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Accouchement dans la douleur pour la réforme tarifaire en général, celle de l'industrie du papier-carton en particulier. Deux tendances se démarquent. Ceux qui se disent pour, par la voix de leurs associations respectives : l'Association des imprimeurs, l'Association des fabricants de cahiers scolaires et celle des transformateurs importateurs distributeurs de cahiers.
Et ceux qui sont résolument contre : la Fédération des industries forestières, de l'emballage et des arts graphiques (Fifage), l'Association des fabricants et producteurs de papier (Afpap) et l'Association des fabricants de carton ondulé (Afcom).
Toutefois, il semblerait que la fin justifie les moyens. Entre mensonges, désinformations et manipulations, le travail de lobbying (par ailleurs légitime pour défendre ses intérêts), s'en trouve baissé !
Ainsi, les anti-démantèlements ont orchestré des sorties médiatiques remarquées, accusant l'autorité de tutelle, le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie de manque de concertation.
Ainsi, selon leurs dires, les techniciens du ministère ont façonné un décret, dans la discrétion totale, et veulent l'imposer à la filière.
Faux, rétorque un haut responsable du ministère. «Nous avons tenu pas moins de huit réunions au sein de notre département avec les différents représentants des associations.
Grande fut notre surprise de nous voir accuser de manque de concertation, même s'il ne faut pas confondre concertation et consensus», tient à préciser le responsable tout en ajoutant «en plus, le projet de décret, qui est toujours soumis à la signature des différents départements ministériels est en fait un simple arbitrage entre les différentes composantes de cette filière».
En effet, face aux doléances des opérateurs de la filière papier-carton, et tenant compte de leurs intérêts respectifs qui, par ailleurs, sont bien divergents, l'autorité de tutelle se devait de proposer une voie d'équilibre, à travers une logique de tarification progressive.
Ainsi, l'arbitrage proposé ramènerait les droits de douane sur la matière première à 10% (pâte à papier), à 25%
ceux sur le papier et à 40% les droits de douane sur les produits finis (cahiers scolaires).
De ce fait, à titre d'exemple, les taux pour le papier, selon l'ALE avec l'UE vont dégringoler de 30 à 12,5% en 2007. Un manque à gagner, selon les papetiers, pour la profession estimée à 100 millions de dirhams par an. En face, le cas du cahier scolaire est paradoxal. La forte concurrence, tunisienne notamment, saigne à blanc le secteur. S'y ajoutent des droits de douane insupportables : 50% sur le produit fini et 50% sur la matière première. Si la logique de l'arbitrage est retenue, les fabricants locaux pourront s'approvisionner en matière première à 10% de droits de douane au lieu de 50%. Alors que le produit fini resterait à 40%.
Par contre, l'accélération du démantèlement douanier, dont l'objectif est d'harmoniser les droits de douane, doit être accompagnée de mesures qui en atténueront l'effet négatif sur le secteur, comme la baisse des prix de l'énergie. Sur ce point, les industriels qui auront à supporter l'onde de choc du démantèlement sont en droit d'exiger du département de l'Industrie, initiateur de ce projet, des mesures d'accompagnement à l'image des plans Emergence textile et cuir.
De même, ce démantèlement accéléré, comme signalé par les industriels sur nos colonnes, devait être généralisé pour toucher toutes les autres industries et non pas seulement l'industrie du papier. En plus, la profession avait proposé au département de tutelle la création d'un centre technique.
L'objectif étant de permettre au secteur de faire face aux importations déloyales, à la sous-facturation et à la manipulation de la nomenclature douanière. A ce sujet, l'idée a été accueillie favorablement par le ministère, mais sans suite depuis !
Et ceux qui sont résolument contre : la Fédération des industries forestières, de l'emballage et des arts graphiques (Fifage), l'Association des fabricants et producteurs de papier (Afpap) et l'Association des fabricants de carton ondulé (Afcom).
Toutefois, il semblerait que la fin justifie les moyens. Entre mensonges, désinformations et manipulations, le travail de lobbying (par ailleurs légitime pour défendre ses intérêts), s'en trouve baissé !
Ainsi, les anti-démantèlements ont orchestré des sorties médiatiques remarquées, accusant l'autorité de tutelle, le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie de manque de concertation.
Ainsi, selon leurs dires, les techniciens du ministère ont façonné un décret, dans la discrétion totale, et veulent l'imposer à la filière.
Faux, rétorque un haut responsable du ministère. «Nous avons tenu pas moins de huit réunions au sein de notre département avec les différents représentants des associations.
Grande fut notre surprise de nous voir accuser de manque de concertation, même s'il ne faut pas confondre concertation et consensus», tient à préciser le responsable tout en ajoutant «en plus, le projet de décret, qui est toujours soumis à la signature des différents départements ministériels est en fait un simple arbitrage entre les différentes composantes de cette filière».
En effet, face aux doléances des opérateurs de la filière papier-carton, et tenant compte de leurs intérêts respectifs qui, par ailleurs, sont bien divergents, l'autorité de tutelle se devait de proposer une voie d'équilibre, à travers une logique de tarification progressive.
Ainsi, l'arbitrage proposé ramènerait les droits de douane sur la matière première à 10% (pâte à papier), à 25%
ceux sur le papier et à 40% les droits de douane sur les produits finis (cahiers scolaires).
De ce fait, à titre d'exemple, les taux pour le papier, selon l'ALE avec l'UE vont dégringoler de 30 à 12,5% en 2007. Un manque à gagner, selon les papetiers, pour la profession estimée à 100 millions de dirhams par an. En face, le cas du cahier scolaire est paradoxal. La forte concurrence, tunisienne notamment, saigne à blanc le secteur. S'y ajoutent des droits de douane insupportables : 50% sur le produit fini et 50% sur la matière première. Si la logique de l'arbitrage est retenue, les fabricants locaux pourront s'approvisionner en matière première à 10% de droits de douane au lieu de 50%. Alors que le produit fini resterait à 40%.
Par contre, l'accélération du démantèlement douanier, dont l'objectif est d'harmoniser les droits de douane, doit être accompagnée de mesures qui en atténueront l'effet négatif sur le secteur, comme la baisse des prix de l'énergie. Sur ce point, les industriels qui auront à supporter l'onde de choc du démantèlement sont en droit d'exiger du département de l'Industrie, initiateur de ce projet, des mesures d'accompagnement à l'image des plans Emergence textile et cuir.
De même, ce démantèlement accéléré, comme signalé par les industriels sur nos colonnes, devait être généralisé pour toucher toutes les autres industries et non pas seulement l'industrie du papier. En plus, la profession avait proposé au département de tutelle la création d'un centre technique.
L'objectif étant de permettre au secteur de faire face aux importations déloyales, à la sous-facturation et à la manipulation de la nomenclature douanière. A ce sujet, l'idée a été accueillie favorablement par le ministère, mais sans suite depuis !
