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«Un programme élaboré par et pour les Marocains»

Le président-directeur général du Millenium Challenge Corporation, l'ambassadeur John J. Danilovich, a souligné que l'accord signé avec le Maroc et qui porte sur un don de près de 700 millions de dollars s'accordait parfaitement avec les priorités du Ro

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Le responsable américain, qui s'exprimait lors d'un point de presse vendredi dernier à Rabat, a ajouté que ledit accord apportera «certainement» ses fruits parce qu'il s'agit d'un contrat élaboré par les Marocains pour les Marocains.
«Nous croyons qu'un partenariat efficace doit être l'œuvre des bénéficiaires.

Ce contrat a été élaboré par les Marocains eux-mêmes en fonction de leurs priorités, c'est pourquoi nous sommes convaincus qu'il aura des retombées bénéfiques sur la population cible».
John J. Danilovich a affirmé dans le même ordre d'idées que la signature de cet accord, qui vise à développer l'emploi et à augmenter la productivité, permettrait au Maroc de tirer le meilleur parti des opportunités offertes par les accords de libre-échange passés avec les Etats-Unis et avec l'Union européenne.

Il a ajouté que le MMC soutient les efforts déployés par le Maroc «qui s'est engagé dans une dynamique de réformes et de modernisation» Le PDG du Millenium Challenge Corporation a mis l'accent par ailleurs sur l'impact de ce programme sur les secteurs ciblés, à savoir l'agriculture, la petite pêche, l'artisanat, le microcrédit et l'appui à la création d'entreprises. De son côté le ministre des Fiances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou a souligné que «la philosophie du programme MCC est en parfaite harmonie avec l'INDH puisqu'il vise à lutter contre la pauvreté et la précarité». Le responsable gouvernemental n'a pas manqué de rappeler l'importance des retombées escomptées de ce contrat. «Les études qui ont été faites ont montré que le programme est de nature à augmenter le PIB de 1,1 % et de réduire de 20 % le taux de pauvreté dans les zones ciblées durant les cinq prochaines années».

Mais au-delà de ces impacts positifs, M. Ouallaou a insisté sur le fait que l'éligibilité du Maroc pour la MCC « est une reconnaissance des avancées réalisées par le Royaume au niveau des réformes politiques, économiques et 116iales ».

Il convient de signaler enfin que par le biais de cet accord, l'organisme gouvernemental américain va appuyer, sur 5 ans, le développement de l'économie 110nale et contribuer à la promotion de l'emploi et des activités productives dans trois secteurs 116iaux d'importance : l'agriculture (301 millions de dollars), la pêche artisanale (116.17 millions de dollars) et l'artisanat dans la médina de Fès (111.87 millions de dollars).

Il s'agit de réduire la dépendance du Maroc par rapport aux aléas climatiques en substituant les cultures céréalières par l'arboriculture, dans ce sens que pas moins de 14 millions d'arbres fruitiers (oliviers, amandiers et figuiers surtout) seront plantés sur une superficie de près de 160 mille hectares et que 150.000 ménages vont ainsi planter des arbres fruitiers en lieu et place de leurs champs de céréales.

Concernant la pêche artisanale, qui reste un secteur peu structuré et peu valorisé, le programme vise à moderniser les moyens de capture, de stockage et de commercialisation du poisson. Le MCC fiancera la construction de 20 sites d'embarquement le long des deux côtes marocaines. Il financera aussi la construction de 6 marchés de gros afin de valoriser les produits de mer.

S'agissant du projet artisanat et médina de Fès, le programme ambitionne de stimuler la croissance économique en mettant à profit les liens entre artisanat, tourisme et patrimoine culturel et historique de la ville. L'alphabétisation et la formation professionnelle des artisans et de la population notamment les femmes et les jeunes filles en font partie intégrante.
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