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L'importance de ce contrat d'une valeur de 697,5 millions de dollars en fait le sujet d'une conférence organisée par le MCC, vendredi à Washington, en présence des représentants de plusieurs institutions partenaires du MCC, dont la Banque Mondiale et l'USAID.
Lors de cette rencontre, dont l'ordre du jour a concerné également la présentation de nouveaux contrats approuvés par le conseil d'administration de cet organisme gouvernemental américain, son président directeur général, l'ambassadeur John J. Danilovich a souligné que le package signé avec le Maroc est ''global et unique en son genre'' car il prévoit d'améliorer le PNB de 118 millions de dollars annuellement et bénéficiera à 600.000 familles marocaines. En fait, on compte sur la réalisation des projets inscrits dans le cadre du programme pour permettre une hausse de 1,1 % du taux de croissance économique et une réduction de 20 % du taux de pauvreté dans les zones ciblées à l'horizon 2012.
Il est à rappeler que cette aide du MCC est la plus importante jamais accordée depuis la création du Fonds américain en 2004. Elle financera cinq projets essentiels choisis par le gouvernement marocain. Il s'agit de projets d'investissement dans les secteurs de l'arboriculture (300,9 millions de dollars), de la pêche artisanale (116,17 millions), de l'artisanat dans la ville de Fès (111,78 millions), des services financiers (46,2 millions) et du soutien à l'entreprise (33,85 millions).
M. Danilovich a, par ailleurs, noté que le programme sera entièrement mis en œuvre avec la contribution des partenaires marocains qui avaient également joué un rôle clé dans l'identification des secteurs qui vont bénéficier des fonds octroyés par le MCC. En effet, le Premier ministre, Driss Jettou, avait précisé lors de la cérémonie de la signature du "Contrat du défi du millénaire", que ce programme a été élaboré selon les critères adoptés par le MCC, qui sont en phase avec la philosophie et la méthodologie de l'Initiative 110nale pour le développement humain (INDH), et ce dans un cadre de larges concertations, qui ont concerné élus locaux, populations cibles, as116iations de la 116iété civile, fédérations professionnelles et acteurs privés et publics.
Le PDG du MCC a noté que l'éligibilité aux fonds du MCC accroît l'attractivité d'un pays et permet de promouvoir les investissements étrangers.
En outre, le conseil d'administration, qui s'est tenu la semaine dernière, a approuvé deux nouveaux critères d'éligibilité, ainsi que des programmes au profit de la Mongolie (285 millions de dollars), de Sao Tome et Principe (8,6 millions de dollars) et du Yémen (20,6 millions de dollars), a fait savoir le responsable américain.
Il a également annoncé que le président américain, George W. Bush, vient de nommer deux nouveaux membres du conseil d'administration du MCC. Il s'agit de William H. Frist, ancien dirigeant de la majorité républicaine au Sénat, et de Kenneth Francis Hackett, qui a été désigné sur recommandation du dirigeant de la majorité démocrate au Sénat.
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Le MCC gère le Compte du Défi du Millénaire (Millenium Challenge Account), qui est financé exclusivement par le congrès.
Le MCC est basé sur le principe suivant : l'aide au développement serait plus efficace et aurait plus d'impact si elle bénéficiait à des pays où il y a une bonne gouvernance, la liberté économique et l'investissement dans l'élément humain.
Avant qu'un pays ne devienne éligible à l'assistance du Millenium Challenge Corporation, le MCC examine la performance de 16 indicateurs comme l'investissement dans l'éducation, la lutte contre la corruption, la gestion des ressources naturelles.
Si un pays répond à ces critères, le conseil d'administration du MCC peut lui demander de présenter une proposition pour une aide dans le cadre du contrat dit "Compact". En tant qu'entreprise gouvernementale, le Millenium Challenge Corporation est géré par un président directeur général qui est également membre du conseil d'administration, qui comprend neuf membres (cinq du secteur public et quatre du secteur privé).
