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"Je vais demander l'accord du conseil central de l'OLP (CCOLP) en vue de promulguer des décrets convoquant des élections présidentielles et législatives anticipées", a affirmé M. Abbas dans une allocution à l'ouverture de la réunion du CCOLP à Ramallah.
L'OLP, qui regroupe les principaux mouvements nationalistes palestiniens, mais pas le mouvement islamiste Hamas, chapeaute l'Autorité palestinienne née des accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne de 1993. Le Hamas a promptement rejeté l'appel de M. Abbas à des élections générales anticipées.
"Nous refusons des élections anticipées auxquelles appelle une partie qui n'est pas habilitée à le faire et un conseil central de (l'OLP) illégitime", a affirmé à Gaza un porte-parole du Hamas, Ayman Taha.
Dans son allocution, M. Abbas, chef du parti Fatah s'en est violemment pris au Hamas, dénonçant comme un "énorme crime" le "putsch" commis, selon lui, à la mi-juin, par le mouvement islamiste et "ses gangs et milices" dans la bande de Gaza. Il a répété son refus de tout dialogue avec le Hamas. "Il n'y aura pas de dialogue avec les putschistes", a-t-il lancé.
"A ce jour, ils commettent crime après crime et meurtre après meurtre contre les fils de notre peuple. Ils n'ont pas commis de tels actes contre l'occupation, mais ils l'ont fait contre leurs compatriotes", a-t-il affirmé.
Selon lui, le Hamas "utilise la religion pour couvrir ses crimes alors qu'ils n'ont rien à voir avec la religion". "Ils profèrent des mensonges dignes du diable", a-t-il accusé.
"Ils ont creusé leur tombe de leurs propres mains", a dit M. Abbas.
Il a une nouvelle fois accusé le Hamas d'avoir tenté de l'assassiner il y a deux mois en bourrant d'explosifs des tunnels creusés sous la route qu'il devait emprunter à Gaza.
Avant la réunion du CCOLP, sept petites factions ont appelé cette instance à "mettre en place un gouvernement transitoire", chargé d'organiser "le plus rapidement possible de nouvelles élections présidentielle et législatives à la proportionnelle intégrale".
La proportionnelle intégrale par listes permettrait de contourner la difficulté d'organiser des élections dans la bande de Gaza, le Hamas y étant catégoriquement opposé.
Les 132 députés du Parlement actuel de l'Autorité palestinienne, dominé par le Hamas, avaient été élus en janvier 2006 pour moitié à la proportionnelle par listes et pour moitié au scrutin majoritaire uninominal. Alors que les Palestiniens tentent de trouver une issue à leur crise politique, le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, a entamé une visite à Ramallah et en Israël, à la veille d'une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) à Lisbonne.
Il s'est entretenu avec M. Abbas à Ramallah, après avoir vu son Premier ministre Salam Fayyad. A Al-Qods il s'est entretenu avec la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni et devait voir le Premier ministre Ehud Olmert, avant d'aller à Lisbonne.
La visite de M. Solana survient deux jours après l'appel lancé par le président américain George W. Bush à la tenue d'une réunion internationale sur le conflit israélo-palestinien. M. Abbas a salué cet appel dans son allocution.
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Selon l'administration pénitentiaire israélienne, 250 prisonniers ont été rassemblés ces derniers jours dans la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, d'où ils doivent être acheminés vendredi matin vers le barrage militaire de Beitounya. Ils y sont attendus à 9H00.
Six femmes qui figurent également parmi le groupe de prisonniers à libérer seront quant à elles conduites jusqu'au barrage de Beitounya à partir de la prison de Hasharon, dans la région de Tel-Aviv.
L'OLP, qui regroupe les principaux mouvements nationalistes palestiniens, mais pas le mouvement islamiste Hamas, chapeaute l'Autorité palestinienne née des accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne de 1993. Le Hamas a promptement rejeté l'appel de M. Abbas à des élections générales anticipées.
"Nous refusons des élections anticipées auxquelles appelle une partie qui n'est pas habilitée à le faire et un conseil central de (l'OLP) illégitime", a affirmé à Gaza un porte-parole du Hamas, Ayman Taha.
Dans son allocution, M. Abbas, chef du parti Fatah s'en est violemment pris au Hamas, dénonçant comme un "énorme crime" le "putsch" commis, selon lui, à la mi-juin, par le mouvement islamiste et "ses gangs et milices" dans la bande de Gaza. Il a répété son refus de tout dialogue avec le Hamas. "Il n'y aura pas de dialogue avec les putschistes", a-t-il lancé.
"A ce jour, ils commettent crime après crime et meurtre après meurtre contre les fils de notre peuple. Ils n'ont pas commis de tels actes contre l'occupation, mais ils l'ont fait contre leurs compatriotes", a-t-il affirmé.
Selon lui, le Hamas "utilise la religion pour couvrir ses crimes alors qu'ils n'ont rien à voir avec la religion". "Ils profèrent des mensonges dignes du diable", a-t-il accusé.
"Ils ont creusé leur tombe de leurs propres mains", a dit M. Abbas.
Il a une nouvelle fois accusé le Hamas d'avoir tenté de l'assassiner il y a deux mois en bourrant d'explosifs des tunnels creusés sous la route qu'il devait emprunter à Gaza.
Avant la réunion du CCOLP, sept petites factions ont appelé cette instance à "mettre en place un gouvernement transitoire", chargé d'organiser "le plus rapidement possible de nouvelles élections présidentielle et législatives à la proportionnelle intégrale".
La proportionnelle intégrale par listes permettrait de contourner la difficulté d'organiser des élections dans la bande de Gaza, le Hamas y étant catégoriquement opposé.
Les 132 députés du Parlement actuel de l'Autorité palestinienne, dominé par le Hamas, avaient été élus en janvier 2006 pour moitié à la proportionnelle par listes et pour moitié au scrutin majoritaire uninominal. Alors que les Palestiniens tentent de trouver une issue à leur crise politique, le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, a entamé une visite à Ramallah et en Israël, à la veille d'une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) à Lisbonne.
Il s'est entretenu avec M. Abbas à Ramallah, après avoir vu son Premier ministre Salam Fayyad. A Al-Qods il s'est entretenu avec la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni et devait voir le Premier ministre Ehud Olmert, avant d'aller à Lisbonne.
La visite de M. Solana survient deux jours après l'appel lancé par le président américain George W. Bush à la tenue d'une réunion internationale sur le conflit israélo-palestinien. M. Abbas a salué cet appel dans son allocution.
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256 prisonniers libérés
Les 256 prisonniers palestiniens appelés à être libérés par Israël doivent être conduits ce vendredi matin à Ramallah en Cisjordanie où ils seront reçus par le président Mahmoud Abbas.Selon l'administration pénitentiaire israélienne, 250 prisonniers ont été rassemblés ces derniers jours dans la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, d'où ils doivent être acheminés vendredi matin vers le barrage militaire de Beitounya. Ils y sont attendus à 9H00.
Six femmes qui figurent également parmi le groupe de prisonniers à libérer seront quant à elles conduites jusqu'au barrage de Beitounya à partir de la prison de Hasharon, dans la région de Tel-Aviv.
