la Somathes importe plus 100 tonnes de thé noir par année pour le compte des grossistes.Ces importations sont effectuées selon les commandes passées par les grossistes auprès de leurs vendeurs étrangers qui sont installés généralement en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Le tonnage de ces commandes étant limité et ne dépassant généralement pas 10 tonnes, leurs prix d'achat sont exprimés en coût et fret. Le transport s'effectue en conteneurs par des navires marocains ou étrangers qui assurent des lignes régulières entre les ports de provenance et Casablanca et sont affrétés par les vendeurs.
Reste à signaler que la Chine populaire reste le principal fournisseur du thé vert, et auprès de laquelle sont importés près de 85 % des besoins du Maroc. Le reste des achats sont notamment couverts par l'Inde, le Sri Lanka et la Turquie, grands producteurs de thé noir qui ont accepté de produire du thé vert spécialement pour le Royaume.
