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Le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le gouvernement formé par le Hamas se sont engagés aux premières heures de dimanche à coopérer pour désamorcer les tensions qui affectent leurs relations.
Quelques heures plus tôt, des affrontements entre partisans des deux camps avaient fait 20 blessés à Gaza. La veille, Abbas avait opposé son veto à la nomination d'un activiste radical à la tête d'un nouveau service de sécurité, ce qui lui avait valu les foudres de Khaled Méchaal, chef de file du Hamas.
« Les deux parties sont convenues d'inviter notre peuple à en finir avec toute forme de tension et de consolider l'unité nationale», a déclaré Mahar Mekdad, porte-parole du Fatah, à l'issue d'une rencontre sous l'égide de l'Egypte. « Des ordres internes ont été donnés pour garantir qu'il n'y ait pas de reprise du conflit », a pour sa part indiqué Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, annonçant la mise sur pied d'un comité conjoint chargé de dénouer toute nouvelle crise.
Jeudi, le Hamas avait annoncé la formation d'un nouveau service de sécurité pour la bande de Gaza et en avait confié la direction à l'islamiste radical Djamal Abou Samhadana, chef des Comités de résistance populaires, décisions qu'Abbas a annulées par décret.
Lors d'un rassemblement organisé à Damas, où il vit en exil, Méchaal l'a accusé de faire le jeu des puissances occidentales qui cherchent à isoler le nouveau gouvernement.
Scandant « Méchaal est un traître », des milliers de partisans du Fatah ont défilé samedi à Gaza, où ils se sont heurtés à des partisans du mouvement islamiste. Vingt blessés ont été dénombrés. Après les affrontements, Méchaal a déclaré que le Hamas respectait l'autorité d'Abbas. « Nous étions unis dans la lutte contre l'occupation israélienne. Aujourd'hui, nous devons nous unir dans la politique », a-t-il ajouté.
Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs fait savoir que la nouvelle force qu'il entend mettre sur pied dans la bande de Gaza serait placée sous les ordres des services de sécurité existants, dominés par le Fatah.
Selon Ghazi Hamad, porte-parole du gouvernement, des collaborateurs d'Abbas et du Premier ministre Ismaïl Haniyeh vont se rencontrer pour évoquer le sujet avant l'entretien entre les deux têtes de l'exécutif prévu à l'issue de la tournée internationale entamée par le président de l'Autorité autonome.
Quelques heures plus tôt, des affrontements entre partisans des deux camps avaient fait 20 blessés à Gaza. La veille, Abbas avait opposé son veto à la nomination d'un activiste radical à la tête d'un nouveau service de sécurité, ce qui lui avait valu les foudres de Khaled Méchaal, chef de file du Hamas.
« Les deux parties sont convenues d'inviter notre peuple à en finir avec toute forme de tension et de consolider l'unité nationale», a déclaré Mahar Mekdad, porte-parole du Fatah, à l'issue d'une rencontre sous l'égide de l'Egypte. « Des ordres internes ont été donnés pour garantir qu'il n'y ait pas de reprise du conflit », a pour sa part indiqué Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, annonçant la mise sur pied d'un comité conjoint chargé de dénouer toute nouvelle crise.
Jeudi, le Hamas avait annoncé la formation d'un nouveau service de sécurité pour la bande de Gaza et en avait confié la direction à l'islamiste radical Djamal Abou Samhadana, chef des Comités de résistance populaires, décisions qu'Abbas a annulées par décret.
Lors d'un rassemblement organisé à Damas, où il vit en exil, Méchaal l'a accusé de faire le jeu des puissances occidentales qui cherchent à isoler le nouveau gouvernement.
Scandant « Méchaal est un traître », des milliers de partisans du Fatah ont défilé samedi à Gaza, où ils se sont heurtés à des partisans du mouvement islamiste. Vingt blessés ont été dénombrés. Après les affrontements, Méchaal a déclaré que le Hamas respectait l'autorité d'Abbas. « Nous étions unis dans la lutte contre l'occupation israélienne. Aujourd'hui, nous devons nous unir dans la politique », a-t-il ajouté.
Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs fait savoir que la nouvelle force qu'il entend mettre sur pied dans la bande de Gaza serait placée sous les ordres des services de sécurité existants, dominés par le Fatah.
Selon Ghazi Hamad, porte-parole du gouvernement, des collaborateurs d'Abbas et du Premier ministre Ismaïl Haniyeh vont se rencontrer pour évoquer le sujet avant l'entretien entre les deux têtes de l'exécutif prévu à l'issue de la tournée internationale entamée par le président de l'Autorité autonome.
