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Le Moghreb de Fès vient de sortir d'une phase meurtrière après avoir passé cette saison que nous quittons par des intempéries qui auraient pu le couler à la seconde division, un séjour qu'il a déjà connu par le passé récent, et qu'il ne lui sied guère de revivre une autre fois.
D'aucuns vous diraient que cette saison, malgré les changements de taille qu'aura connus la gestion du club fassi, n'a pas différé des autres années désastreuses qui l'avaient précédée. Logique à priori, puisque le Moghreb de Fès ne dut son salut qu'aux toutes ultimes minutes disputées de ce championnat, et sans le moindre doute à l'avantage des autres rivaux, excusez le terme, qui brillaient par leur faiblesse, sinon par une malchance salvatrice pour le chouchou de la Capitale spirituelle.
Et c'est tant mieux pour cette équipe ! Toutefois, il ne serait point juste d'ignorer ces circonstances atténuantes dont devrait profiter le nouveau comité de l'équipe. Même les mémoires courtes se rappelleront pour des lustres ces malencontreuses péripéties que devait vivre le MAS il y a tout juste une année, et qui vit les assemblées générales ordinaires, et plus tard extraordinaires, se succéder pour assister chaque fois à des oraisons funèbres qui allaient presque enterrer le club à jamais.
Jusqu'à ce 29 septembre, et à tout juste 2 petites journées de la clôture des recrutements, pour voir enfin un nouveau comité émerger de cette mare, des gens certes exténués par ces réunions marathons, et ces moult tracasseries, mais qui restaient habités par la volonté de faire tout ce dont ils étaient capables pour éviter une autre débandade.
Toujours est-il que les moyens de bord allaient vite s'avérer insuffisants. Une équipe avec pratiquement aucune préparation adéquate, et qui se risquait parmi les grands avec un effectif hérité du championnat de la Ligue II, à part un Bidodane presque miraculeusement chipé au Raja, et qui allait vite exiger un transfert vers le club tunisien que l'on connaît.
En somme, une équipe presque en loques pour faire face aux FAR, WAC, HUSA, et autres DHJ, MCO, RCA … des équipes bien armées, et savamment préparées pour affronter la saison qui s'ouvrait.
Voici pourquoi le MAS de Fès ne pouvait que faire le parcours qui se prêtait à ses potentialités. Maintenant, les choses semblent être toutes autres. L'équipe dirigeante semble avoir retenu la leçon qu'imposait la mascarade de la
saison écoulée.
Cette signature de contrat avec l'un des meilleurs cadres du continent, Pierre Lechantre, le nombre de recrutements à ce jour – pas moins de cinq bons éléments – et cette préparation qui commence déjà avec ce début juillet augurent du bien, et surtout démontrent du sérieux dans cette gestion. La stabilité s'impose donc à plus d'un égard pour laisser ces gens travailler en toute sérénité, si des fois on devait se prétendre pour un quelconque sentiment pour ce club on ne peut plus meurtri par ces interminables guerres intestines.
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Et ce ne sont certainement pas les exemples d'équipes perdues dans les oubliettes de notre football national qui manquent.
Voici pourquoi tous ces mordus du MAS se doivent de faire en sorte que cette assemblée générale prévue pour ce jour, 6 juillet, soit le premier maillon d'une chaîne menant aux gloires futures.
L'histoire de ce grand monument des temps glorieux n'est pas tout à fait révolue. On devrait aider à la ressusciter.
D'aucuns vous diraient que cette saison, malgré les changements de taille qu'aura connus la gestion du club fassi, n'a pas différé des autres années désastreuses qui l'avaient précédée. Logique à priori, puisque le Moghreb de Fès ne dut son salut qu'aux toutes ultimes minutes disputées de ce championnat, et sans le moindre doute à l'avantage des autres rivaux, excusez le terme, qui brillaient par leur faiblesse, sinon par une malchance salvatrice pour le chouchou de la Capitale spirituelle.
Et c'est tant mieux pour cette équipe ! Toutefois, il ne serait point juste d'ignorer ces circonstances atténuantes dont devrait profiter le nouveau comité de l'équipe. Même les mémoires courtes se rappelleront pour des lustres ces malencontreuses péripéties que devait vivre le MAS il y a tout juste une année, et qui vit les assemblées générales ordinaires, et plus tard extraordinaires, se succéder pour assister chaque fois à des oraisons funèbres qui allaient presque enterrer le club à jamais.
Jusqu'à ce 29 septembre, et à tout juste 2 petites journées de la clôture des recrutements, pour voir enfin un nouveau comité émerger de cette mare, des gens certes exténués par ces réunions marathons, et ces moult tracasseries, mais qui restaient habités par la volonté de faire tout ce dont ils étaient capables pour éviter une autre débandade.
Toujours est-il que les moyens de bord allaient vite s'avérer insuffisants. Une équipe avec pratiquement aucune préparation adéquate, et qui se risquait parmi les grands avec un effectif hérité du championnat de la Ligue II, à part un Bidodane presque miraculeusement chipé au Raja, et qui allait vite exiger un transfert vers le club tunisien que l'on connaît.
En somme, une équipe presque en loques pour faire face aux FAR, WAC, HUSA, et autres DHJ, MCO, RCA … des équipes bien armées, et savamment préparées pour affronter la saison qui s'ouvrait.
Voici pourquoi le MAS de Fès ne pouvait que faire le parcours qui se prêtait à ses potentialités. Maintenant, les choses semblent être toutes autres. L'équipe dirigeante semble avoir retenu la leçon qu'imposait la mascarade de la
saison écoulée.
Cette signature de contrat avec l'un des meilleurs cadres du continent, Pierre Lechantre, le nombre de recrutements à ce jour – pas moins de cinq bons éléments – et cette préparation qui commence déjà avec ce début juillet augurent du bien, et surtout démontrent du sérieux dans cette gestion. La stabilité s'impose donc à plus d'un égard pour laisser ces gens travailler en toute sérénité, si des fois on devait se prétendre pour un quelconque sentiment pour ce club on ne peut plus meurtri par ces interminables guerres intestines.
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Une histoire glorieuse
Ce nouveau comité a été élu la saison passé à l'unanimité pour un mandat de quatre années, faudrait-il alors commencer déjà à procéder par ces bâtons dans les roues qui ne mènent qu'à une issue et une seule : celle de faire chavirer la barque davantage, voire la couler à jamais !Et ce ne sont certainement pas les exemples d'équipes perdues dans les oubliettes de notre football national qui manquent.
Voici pourquoi tous ces mordus du MAS se doivent de faire en sorte que cette assemblée générale prévue pour ce jour, 6 juillet, soit le premier maillon d'une chaîne menant aux gloires futures.
L'histoire de ce grand monument des temps glorieux n'est pas tout à fait révolue. On devrait aider à la ressusciter.
