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Les dernières données relatives à la production, au terme du troisième trimestre de l'année en cours, ont déjoué les prévisions des spécialistes en la matière.
Ainsi, si la tendance globale est à la hausse, comme on s'y attendait, le détail des données, fournies par la note d'information du Haut commissariat au Plan (HCP) relative à l'indice de la production industrielle, énergétique et minière, n'a pas tout à fait corroboré les pronostics avancés précédemment. En effet, alors qu'on s'attendait à une stagnation de sa production, le secteur industriel a bien tiré son épingle du jeu. De même, la production minière, qui devait subir une baisse, a pu y échapper en enregistrant une légère hausse.
En revanche, les pronostics relatifs au secteur énergétique (+9%) étaient très loin de la réalité, puisque la production s'est inscrite plutôt en baisse durant cette même période. Il est à rappeler que le secteur de l'énergie était le plus dynamique en 2005.
L'indice de la production énergétique a ainsi enregistré une baisse de 3,5% au troisième trimestre de l'année 2006. Ce repli est dû en grande partie, selon la note du HCP, à la contre-performance du raffinage de pétrole, dont la production a nettement reculé (-9,7%). La production de l'énergie électrique n'a, de son côté, progressé que très légèrement (+0,6%).
Pour la production minière, même si elle a fait mieux que les prévisions, son indice n'a progressé que de 0,7%. Il a évité une baisse, grâce à la hausse de la production des minerais métalliques de 6,2% et des minerais non métalliques de 0,3%. Ce qui a compensé le recul de la production des phosphates (-1,9%).
Par contre, la production industrielle s'est bien comportée, avec un accroissement de son indice de 3%, au terme du troisième trimestre de l'année 2006, par rapport à la même période de l'année dernière. Cette évolution est à mettre à l'actif de plusieurs industries.
Il s'agit notamment des industries agroalimentaires, dont la production a évolué de +3,6%, des industries de la filature et de tissage (+3,5%), des produits de l'industrie métallique de base (+1,9%), des machines et matériel d'équipement (+3,2%), du matériel de transport (+12,2%), des industries de l'imprimerie et du papier et carton (+8,3%). De même, les produits issus de la transformation des minéraux de carrière (+5,4%) dont le ciment (+9,8%), ont également contribué à cette performance, en plus du matériel et fournitures électriques et électroniques (+3,7%), des industries chimiques et parachimiques (+1,1%).
En revanche, d'autres industries ont dérogé à la règle et se sont inscrites plutôt en baisse. Il s'agit notamment de l'habillement, dont la production a reculé de 1%, du cuir (-2,4%), du matériel de bureau, de mesure, optique et horlogerie (-1,9%), du plastique et caoutchouc (-1,7%) et des autres industries manufacturières (-9,2%). Suite aux résultats enregistrés au cours du troisième trimestre, l'indice de la production industrielle est de 4,1%, au terme des neuf premiers mois de l'année en cours.
L'indice du cumul de la production du secteur minier s'est inscrit, quant à lui, en baisse (-0,5%) au cours de cette période. De même, la production énergétique a régressé de 1,2%, en raison notamment de la baisse de la production du raffinage de pétrole de 8,2%, contrairement à la production de l'énergie électrique qui a augmenté de 3,4%.
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L'énergie, l'hébergement, la restauration, les transports et communications, le BTP et les services non marchands des administrations publiques sont les secteurs qui ont marqué un dynamisme en 2005 par rapport à 2004.
Selon le HCP, le secteur de l'énergie était le plus dynamique avec une hausse de 18,3%, suivi de ceux de l'hébergement et la restauration (10% contre 7,1%), des transports et communications (7,1% contre 4,8%), du bâtiment et travaux publics (5,9% contre 3,5 %) et des services non marchands des administrations publiques (5,1% contre 2,9%).
La croissance du secteur des industries de transformation n'a pas dépassé, quant à lui, 2,6% en 2005 au lieu de 3% en 2004. Ce ralentissement était dû notamment à la quasi-stagnation de l'activité de ) l'agroalimentaire) (1% au lieu de 4,5%), des industries du textile et de l'habillement et d'une lente évolution des industries chimiques (2 % contre 2,8%).
Le secteur du commerce, étroitement lié à l'offre des produits industriels et agricoles, a réalisé une croissance modeste estimée à 2,2 % contre 5,7 % l'année précédente.
Quant aux activités agricoles, elles ont vu leur valeur ajoutée baisser de 17,7% contre une hausse de 1,9% une année plus tôt et ce, principalement en raison des conditions climatiques défavorables entraînant une baisse sensible de la production végétale de 28,2%. Pour sa part, la production de l'élevage a enregistré une hausse de 2,1%, alors que celle de la pêche a affiché une hausse importante (45,4%) suite à l'expansion de la pêche hauturière.
