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Une formation aux grandes ambitions

Benatiq a misé sur la proximité et les meetings pour se faire une place sous le soleil

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Le Parti travailliste a été créé en décembre 2005 par des syndicalistes et d'anciens militants de l'USFP. Parmi les fondateurs figure Abdelkrim Benatiq qui occupait le poste de secrétaire d'Etat au Commerce dans le gouvernement d'alternance (2001-2003). L'année 2006 a été consacrée à la mise en place des structures du nouveau parti qui a tenu son congrès constitutif à Fès les 14 et 15 mai 2006.
Le Parti travailliste s'est fortement impliqué dans la défense d'un code électoral plus juste.

Au même titre, d'ailleurs, qu'une douzaine de petits partis. En décembre 2006, il a rassemblé quelque 6.000 jeunes à Rabat. Un meeting qui a eu le soutien de plusieurs grands partis à travers la participation de leurs ténors. En mars 2007, le parti réalise une seconde prouesse grâce à un meeting de milliers de femmes à Rabat. Deux sorties qui le gratifieront d'une aura que d'autres formations peinent à avoir.

Dynamique, beau parleur et assidu, son secrétaire général se fait distinguer par la consistance de son discours et son optimisme à toute épreuve. «C'est en 2012 que notre projet va réellement démarrer dans la société», une phrase qui revient tel un leitmotiv dans les interventions de A. Benatiq. Quant aux moyens, ce dernier fait appel aux amis et sympathisants, souvent à titre gracieux.

Dans son discours à l'occasion du congrès régional de Safi, le 13 mai dernier, il a insisté sur l'importance de la présence sur le terrain et l'adhésion au quotidien dans toute action politique. Il a mis l'accent sur le fait que le Parti prône des idéaux nationaux. Et de souligner qu'il œuvre à redonner la confiance des citoyens dans l'action politique et à mettre fin aux pratiques et aux irrégularités qui génèrent la démission de la jeunesse de la vie politique.

En tant que petit parti, le PT multiplie les rencontres pour se construire une popularité. A ce propos, Benatiq estime que son parti est «porteur d'une mission. Celle de faire participer les Marocains à la construction d'une vie politique démocratique et saine». L'idée est de rapprocher la classe politique de son électorat. En effet, l'approche participative est une bonne manière de réconcilier les citoyens avec les urnes. Pour en venir au programme électoral, le parti a misé sur une économie socialement responsable. Une option basée sur deux piliers.

Primo, réhabiliter la classe moyenne en tant que fondement d'une société stable. Secundo, revigorer la PME/PMI, qui représente 95,6% de l'économie nationale, selon Hammad Kessal, président de la commission économique et financière du parti qu'il a rejoint, il y a quatre mois. Le vice-président de la CGEM fait ainsi son entrée dans la politique, sans déroger aux idées qu'il a toujours défendues au sein de l'organisation patronale.

Il a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité d'inverser la tendance : "l'Etat centralisateur qui définit les politiques doit basculer sur celui de facilitateur, qui améliore l'environnement de l'entreprise". D'un point de vue fonctionnel, le parti a construit son programme autour de trois principaux axes. Le premier consiste à conférer une plus forte autonomie à la région, pour qu'elle s'acquitte convenablement de son rôle de création d'infrastructures pour être plus attractive.

Le deuxième concerne l'université en tant que pôle d'excellence incontournable pour le développement des régions.
Le troisième axe concerne le privé, dans la mesure où l'entreprise doit être le principal créateur de richesses dans la région.
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Candidats sérieux

Le Parti travailliste défend les idéaux d'une gauche qui souhaite ancrer, au sein de
la société marocaine, les valeurs de liberté, d'équité et de
progrès.

Son principal cheval de bataille est de réconcilier les Marocains avec la politique en créant un débat concret, sur le terrain, et en favorisant une prise en compte des réalités quotidiennes. Le parti estime que la participation aux élections doit se faire par la présentation de candidats sérieux et efficaces.

C'est par le biais d'institutions crédibles et représentatives, et dans le respect de la Constitution que le Maroc pourra s'affirmer dans son environnement géopolitiques européen, arabe et africain, et ce, dans le respect de son histoire et de ses traditions.
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