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Cinq mille entrepreneurs ont pu bénéficier du projet de publiphones communautaires dans les douars et quartiers périurbains sous équipés. Ce projet intitulé «Liajlicom», lancé en 2004 par la 116iété Ilaicom en partenariat avec le ministère du Développement 116ial et la Fondation Telefonica Maroc, a ciblé en priorité les 403 communes rurales et 264 quartiers urbains les plus pauvres du pays identifiés dans le cadre de l'INDH.
L'objectif principal étant de contribuer au désenclavement du monde rural et au développement de l'entrepreneuriat local et l'auto-emploi. Grâce à cela, des jeunes chômeurs qualifiés ou sans qualification, des personnes handicapées et des commerçants aux revenus instables et faibles pourront avoir un emploi qui leur générera un revenu stable. «Liajlicom est un projet qui propose aux micro-entrepreneurs une solution au prix subventionné de 3.990 DH TTC incluant 2.000 DH TTC de solde de communication, alors que la valeur réelle de l'appareil est de 9.990 DH TTC.
Il faut préciser que c'est dans ce sens que plusieurs centaines de ces micro-entreprises ont été financées par le recours au microcrédit», explique Abdesselam Sejilmassi, représentant de la Fondation Telefonica.
S'adressant également aux personnes à mobilité réduite, le projet prévoit des taxiphones fixés sur l'arrière du cycle. Les micro- entrepreneurs qui n'ont pas de locaux pourront également opérer leur publiphones communautaires à pieds, à vélo, sur une moto, ou même sur un fauteuil roulant.
Les micro-entrepreneurs pourront ainsi suivre leurs clients là où ils se trouvent et notamment dans les douars ou dans des lieux de rassemblements ponctuels comme les souks et moussems dépourvus des moyens de communication de base. En effet, il faut souligner que près de 18 millions de citoyens marocains n'ont toujours pas de téléphone portable et qui pourront désormais avoir accès à la téléphonie à proximité de leur lieu d'habitation, ce qui leur évitera de se déplacer pour pouvoir communiquer.
«Ce programme va bénéficier à des milliers de personnes démunies.
Cela représente une opportunité réelle de mobilité et d'insertion 116iale car le projet procurera à ces cibles marginalisées un outil de production à bas coût générant un revenu stable», déclare Abderrahim El Harouchi. Ahmed, un jeune issu d'un quartier périphérique de Casablanca déclare: «J'ai démarré mon activité il y a un an et grâce à ce projet, j'ai pu avoir un revenu stable de 3.000 DH par mois.
C'est une somme qui préserve avant tout ma dignité». Abelkrim, habitant dans un douar désenclavé à Dar Bouaza, épicier de son état, a pu améliorer son revenu en installant un appareil dans son épicerie. «J'ai pu également sortir 3.000 citoyens habitant le douar de la situation de dépaysement où ils vivaient», explique-t-il.
Les candidats ayant bénéficié de ce projet devaient répondre néanmoins à certains critères, à savoir être sans revenu ou ayant déjà une activité mais générant des revenus instables et insuffisants pour sortir de la précarité.
Le micro-entrepreneur doit enfin avoir un esprit commercial et être désireux de développer une activité commerciale nécessitant l'engagement personnel du micro-entrepreneur.
L'objectif principal étant de contribuer au désenclavement du monde rural et au développement de l'entrepreneuriat local et l'auto-emploi. Grâce à cela, des jeunes chômeurs qualifiés ou sans qualification, des personnes handicapées et des commerçants aux revenus instables et faibles pourront avoir un emploi qui leur générera un revenu stable. «Liajlicom est un projet qui propose aux micro-entrepreneurs une solution au prix subventionné de 3.990 DH TTC incluant 2.000 DH TTC de solde de communication, alors que la valeur réelle de l'appareil est de 9.990 DH TTC.
Il faut préciser que c'est dans ce sens que plusieurs centaines de ces micro-entreprises ont été financées par le recours au microcrédit», explique Abdesselam Sejilmassi, représentant de la Fondation Telefonica.
S'adressant également aux personnes à mobilité réduite, le projet prévoit des taxiphones fixés sur l'arrière du cycle. Les micro- entrepreneurs qui n'ont pas de locaux pourront également opérer leur publiphones communautaires à pieds, à vélo, sur une moto, ou même sur un fauteuil roulant.
Les micro-entrepreneurs pourront ainsi suivre leurs clients là où ils se trouvent et notamment dans les douars ou dans des lieux de rassemblements ponctuels comme les souks et moussems dépourvus des moyens de communication de base. En effet, il faut souligner que près de 18 millions de citoyens marocains n'ont toujours pas de téléphone portable et qui pourront désormais avoir accès à la téléphonie à proximité de leur lieu d'habitation, ce qui leur évitera de se déplacer pour pouvoir communiquer.
«Ce programme va bénéficier à des milliers de personnes démunies.
Cela représente une opportunité réelle de mobilité et d'insertion 116iale car le projet procurera à ces cibles marginalisées un outil de production à bas coût générant un revenu stable», déclare Abderrahim El Harouchi. Ahmed, un jeune issu d'un quartier périphérique de Casablanca déclare: «J'ai démarré mon activité il y a un an et grâce à ce projet, j'ai pu avoir un revenu stable de 3.000 DH par mois.
C'est une somme qui préserve avant tout ma dignité». Abelkrim, habitant dans un douar désenclavé à Dar Bouaza, épicier de son état, a pu améliorer son revenu en installant un appareil dans son épicerie. «J'ai pu également sortir 3.000 citoyens habitant le douar de la situation de dépaysement où ils vivaient», explique-t-il.
Les candidats ayant bénéficié de ce projet devaient répondre néanmoins à certains critères, à savoir être sans revenu ou ayant déjà une activité mais générant des revenus instables et insuffisants pour sortir de la précarité.
Le micro-entrepreneur doit enfin avoir un esprit commercial et être désireux de développer une activité commerciale nécessitant l'engagement personnel du micro-entrepreneur.
