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Le Maroc capitalise son attractivité

Le plan Emergence donne nettement ses fruits et devient un modèle qui s'exporte

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Une forte stabilité politique, des infrastructures routières et télécoms robustes et un vivier de jeunes diplômés qualifiés et motivés, le Maroc a tous les atouts pour plaire aux investisseurs et attirer des capitaux étrangers. Ces capitaux qui sont l'élément moteur de l'économie marocaine et l'axe principal du programme de développement «Emergence», continuent de dynamiser le marché national de l'emploi, des matières premières, de la production industrielle, et à un rythme croissant, le marché financier.

Les recettes des investissements et prêts privés étrangers se sont enflées de 35% ou +4.137,3 MDH au premier semestre 2007, atteignant près de 16 milliards de DH, contre 11,8 MMDH à fin juin 2006.

Autrement dit, comparativement à la moyenne des recettes de janvier à juin des années 2002 à 2006, soit 8.206,8 MDH, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont gagné 7.748 MDH, en doublant de performance. Pour le seul mois de juin, ces recettes ont accusé une baisse de 9,2% ou -160,9 MDH. Ventilés par nature d'investissement, les projets directs forment 78,5% dans le total.

La part restante constitue des investissements de portefeuille (financiers) et des prêts privés. Rappelant à ce niveau, qu'il est question d'Investissement direct étranger (IDE) à partir du moment où une entreprise participe pour plus de 10% du capital à la création d'une filiale ou qu'elle effectue un investissement important dans des filiales ou succursales étrangères existantes. Cet investissement recouvre les augmentations de participation au capital de l'entreprise, les prêts de court et long terme entre l'investisseur étranger et l'entreprise investie, les bénéfices réinvestis.

Quant aux investissements publics, ils se sont élevés à 55 MMDH à fin juin 2007, contre 52 MMDH pour l'année 2006. Cette dynamique favorable s'explique notamment par le renforcement du rôle des établissements publics en tant qu'acteurs menant la course au développement économique et social.

Et parce qu'on est toujours premier quand on ne se compare qu'à soi-même, un petit coup d'œil sur ce qu'a fait notre concurrent le plus direct. La Tunisie, jamais initiateur mais s'inspirant toujours du modèle économique marocain, n'a pu attirer, au cours du premier semestre de l'année 2007, qu'un volume d'Investissements directs étrangers qui dépasse un peu les 3 MMDH (demi-milliard de dinars
tunisiens).
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Pour la promotion des IDE

Des actions multisectorielles, techniques, administratives et fiscales ont été adoptées par l'Etat pour promouvoir la destination Maroc. Convaincu depuis une décennie que sa croissance et son équilibre Marco ne peut que passer par l'afflux massif des IDE, le Maroc joue, aujourd'hui comme hier, le tout pour le tout pour ramasser le maximum de capitaux étrangers dans un ordre mondial plus concurrentiel et un capitalisme sauvage.
Ayant eu l'idée de rationaliser sa stratégie pour réaliser affinement cet objectif, le Maroc a eu recours en 2005 aux services du cabinet britannique d'études stratégiques, Mckinsey.

Le benchmarking du cabinet a donné idée au gouvernement de mettre au monde l'incontournable plan Emergence.
Pour l'industrie comme pour les services, l'intelligente politique de développement a tout tracé. Elle affiche clairement un objectif prioritaire : la création d'emplois viables, en privilégiant des pôles de croissance économique tels que l'aéronautique, les composants automobiles, l'électronique, les services de façon générale et le tourisme, sans arrêter l'Updating des secteurs traditionnels tels le textile, l'agroalimentaire…

«L'Offshoring de services» à basse, moyenne et haute valeur ajoutée est placé au cœur de cette nouvelle stratégie de croissance. Ces investissements étrangers «new generation» ont déjà ouvert pour notre pays de vastes opportunités, notamment en provenance d'Europe et jouent aujourd'hui un rôle moteur, tant au niveau de la création d'emplois et de nouvelles richesses, que pour drainer des technologies et des savoir-faire nécessaires pour positionner le Maroc sur des métiers mondiaux de plus en plus viables, dans un contexte de désindustrialisation et de tertiarisation continuelles.
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