Ainsi, si la tendance globale est à la hausse, comme on s'y attendait, le détail des données, fournies par la note d'information du Haut commissariat au Plan (HCP) relative à l'indice de la production industrielle, énergétique et minière, n'a pas tout à fait corroboré les pronostics avancés précédemment. En effet, alors qu'on s'attendait à une stagnation de sa production, le secteur industriel a bien tiré son épingle du jeu. De même, la production minière, qui devait subir une baisse, a pu y échapper en enregistrant une légère hausse.
En revanche, les pronostics relatifs au secteur énergétique (+9%) étaient très loin de la réalité, puisque la production s'est inscrite plutôt en baisse durant cette même période. Il est à rappeler que le secteur de l'énergie était le plus dynamique en 2005.
L'indice de la production énergétique a ainsi enregistré une baisse de 3,5% au troisième trimestre de l'année 2006. Ce repli est dû en grande partie, selon la note du HCP, à la contre-performance du raffinage de pétrole, dont la production a nettement reculé (-9,7%). La production de l'énergie électrique n'a, de son côté, progressé que très légèrement (+0,6%).
Pour la production minière, même si elle a fait mieux que les prévisions, son indice n'a progressé que de 0,7%. Il a évité une baisse, grâce à la hausse de la production des minerais métalliques de 6,2% et des minerais non métalliques de 0,3%. Ce qui a compensé le recul de la production des phosphates (-1,9%).
Par contre, la production industrielle s'est bien comportée, avec un accroissement de son indice de 3%, au terme du troisième trimestre de l'année 2006, par rapport à la même période de l'année dernière. Cette évolution est à mettre à l'actif de plusieurs industries.
Il s'agit notamment des industries agroalimentaires, dont la production a évolué de +3,6%, des industries de la filature et de tissage (+3,5%), des produits de l'industrie métallique de base (+1,9%), des machines et matériel d'équipement (+3,2%), du matériel de transport (+12,2%), des industries de l'imprimerie et du papier et carton (+8,3%). De même, les produits issus de la transformation des minéraux de carrière (+5,4%) dont le ciment (+9,8%), ont également contribué à cette performance, en plus du matériel et fournitures électriques et électroniques (+3,7%), des industries chimiques et parachimiques (+1,1%).
En revanche, d'autres industries ont dérogé à la règle et se sont inscrites plutôt en baisse. Il s'agit notamment de l'habillement, dont la production a reculé de 1%, du cuir (-2,4%), du matériel de bureau, de mesure, optique et horlogerie (-1,9%), du plastique et caoutchouc (-1,7%) et des autres industries manufacturières (-9,2%). Suite aux résultats enregistrés au cours du troisième trimestre, l'indice de la production industrielle est de 4,1%, au terme des neuf premiers mois de l'année en cours.
L'indice du cumul de la production du secteur minier s'est inscrit, quant à lui, en baisse (-0,5%) au cours de cette période. De même, la production énergétique a régressé de 1,2%, en raison notamment de la baisse de la production du raffinage de pétrole de 8,2%, contrairement à la production de l'énergie électrique qui a augmenté de 3,4%.
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La production en 2005
L'énergie, l'hébergement, la restauration, les transports et communications, le BTP et les services non marchands des administrations publiques sont les secteurs qui ont marqué un dynamisme en 2005 par rapport à 2004.
Selon le HCP, le secteur de l'énergie était le plus dynamique avec une hausse de 18,3%, suivi de ceux de l'hébergement et la restauration (10% contre 7,1%), des transports et communications (7,1% contre 4,8%), du bâtiment et travaux publics (5,9% contre 3,5 %) et des services non marchands des administrations publiques (5,1% contre 2,9%).
La croissance du secteur des industries de transformation n'a pas dépassé, quant à lui, 2,6% en 2005 au lieu de 3% en 2004. Ce ralentissement était dû notamment à la quasi-stagnation de l'activité de ) l'agroalimentaire) (1% au lieu de 4,5%), des industries du textile et de l'habillement et d'une lente évolution des industries chimiques (2 % contre 2,8%).
Le secteur du commerce, étroitement lié à l'offre des produits industriels et agricoles, a réalisé une croissance modeste estimée à 2,2 % contre 5,7 % l'année précédente.
Quant aux activités agricoles, elles ont vu leur valeur ajoutée baisser de 17,7% contre une hausse de 1,9% une année plus tôt et ce, principalement en raison des conditions climatiques défavorables entraînant une baisse sensible de la production végétale de 28,2%. Pour sa part, la production de l'élevage a enregistré une hausse de 2,1%, alors que celle de la pêche a affiché une hausse importante (45,4%) suite à l'expansion de la pêche hauturière.
