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Les relations politiques entre le Maroc et l'Inde sont excellentes. Cependant, la coopération économique demeure en deçà des aspirations. Beaucoup d'espoirs étaient fondés sur la visite de Abderrahmane Youssoufi à New Delhi en 2000, qui était censée booster le partenariat économique. Et les choses semblaient alors sur la bonne voie. Mais jusqu'à présent, le partenariat économique ne s'est pas bien développé.
Abdul Khalique, conseiller à l'Association des chambres de commerce indiennes "Assocham", signale que malgré la tenue des réunions entre le gouvernement marocain et les industriels indiens, aucun suivi n'a été enregistré. Certes, les échanges commerciaux augmentent d'année en année et représentent actuellement 456 millions de dollars. Mais, le rythme reste encore long. La balance commerciale est largement en faveur du Maroc.
La plus grande partie des échanges entre les deux pays concernent le phosphate et l'acide phosphorique, fournis par l'OCP. Les importations marocaines de l'Inde sont très faibles et irrégulières. Les exportations du Maroc vers ce pays asiatique ne constituent que 0.7 % des importations totales de l'Inde. Ravi Neel Kantan, vice-ministre responsable de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, estime qu'il y a de grandes perspectives de développement de la coopération économique.
Pour les responsables indiens, les possibilités de coopération et de partenariat économiques entre le Maroc et l'Inde sont immenses, mais elles ne sont pas bien exploitées. L'Inde et le Maroc regorgent de potentialités dans nombre de domaines, notamment l'agroalimentaire, l'industrie automobile, l'industrie pharmaceutique, des nouvelles technologies de l'information et du textile.
L'ambition est, ainsi, de profiter du Maroc en tant que plate-forme vers le marché européen et de permettre à notre pays d'avoir un accès au marché asiatique. Le volume des échanges est appelé à doubler dans les années à venir.
Pour cela, il faut se fixer des objectifs précis à atteindre dans le futur, chose qui n'est pas encore sur les bons rails. Le gouvernement indien désire introduire une bonne dose d'équilibre dans ses échanges commerciaux avec le Maroc. Les hommes d'affaires marocains devront se rendre beaucoup plus en Inde selon les responsables de ce pays. " Il est primordial de multiplier les visites d'hommes d'affaires et d'encourager les opérateurs économiques à mieux se connaître", note un cadre du ministère du Commerce.
En effet, afin de donner un coup de fouet aux relations économiques et d'élargir le champ de coopération commerciale, il est on ne peut plus indispensable de mieux connaître et comprendre l'autre. Quelques entreprises indiennes ont déjà commencé à saisir l'opportunité d'investir au Maroc. Ainsi, à titre d'exemple, la grande firme Tata qui compte 250.000 d'employés vient d'ouvrir une société d'informatique il y a deux mois à Casablanca.
Le directeur général de Tata, Pradipta Bagchi, déclare que cet investissement permet à son entreprise d'avoir l'occasion de travailler avec les sociétés françaises en utilisant le savoir-faire marocain. "Le gouvernement marocain nous a beaucoup aidés et encouragés. Nous voulons utiliser le Maroc comme un pont vers l'Europe. Les Marocains connaissent la langue et la culture européennes. En Afrique, à part le Maroc, nous sommes implantés en Afrique du Sud", ajoute-t-il.
Le Maroc a intérêt à développer ses relations avec l'Inde, cette grande puissance économique émergente. Ce pays d'un milliard d'habitants est parvenu en peu d'années à s'imposer sur le marché économique mondial. Pourtant, en 1947, l'année de son indépendance, il était un pays pauvre, affaibli économiquement par la colonisation britannique et exposé à de graves disparités sociales.
Le pays a accompli des progrès fulgurants. A l'intérieur de l'Inde, on sent une immense confiance dans l'avenir du pays. Celui-ci est perçu comme la nouvelle grande puissance émergente qui va suivre l'exemple de la Chine sur la voie du développement accéléré. Les performances de l'Inde depuis le début des années 1990 donnent des pronostics optimistes. Aux Marocains de profiter de l'expérience de ce pays et de son savoir-faire.
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Les Indiens s'intéressent au Maroc de plus en plus vu les réformes engagées dans le pays. Ils veulent que le Maroc soit une plateforme vers le Maghreb et l'Europe. Il est à noter qu'il y a peu de Marocains en Inde. Leur présence se limite à des mariages mixtes. On aimerait bien avoir des étudiants dans ce pays", explique-t-il.
