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Naour : une commune rurale pilote

Améliorer les conditions de vie de 4.633 habitants

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Située à quelque 15 Km d'Elksiba, la commune rurale de Naour est constituée de 16 douars. Sa population se chiffre à 4.633 habitants, soit 1.093 ménages selon le recensement de 2004. L'élevage et l'agriculture sont l'épine dorsale de son économie assez fragile.

Quoiqu'elle jouisse d'une bonne situation géographique au pied de l'Atlas et possède d'énormes potentialités naturelles, elle souffrait de l'insuffisance de l'infrastructure de base et ses habitants vivaient dans la précarité, avec un taux de pauvreté de 32,48%. L'Initiative nationale pour le développement humain vient à point nommé pour faire sortir cette agglomération de son isolement.

Un projet social de portée nationale pour lutter contre la pauvreté, la marginalisation et l'exclusion sociale. Plus déterminées que jamais, les autorités régionales développent une série d'idées et de stratégies d'action qui se traduisent sur le terrain en projets socio- économiques. Des projets d'intérêt crucial répondant à l'essence même de la philosophie de l'INDH qui vient apporter de l'espoir à de nombreuses familles démunies.

Au niveau de l'infrastructure routière, un premier tronçon de 9 km a été ainsi aménagé permettant de désenclaver les douars Ifasfas et Bencherrou ainsi que la construction de 3 ponts devant relier les douars Aït Ikkou et Aït Oussaadane et Aït Baalal pour un investissement global de 140 millions de centimes. Des réalisations permettant de désenclaver les populations de 8 douars et d'en améliorer leurs conditions de vie. Ce qui se traduit par cette régression du taux de pauvreté qui passe ainsi de 32,48% à 20% aujourd'hui au même titre que le niveau de la précarité qui chute à 16,95% au lieu de 32,76.

Au niveau scolaire, le taux de scolarité dans la commune est de 100% avec notamment une baisse de 5% de la déperdition scolaire et moins de 30% d'analphabètes. Une tendance sociale qui continue son avancée avec la construction d'un nouveau dispensaire au douar Ben CHerrou pour un montant de 1,16 MDH et bien d'autres projets socio-économiques, notamment la construction de centres de communication (Dar Douar) dont les travaux de construction auraient nécessité 21 millions de centimes ainsi que l'équipement d'un centre socioculturel et l'aménagement d'un autre centre collectif des vacances à Sidi Saïd pour un montant de 13 millions de centimes en plus d'un terrain de sports presque dans chaque douar.

Sur le plan de l'agriculture, plus de 8,5 Km de canaux d'irrigation ont été construits respectivement dans les douars Isafsaf Talgout, Bencherrou, Tisly, Aït Yacoub, Bounouar, Aghbou etc., pour un investissement global de 2,4 MDH ainsi que la plantation d'arbres sur quelque 100 ha à la forêt Bouyoussef pour une valeur de 30 millions de centimes.

Au niveau du marché de l'emploi et de l'autonomie financière, un ambitieux programme a été ainsi initié pour mettre en activité une main-d'œuvre suffisamment compétente ou en processus de qualification qui se trouvait confrontée à l'inactivité et au chômage avec la création d'une coopérative laitière et son soutien matériel de 11 millions de centimes pour la commercialisation du lait collecté au niveau de la commune dans de meilleures conditions.
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Micro-entreprises

Pour encourager davantage le développement humain de façon efficace, la création de micro-entreprises a été introduite au profit des personnes démunies ou exclues.

Il s'agit en définitive de modestes prêts certes, mais qui ont permis à des ménages indigents de constituer leurs propres projets.
Dans ce cadre 71 microcrédits de 13 millions de centimes ont été octroyés à des personnes assez vulnérables, en majorité des femmes de ménage, leur permettant ainsi de développer une certaine activité lucrative et d'encourager l'autonomie financière chez des dizaines de familles des plus vulnérables du marché de l'emploi.

Une tendance socio-économique qui se développe davantage avec le renforcement des taux de raccordement au réseau national d'électricité qui passe de 37% à 80% et celui de l'alimentation en eau potable de 28% à 60%, ce qui porte l'indice de développement social au niveau de la commune à plus de 0,4% au lieu de 0,26%.

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