Connexion
Pourtant si les relations bilatérales sont d'une rare densité dans les domaines politique et économique, les échanges entre sociétés civiles ne suivent pas au même rythme.
C'est ce qui explique pourquoi lors de la visite du Premier ministre français au Maroc en septembre, Driss Jettou et Dominique de Villepin ont exprimé le souhait d'explorer d'autres pistes.
Les débats qui réuniront 400 participants à Skhirat les 27 et 28 janvier vont donc constituer une première exploration avec pour thème «La coopération décentralisée au service des populations et des territoires». Les travaux seront ouverts en présence, côté marocain, de Taïeb Fassi Fihri, ministre délégué aux Affaires étrangères et, côté français, de Brice Hortefeux dont les responsabilités ministérielles concernent les Collectivités locales.
Dans cet entretien, le ministre français défend la politique d'immigration « choisie» dont Nicolas Sarkozy veut faire la stratégie officielle.
Brice Hortefeux soutient que la sélection d'étrangers de haute qualification, si elle est évidemment positive pour la France, ne doit pas entraîner une fuite des cerveaux qui accentuerait encore le retard des pays du Sud.
«Bien au contraire, dit-il. L'objectif est de permettre à des étudiants d'acquérir une formation pour la mettre ensuite au service de leur pays». Revenant sur les tragiques événements de l'été à Sebta et Melilla, il remarque : «Je comprends l'agacement des autorités marocaines devant les critiques de la presse internationale. Le Maroc a fait face à une situation très difficile et il a su prendre ses responsabilités».
En écho aux demandes du gouvernement de Rabat qui est convaincu que la réponse au flot des clandestins subsahariens peut être seulement internationale, Brice Hortefeux rappelle : «l'Union européenne prévoit de consacrer 25 milliards d'euros d'ici 2010 au développement de l'Afrique».
Enfin, le ministre français s'est étendu sur la participation financière de la France aux grands chantiers lancés par S.M. le Roi Mohammed VI dans le cadre de l'INDH. Brice Hortefeux précise : «Nous soutenons le programme “villes sans bidonvilles” et nous avons mis en place un Fonds social de développement pour les populations les plus vulnérables».
C'est ce qui explique pourquoi lors de la visite du Premier ministre français au Maroc en septembre, Driss Jettou et Dominique de Villepin ont exprimé le souhait d'explorer d'autres pistes.
Les débats qui réuniront 400 participants à Skhirat les 27 et 28 janvier vont donc constituer une première exploration avec pour thème «La coopération décentralisée au service des populations et des territoires». Les travaux seront ouverts en présence, côté marocain, de Taïeb Fassi Fihri, ministre délégué aux Affaires étrangères et, côté français, de Brice Hortefeux dont les responsabilités ministérielles concernent les Collectivités locales.
Dans cet entretien, le ministre français défend la politique d'immigration « choisie» dont Nicolas Sarkozy veut faire la stratégie officielle.
Brice Hortefeux soutient que la sélection d'étrangers de haute qualification, si elle est évidemment positive pour la France, ne doit pas entraîner une fuite des cerveaux qui accentuerait encore le retard des pays du Sud.
«Bien au contraire, dit-il. L'objectif est de permettre à des étudiants d'acquérir une formation pour la mettre ensuite au service de leur pays». Revenant sur les tragiques événements de l'été à Sebta et Melilla, il remarque : «Je comprends l'agacement des autorités marocaines devant les critiques de la presse internationale. Le Maroc a fait face à une situation très difficile et il a su prendre ses responsabilités».
En écho aux demandes du gouvernement de Rabat qui est convaincu que la réponse au flot des clandestins subsahariens peut être seulement internationale, Brice Hortefeux rappelle : «l'Union européenne prévoit de consacrer 25 milliards d'euros d'ici 2010 au développement de l'Afrique».
Enfin, le ministre français s'est étendu sur la participation financière de la France aux grands chantiers lancés par S.M. le Roi Mohammed VI dans le cadre de l'INDH. Brice Hortefeux précise : «Nous soutenons le programme “villes sans bidonvilles” et nous avons mis en place un Fonds social de développement pour les populations les plus vulnérables».