Abdul Khalique, conseiller à l'Association des chambres de commerce indiennes "Assocham", signale que malgré la tenue des réunions entre le gouvernement marocain et les industriels indiens, aucun suivi n'a été enregistré. Certes, les échanges commerciaux augmentent d'année en année et représentent actuellement 456 millions de dollars. Mais, le rythme reste encore long. La balance commerciale est largement en faveur du Maroc.
La plus grande partie des échanges entre les deux pays concernent le phosphate et l'acide phosphorique, fournis par l'OCP. Les importations marocaines de l'Inde sont très faibles et irrégulières. Les exportations du Maroc vers ce pays asiatique ne constituent que 0.7 % des importations totales de l'Inde. Ravi Neel Kantan, vice-ministre responsable de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, estime qu'il y a de grandes perspectives de développement de la coopération économique.
Pour les responsables indiens, les possibilités de coopération et de partenariat économiques entre le Maroc et l'Inde sont immenses, mais elles ne sont pas bien exploitées. L'Inde et le Maroc regorgent de potentialités dans nombre de domaines, notamment l'agroalimentaire, l'industrie automobile, l'industrie pharmaceutique, des nouvelles technologies de l'information et du textile.
L'ambition est, ainsi, de profiter du Maroc en tant que plate-forme vers le marché européen et de permettre à notre pays d'avoir un accès au marché asiatique. Le volume des échanges est appelé à doubler dans les années à venir.
Pour cela, il faut se fixer des objectifs précis à atteindre dans le futur, chose qui n'est pas encore sur les bons rails. Le gouvernement indien désire introduire une bonne dose d'équilibre dans ses échanges commerciaux avec le Maroc. Les hommes d'affaires marocains devront se rendre beaucoup plus en Inde selon les responsables de ce pays. " Il est primordial de multiplier les visites d'hommes d'affaires et d'encourager les opérateurs économiques à mieux se connaître", note un cadre du ministère du Commerce.
En effet, afin de donner un coup de fouet aux relations économiques et d'élargir le champ de coopération commerciale, il est on ne peut plus indispensable de mieux connaître et comprendre l'autre. Quelques entreprises indiennes ont déjà commencé à saisir l'opportunité d'investir au Maroc. Ainsi, à titre d'exemple, la grande firme Tata qui compte 250.000 d'employés vient d'ouvrir une société d'informatique il y a deux mois à Casablanca.
Le directeur général de Tata, Pradipta Bagchi, déclare que cet investissement permet à son entreprise d'avoir l'occasion de travailler avec les sociétés françaises en utilisant le savoir-faire marocain. "Le gouvernement marocain nous a beaucoup aidés et encouragés. Nous voulons utiliser le Maroc comme un pont vers l'Europe. Les Marocains connaissent la langue et la culture européennes. En Afrique, à part le Maroc, nous sommes implantés en Afrique du Sud", ajoute-t-il.
Le Maroc a intérêt à développer ses relations avec l'Inde, cette grande puissance économique émergente. Ce pays d'un milliard d'habitants est parvenu en peu d'années à s'imposer sur le marché économique mondial. Pourtant, en 1947, l'année de son indépendance, il était un pays pauvre, affaibli économiquement par la colonisation britannique et exposé à de graves disparités sociales.
Le pays a accompli des progrès fulgurants. A l'intérieur de l'Inde, on sent une immense confiance dans l'avenir du pays. Celui-ci est perçu comme la nouvelle grande puissance émergente qui va suivre l'exemple de la Chine sur la voie du développement accéléré. Les performances de l'Inde depuis le début des années 1990 donnent des pronostics optimistes. Aux Marocains de profiter de l'expérience de ce pays et de son savoir-faire.
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Prespectives
L'ambassadeur du Maroc en Inde, Larbi Moukhariq, espère le développement de la coopération bilatérale dans les plus brefs délais. Pour lui, les relations entre les deux pays sont bonnes au niveau politique, mais elles sont appelées à se développer davantage sur le plan économique, vu l'intérêt que représente l'Inde au niveau mondial. "Il y a plusieurs créneaux à développer, notamment l'informatique et le secteur pharmaceutique.Les Indiens s'intéressent au Maroc de plus en plus vu les réformes engagées dans le pays. Ils veulent que le Maroc soit une plateforme vers le Maghreb et l'Europe. Il est à noter qu'il y a peu de Marocains en Inde. Leur présence se limite à des mariages mixtes. On aimerait bien avoir des étudiants dans ce pays", explique-t-il.
