Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Les projets d'investissement

La ligne TGV devant relier Casablanca à Tanger coûtera 33 MDH

No Image
Si la visite du président français, Nicolas Sarkozy, au Maroc a profité à plusieurs volets de coopération entre les deux pays, c'est l'économique qui a raflé, toutefois, la vedette aux autres domaines, en termes de l'importance des accords signés à cette occasion.
Il est à noter que ce premier déplacement officiel au Maroc du nouveau chef d'Etat français, élu en mai dernier, s'est soldé par la signature de plusieurs accords de coopération dans les domaines du tran114, de la justice, de la sécurité 116iale, des mines et de l'équipement.

Le projet économique phare, dans lequel les deux pays s'engagent et qui ne manquera certainement pas de donner un sens encore plus économique à leur coopération, est sans conteste le train à grande vitesse (TGV) qui devra relier Casablanca à Tanger. Pour la réalisation de ce projet, pour lequel on mobilisera un budget de pas moins de 33 milliards de dirhams, les deux parties s'engageront au préalable dans une coopération technologique et économique dans ce domaine et mettront en place un comité afin d'assurer le suivi global du projet et de garantir sa réussite.

Ce chantier, qui est à l'étude depuis 2004 et qui permettra de relier la ville du Détroit à la capitale économique du Royaume, en 2h10 au lieu de 5h actuellement, sera réalisé par l'Office 110nal des chemins de fer (ONCF) et trois entreprises françaises, Alstom, la 116iété 110nale des chemins de fer français (SNCF) et le Réseau ferré de France, pour le matériel roulant et l'équipement de la voie (signalisation, sécurité).

La première tranche de la ligne TGV sera réalisée entre Tanger et Kenitra, au nord, sur 200 km.
Selon l'agence AFP, citant une porte-parole d'Alstom, la réalisation de la ligne Tanger-Kenitra, qui sera mise en service en 2013, est estimée à "environ 2 milliards d'euros, dont un milliard pour le génie civil et un milliard pour le système ferroviaire". De même, Alstom livrera 18 rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux (Duplex). La même entreprise française a signé deux autres importants contrats.

Le premier avec l'ONCF d'un montant de 74 millions d'euros pour la livraison à compter de 2010 de 20 locomotives Prima électriques de nouvelle génération et la maintenance durant deux ans. Le second, engageant 200 millions d'euros et concernant le domaine de la génération d'électricité, porte, selon l'AFP, sur la participation de la 116iété Alstom à l'équipement de la future centrale à cycle combiné d'Aïn Béni Mathar, située à une centaine de kilomètres d'Oujda, dans le nord-est du pays.

Cette visite aurait également permis à la France, selon la presse, de vendre au Maroc une frégate polyvalente de classe FREMM, avec un prix de 500 millions d'euros. Ce qui n'est pas confirmé de source officielle. Selon l'AFP, il a également été décidé que la France moderniserait 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'avant blindé de l'armée marocaine. La France fournira d'autre part un système de surveillance des frontières.

Par ailleurs, les deux parties ont également signé une convention de sécurité 116iale, un protocole annexe relatif au libre transfert des cotisations à la caisse des Français à l'étranger, un protocole d'accord pour une coopération en matière de recherche dans le domaine de l'extraction de l'uranium à partir de l'acide phosphorique et une convention d'ouverture de crédit de 38 millions d'euros pour le financement du projet d'assainissement de l'agglomération du grand Nador.
Concernant le protocole d'accord relatif à l'extraction de l'uranium, il a été signé entre la 116iété française spécialisée dans la production d'énergie nucléaire Areva et l'Office chérifien des phosphates (OCP).
-----------------------------------------------------------------------

L'essentiel du commerce avec l'Hexagone

Selon les dernières statistiques de l'Office des changes relatives aux huit premiers mois de l'année en cours, l'Hexagone est toujours le principal partenaire commercial du Maroc, représentant 20%, soit 47,96 milliards de dirhams, des transactions commerciales du Royaume avec l'étranger.

Il est, de ce fait, le premier client du Maroc avec 28,5% et son premier fournisseur avec 16%. Les échanges avec la France ont dégagé un déficit de 3,68 milliards de dirhams. Pour l'année dernière, les échanges commerciaux bilatéraux ont porté sur 5,7 milliards d'euros, en progression de 2,6%.

Le solde de la balance commerciale maroco-française, toujours négative au détriment du Maroc depuis 1998, s'établit à son plus haut niveau en 2006, soit 670,8 millions d'euros. Depuis 2000, les exportations marocaines stagnent, oscillant entre 2,5 et 2,6 millions d'euros.

Elles sont concentrées sur quelques secteurs, à savoir les produits textiles, les composants électriques et électroniques et les produits agroalimentaires qui représentent environ 80% des achats de la France. En 2006, les importations françaises en provenance du Royaume ont diminué de 2,1% principalement en raison de la baisse enregistrée dans le domaine de l'habillement. En effet, dans ce secteur, les entreprises françaises ont réorienté leurs commandes vers la Chine et les pays de l'Est.

En 2006, les importations marocaines en provenance de la France n'ont augmenté que de 6,6%, dans un contexte de forte croissance des importations marocaines (+11%).
Lisez nos e-Papers