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Une grande majorité des Palestiniens est favorable à un règlement de paix avec Israël et au maintien de Mahmoud Abbas à la tête de l'Autorité palestinienne, après la victoire du groupe radical Hamas aux élections, indique un sondage publié lundi.
Selon l'enquête d'opinion, réalisée par l'institut privé Near East Consulting, basé à Ramallah, 84% des personnes interrogées se sont dites favorables à un règlement de paix avec Israel, contre 16% de l'avis contraire.
77% des personnes favorables à un accord négocié ont affirmé avoir voté aux élections législatives de mercredi pour le Hamas, qui prône pourtant la lutte armée contre Israel et non pas la négociation pour libérer les territoires palestiniens occupés.
A cet égard, seulement 25% des personnes interrogées estiment que le Hamas devrait maintenir dans sa charte son appel à la destruction d'Israel contre 75% de l'avis contraire.
86% des personnes interrogées sont pour que Mahmoud Abbas reste à son poste de président de l'Autorité palestinienne en dépit de la cuisante défaite de son parti, le Fatah, aux élections, contre 14% qui souhaitent son départ.
Selon le sondage, 81% des Palestiniens souhaitent la mise en place d'un gouvernement d'union nationale Hamas/Fatah.
Ce soutien atteint 91% parmi les électeurs du Hamas et 66% parmi ceux du Fatah.
En outre, 40% des personnes interrogées estiment que le Hamas doit agir en priorité pour lutter contre la corruption, pour lutter contre le chômage et la pauvreté (17%) et l'amélioration de la situation sécuritaire (17%). Seulement 3% estiment que le Hamas doit oeuvrer à l'application de la charia, la loi islamique.
Enfin 72% des personnes interrogées affirment qu'ils auraient voté pour le Fatah si son chef historique Yasser Arafat était toujours en vie, 23% pour le Hamas et 5% pour d'autres mouvements.
Latentes sous Yasser Arafat, les divisons qui agitent le Fatah ont éclaté au grand jour après la mort du leader palestinien en novembre 2004.
Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 863 Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Sa marge d'erreur est de 3,5%.
Par ailleurs, la majorité des Israéliens estiment que la retentissante victoire électorale du Hamas les encourage à voter pour des partis préconisant des retraits unilatéraux en Cisjordanie, selon un sondage publié lundi par le quotidien Maariv.
Selon ce sondage, 50,4% des Israéliens se disent encouragés en ce sens par la victoire du Hamas islamiste radical qui affirme dans sa charte vouloir détruire Israël, tandis que 32,6% pensent le contraire, et 17% sont sans réponse.
Le sondage fait apparaître que 38,7% des Israéliens considèrent le Premier ministre intérimaire, Ehud Olmert, comme la personnalité la plus capable de gérer la situation actuelle, contre 28,7% le chef du Likoud (droite) Benjamin Netanyahu, et 7,5% le numéro un travailliste Amir Peretz.
D'après l'enquête, le parti centriste Kadima et le Likoud (droite) se renforcent tandis que les travaillistes enregistrent une baisse après le succès électoral du Hamas.
Kadima obtiendrait 42 mandats de députés aux élections législatives israéliennes du 28 mars (contre 41 dans un sondage antérieur), alors que le parti travailliste n'en obtiendrait plus que 19 (21) et le Likoud 16 (13).
Le Shass (orthodoxes sépharades) obtiendrait 10 sièges (10), les listes arabes 8 (8), Israkl Beteynou (russophones) 6 (6), le Judaësme unifié de la Torah (orthodoxes ashkenazes) 6 (5), l'Union nationale (extrême droite) 5 (6), Meretz (gauche laëque) 5 (6) et le Parti national religieux (colons) 3 (4).
Le sondage a été réalisé par l'Institut Téléseker dans des conditions qui n'ont pas été précisées.
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Tel Aviv gèle des fonds dus à l'Autorité palestinienne
Israël a décidé de geler des fonds dus à l'Autorité palestinienne, de peur qu'ils ne parviennent à des éléments terroristes, a indiqué le Premier ministre israélien intérimaire, Ehud Olmert.
"Cela doit être très clair, nous n'allons pas transférer des fonds qui peuvent financer des attentats terroristes contre nos civils", a indiqué M. Olmert dans des propos retransmis lundi par la radio publique israélienne.
"Nous ne voulons pas que des fonds transférés par le gouvernement israélien puissent parvenir au contrôle d'éléments meurtriers qui veulent détruire Israel (...) A ce stade, nous évaluons la situation et suivons les développements", a-t-il ajouté.
M. Olmert a tenu ces propos après une rencontre avec la Chancelière allemande Agela Merkel, qui effectue depuis dimanche une visite de deux jours en Israkl et dans les territoires palestiniens.
M. Olmert a fait allusion à une tranche de 200 millions de shekels (35 millions de dollars environ) qui devait être transférée mercredi à l'Autorité palestinienne, alors que le Hamas islamiste radical a emporté haut la main les législatives palestiniennes du 25 janvier.
Ces fonds correspondent essentiellement au produit de la TVA et des droits de douane prélevés sur les produits importés dans les territoires palestiniens et transitant par Israel.
