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Etape 4 : Viva la montagne !

L'aventure se poursuit d'une découverte à l'autre et les pilotes en prennent plein la visière

Etape 4 : Viva la montagne !
Splendide. C'est le moins que l'on puisse dire à propos de la 4e étape du Maroc Classic dans sa mouture 2007. Les routes débusquées par les organisateurs pour cette étape sont tout simplement magnifiques, serpentant au milieu de décors formidables, faits d'assortiments de couleurs et de panoramas enchanteurs.

Ouarzazate-Agadir a constitué le challenge de la quatrième journée. Le parcours est classé N. 2 en termes de longueur de l'épreuve, s'étalant sur 490,25 kilomètres (après Afourar-Arfoud - 496,88). Au menu, route montagneuse en entrée, en résistance et au dessert.
Dès 8h, les concurrents ont commencé à faire tourner les chronos des commissaires de course.

La tâche s'annonçait rude lors des premiers kilomètres : route étroite, irrégulière, grande difficulté d'opérer un dépassement, etc. Les instigateurs de ce premier constat se sont vite détrompés. Bientôt, de grandes lignes droites, sur une chaussée amplement large, et de bonne qualité, allaient s'inviter à la partie. Certes, la route est étroite sur la majorité du parcours, sauf que le trafic insignifiant qui la caractérise finira par établir un constat : elle n'appartient qu'aux participants au rallye.

En effet, on pouvait faire des dizaines de kilomètres sans croiser le moindre véhicule, chose qui rendait la balade agréable et les pics de vitesse accessibles pour les férus du genre. Près de 200 kilomètres plus tard, on atteint un croisement où il est indiqué : «Agadir 186 km».

Cependant, le «Road Book» (carnet de route) indiquait qu'il fallait prendre le sens inverse. Ne va-t-on pas à Agadir ? Si, mais pas de cette façon ; la facilité, ce n'est pas dans la culture-maison du Classic. Le parcours a été ficelé de la sorte, on n'y peut rien et, à vrai dire, c'est beaucoup mieux ainsi. Car, à partir de ce point, Agadir n'est plus à 186 kilomètres, mais bel et bien à 286 bornes, ainsi en aura décidé le parcours avec, à la clé, l'une des plus belles étapes du rallye, si ce n'est la plus belle.

Sur l'asphalte, les automobiles sont ballottées dans tous les sens au gré du tracé de la route. Des virages à ne pas en finir, des chicanes des plus compliquées se déclinant par trois, quatre, voire cinq virages successifs serrés, vicieux, mais très praticables grâce à l'inclinaison de la route (ascension ou descente), permettant une vision à plusieurs centaines de mètres. Chose qui consentait à les négocier avec beaucoup de facilité, sourire au coin des lèvres, se prenant pour Colin Mc Rae sur un circuit corse et n'ayant aucune complaisance vis-à-vis du pauvre p'tit champignon.

Et puis, une centaine de kilomètres après, on tombe sur une borne kilométrique des plus insolites : «Agadir 186 km»! Que demande le peuple? La même information livrée, à quelques heures d'intervalle, à deux endroits différents, aussi bien du point de vue géographique que panoramique. En fait, ce n'est pas sorcier, c'est juste la magie du Classic.
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