Connexion
Le président de la commune urbaine de Rabat a passé la plus mauvaise journée de sa vie, vendredi dernier. Omar El Bahraoui a en effet été auditionné par le procureur général du Roi près la Cour d'appel de la capitale. Et ce suite à une plainte déposée contre lui sous motif d'une éventuelle campagne électorale avant la lettre, mais aussi en raison d'un présupposé usage de sa qualité de responsable communal. De même que certaines sources parlent d'usage de moyens publics dans ce sens, notamment des bus relevant de la commune dont il préside aux destinées.
Le président MP devra être auditionné une nouvelle fois ce lundi, au même titre que les 83 personnes qui ont été arrêtées le même jour au domicile du concerné. L'objectif étant de mettre la lumière sur les accusations portées à son encontre et qu'il nie en bloc. En effet, selon des sources concordantes, O.El Bahraoui, justifiant la présence des personnes arrêtées à son domicile, a indiqué, lors de son audition, qu'il ne s'agissait nullement d'une campagne électorale, mais d'une réunion des plus ordinaires qui entre dans le cadre du suivi des préoccupations des citoyens.
En revanche, certains des mis en cause ont bel et bien reconnu que le président de la commune urbaine de Rabat n'a pas tari de promesses relatives notamment à des travaux d'entretien de quelques infrastructures relevant de son arrondissement. Contacté par Le Matin, le secrétaire général du Mouvement populaire nous a précisé qu'il ne faut pas verser dans des jugements hâtifs, d'autant plus que le concerné n'a pas encore déposé sa candidature officiellement. Mohand Laenser va plus loin en estimant que l'arrestation d'El Bahraoui ferait partie d'une campagne contre sa formation.
Pourtant, tout le monde sait que le maire de Rabat compte bien se présenter dans la circonscription de Chellah. Et où il devrait croiser le fer avec Driss Lachguer (USFP), Abdelkrim Benatiq (PT), Fawzi Chaâbi (PPS), Abdallah Baha (PJD), Mohamed Benamar (PADS). Dans une réaction au Matin, le secrétaire général des Travaillistes a estimé qu'il s'agit là d'un message fort à l'endroit de tous les partis politiques et qui consiste à dire que personne n'est au-dessus de la loi.
De même qu'à travers l'audition du maire de Rabat, l'Etat fait preuve de fermeté quant à la volonté de garantir les conditions d'un scrutin transparent et que c'est l'expression d'allier les engagements pris aux actions effectives, nous dit un autre candidat.
Le président MP devra être auditionné une nouvelle fois ce lundi, au même titre que les 83 personnes qui ont été arrêtées le même jour au domicile du concerné. L'objectif étant de mettre la lumière sur les accusations portées à son encontre et qu'il nie en bloc. En effet, selon des sources concordantes, O.El Bahraoui, justifiant la présence des personnes arrêtées à son domicile, a indiqué, lors de son audition, qu'il ne s'agissait nullement d'une campagne électorale, mais d'une réunion des plus ordinaires qui entre dans le cadre du suivi des préoccupations des citoyens.
En revanche, certains des mis en cause ont bel et bien reconnu que le président de la commune urbaine de Rabat n'a pas tari de promesses relatives notamment à des travaux d'entretien de quelques infrastructures relevant de son arrondissement. Contacté par Le Matin, le secrétaire général du Mouvement populaire nous a précisé qu'il ne faut pas verser dans des jugements hâtifs, d'autant plus que le concerné n'a pas encore déposé sa candidature officiellement. Mohand Laenser va plus loin en estimant que l'arrestation d'El Bahraoui ferait partie d'une campagne contre sa formation.
Pourtant, tout le monde sait que le maire de Rabat compte bien se présenter dans la circonscription de Chellah. Et où il devrait croiser le fer avec Driss Lachguer (USFP), Abdelkrim Benatiq (PT), Fawzi Chaâbi (PPS), Abdallah Baha (PJD), Mohamed Benamar (PADS). Dans une réaction au Matin, le secrétaire général des Travaillistes a estimé qu'il s'agit là d'un message fort à l'endroit de tous les partis politiques et qui consiste à dire que personne n'est au-dessus de la loi.
De même qu'à travers l'audition du maire de Rabat, l'Etat fait preuve de fermeté quant à la volonté de garantir les conditions d'un scrutin transparent et que c'est l'expression d'allier les engagements pris aux actions effectives, nous dit un autre candidat.