Le Hamas, responsable de la plupart des attaques suicide anti-israéliennes durant l'Intifada, a indiqué qu'il refuse de désarmer et sa charte préconise la destruction d'Israel.
Selon l'enquête d'opinion, réalisée par l'institut privé Near East Consulting, basé à Ramallah, 84% des personnes interrogées se sont dites favorables à un règlement de paix avec Israel, contre 16% de l'avis contraire.
77% des personnes favorables à un accord négocié ont affirmé avoir voté aux élections législatives de mercredi pour le Hamas, qui prône pourtant la lutte armée contre Israel et non pas la négociation pour libérer les territoires palestiniens occupés.
A cet égard, seulement 25% des personnes interrogées estiment que le Hamas devrait maintenir dans sa charte son appel à la destruction d'Israel contre 75% de l'avis contraire.
86% des personnes interrogées sont pour que Mahmoud Abbas reste à son poste de président de l'Autorité palestinienne en dépit de la cuisante défaite de son parti, le Fatah, aux élections, contre 14% qui souhaitent son départ.
Selon le sondage, 81% des Palestiniens souhaitent la mise en place d'un gouvernement d'union nationale Hamas/Fatah.
Ce soutien atteint 91% parmi les électeurs du Hamas et 66% parmi ceux du Fatah.
En outre, 40% des personnes interrogées estiment que le Hamas doit agir en priorité pour lutter contre la corruption, pour lutter contre le chômage et la pauvreté (17%) et l'amélioration de la situation sécuritaire (17%). Seulement 3% estiment que le Hamas doit oeuvrer à l'application de la charia, la loi islamique.
Enfin 72% des personnes interrogées affirment qu'ils auraient voté pour le Fatah si son chef historique Yasser Arafat était toujours en vie, 23% pour le Hamas et 5% pour d'autres mouvements.
Latentes sous Yasser Arafat, les divisons qui agitent le Fatah ont éclaté au grand jour après la mort du leader palestinien en novembre 2004.
Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 863 Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Sa marge d'erreur est de 3,5%.
Par ailleurs, la majorité des Israéliens estiment que la retentissante victoire électorale du Hamas les encourage à voter pour des partis préconisant des retraits unilatéraux en Cisjordanie, selon un sondage publié lundi par le quotidien Maariv.
Selon ce sondage, 50,4% des Israéliens se disent encouragés en ce sens par la victoire du Hamas islamiste radical qui affirme dans sa charte vouloir détruire Israël, tandis que 32,6% pensent le contraire, et 17% sont sans réponse.
Le sondage fait apparaître que 38,7% des Israéliens considèrent le Premier ministre intérimaire, Ehud Olmert, comme la personnalité la plus capable de gérer la situation actuelle, contre 28,7% le chef du Likoud (droite) Benjamin Netanyahu, et 7,5% le numéro un travailliste Amir Peretz.
D'après l'enquête, le parti centriste Kadima et le Likoud (droite) se renforcent tandis que les travaillistes enregistrent une baisse après le succès électoral du Hamas.
Kadima obtiendrait 42 mandats de députés aux élections législatives israéliennes du 28 mars (contre 41 dans un sondage antérieur), alors que le parti travailliste n'en obtiendrait plus que 19 (21) et le Likoud 16 (13).
Le Shass (orthodoxes sépharades) obtiendrait 10 sièges (10), les listes arabes 8 (8), Israkl Beteynou (russophones) 6 (6), le Judaësme unifié de la Torah (orthodoxes ashkenazes) 6 (5), l'Union nationale (extrême droite) 5 (6), Meretz (gauche laëque) 5 (6) et le Parti national religieux (colons) 3 (4).
Le sondage a été réalisé par l'Institut Téléseker dans des conditions qui n'ont pas été précisées.
AFP
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Tel Aviv gèle des fonds dus à l'Autorité palestinienne
Israël a décidé de geler des fonds dus à l'Autorité palestinienne, de peur qu'ils ne parviennent à des éléments terroristes, a indiqué le Premier ministre israélien intérimaire, Ehud Olmert.
"Cela doit être très clair, nous n'allons pas transférer des fonds qui peuvent financer des attentats terroristes contre nos civils", a indiqué M. Olmert dans des propos retransmis lundi par la radio publique israélienne.
"Nous ne voulons pas que des fonds transférés par le gouvernement israélien puissent parvenir au contrôle d'éléments meurtriers qui veulent détruire Israel (...) A ce stade, nous évaluons la situation et suivons les développements", a-t-il ajouté.
M. Olmert a tenu ces propos après une rencontre avec la Chancelière allemande Agela Merkel, qui effectue depuis dimanche une visite de deux jours en Israkl et dans les territoires palestiniens.
M. Olmert a fait allusion à une tranche de 200 millions de shekels (35 millions de dollars environ) qui devait être transférée mercredi à l'Autorité palestinienne, alors que le Hamas islamiste radical a emporté haut la main les législatives palestiniennes du 25 janvier.
Ces fonds correspondent essentiellement au produit de la TVA et des droits de douane prélevés sur les produits importés dans les territoires palestiniens et transitant par Israel.
Le Hamas, responsable de la plupart des attaques suicide anti-israéliennes durant l'Intifada, a indiqué qu'il refuse de désarmer et sa charte préconise la destruction d'Israel.