Lors de cette rencontre, dont l'ordre du jour a concerné également la présentation de nouveaux contrats approuvés par le conseil d'administration de cet organisme gouvernemental américain, son président directeur général, l'ambassadeur John J. Danilovich a souligné que le package signé avec le Maroc est ''global et unique en son genre'' car il prévoit d'améliorer le PNB de 118 millions de dollars annuellement et bénéficiera à 600.000 familles marocaines. En fait, on compte sur la réalisation des projets inscrits dans le cadre du programme pour permettre une hausse de 1,1 % du taux de croissance économique et une réduction de 20 % du taux de pauvreté dans les zones ciblées à l'horizon 2012.
Il est à rappeler que cette aide du MCC est la plus importante jamais accordée depuis la création du Fonds américain en 2004. Elle financera cinq projets essentiels choisis par le gouvernement marocain. Il s'agit de projets d'investissement dans les secteurs de l'arboriculture (300,9 millions de dollars), de la pêche artisanale (116,17 millions), de l'artisanat dans la ville de Fès (111,78 millions), des services financiers (46,2 millions) et du soutien à l'entreprise (33,85 millions).
M. Danilovich a, par ailleurs, noté que le programme sera entièrement mis en œuvre avec la contribution des partenaires marocains qui avaient également joué un rôle clé dans l'identification des secteurs qui vont bénéficier des fonds octroyés par le MCC. En effet, le Premier ministre, Driss Jettou, avait précisé lors de la cérémonie de la signature du "Contrat du défi du millénaire", que ce programme a été élaboré selon les critères adoptés par le MCC, qui sont en phase avec la philosophie et la méthodologie de l'Initiative 110nale pour le développement humain (INDH), et ce dans un cadre de larges concertations, qui ont concerné élus locaux, populations cibles, as116iations de la 116iété civile, fédérations professionnelles et acteurs privés et publics.
Le PDG du MCC a noté que l'éligibilité aux fonds du MCC accroît l'attractivité d'un pays et permet de promouvoir les investissements étrangers.
En outre, le conseil d'administration, qui s'est tenu la semaine dernière, a approuvé deux nouveaux critères d'éligibilité, ainsi que des programmes au profit de la Mongolie (285 millions de dollars), de Sao Tome et Principe (8,6 millions de dollars) et du Yémen (20,6 millions de dollars), a fait savoir le responsable américain.
Il a également annoncé que le président américain, George W. Bush, vient de nommer deux nouveaux membres du conseil d'administration du MCC. Il s'agit de William H. Frist, ancien dirigeant de la majorité républicaine au Sénat, et de Kenneth Francis Hackett, qui a été désigné sur recommandation du dirigeant de la majorité démocrate au Sénat.
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Le MCC, un organisme gouvernemental
Le Millenium Challenge Corporation (MCC) est un organisme gouvernemental américain indépendant, conçu pour travailler avec certains pays en voie de développement. Le congrès a établi le MCC en janvier 2004, pour "réduire la pauvreté globale par la croissance économique durable".Le MCC gère le Compte du Défi du Millénaire (Millenium Challenge Account), qui est financé exclusivement par le congrès.
Le MCC est basé sur le principe suivant : l'aide au développement serait plus efficace et aurait plus d'impact si elle bénéficiait à des pays où il y a une bonne gouvernance, la liberté économique et l'investissement dans l'élément humain.
Avant qu'un pays ne devienne éligible à l'assistance du Millenium Challenge Corporation, le MCC examine la performance de 16 indicateurs comme l'investissement dans l'éducation, la lutte contre la corruption, la gestion des ressources naturelles.
Si un pays répond à ces critères, le conseil d'administration du MCC peut lui demander de présenter une proposition pour une aide dans le cadre du contrat dit "Compact". En tant qu'entreprise gouvernementale, le Millenium Challenge Corporation est géré par un président directeur général qui est également membre du conseil d'administration, qui comprend neuf membres (cinq du secteur public et quatre du secteur privé).
