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L'indice du coût de la vie (ICV) a enregistré au cours du mois de février, une régression de 0,1 % par rapport au mois précédent, indique le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Cette variation est le résultat de la baisse de l'indice des produits alimentaires de 0,3 % et de la stagnation de l'indice des produits non alimentaires, souligne le HCP.
L'indice du coût de la vie des deux premiers mois de l'année 2007 a enregistré une progression de 2,7 %, par rapport à la même période de l'année précédente, a relevé la même source précisant que cette évolution a concerné aussi bien l'indice des produits alimentaires (+3,3 %) que celui des produits non alimentaires (+2,2 %).
L'habitation en tête
Le communiqué note, d'autre part, qu'avec une progression de 4,2 %, le groupe «Habitation» se détache des autres groupes de produits non
alimentaires dont la progression s'inscrit dans une fourchette allant de 0,9 % pour le groupe «Loisirs et culture», à 2,3 % pour les «Transports et communications».On s'attend à ce que sur le reste de 2007, l'inflation se situe entre 2,1 % et 2,8 %.
Certaines conjoncturistes estiment que les pressions qui
se sont manifestés sur certains segments du marché du travail pourraient favoriser une orientation à la hausse des salaires.
En outre, la récente multiplication des revendications salariales alimenterait l'inflation salariale.
Pour Bank Al-Maghrib, d'importantes incertitudes demeurent sur les prix du pétrole et le tassement de l'inflation mondiale n'est pas confirmé.
Les excédents substantiels de liquidité accumulés tout au long des dernières années s'amplifieraient en 2007, renforçant d'autant le potentiel de dépenses des ménages et des entreprises.
Puissants effets sur le prix
Cette dynamique produit, selon la banque centrale, de puissants effets sur le prix des actifs boursiers et immobiliers. Rappelons que l'inflation annuelle est passée d'environ 1,5 % au dernier trimestre 2005 à plus de 3,7 % au troisième trimestre de l'année 2006.
Cette accélération est également reflétée par l'indicateur d'inflation sous-jacente qui a progressé de 3,6 %.
L'application des nouvelles augmentations des prix de l'énergie et ceux des transports au mois de septembre, conjuguée au maintien à la hausse des prix des produits frais, expliquent largement cette tendance. Reste qu'au-delà de l'effet de base lié à l'impact de l'augmentation de la TVA et de la hausse des prix domestique, l'accélération de l'inflation a résulté du dynamisme de l'activité économique opérée en 2006. Par ailleurs, des tensions se sont exercées sur les capacités de production.
L'excès de la demande par rapport aux capacités de production pourraient alimenter de nouvelles pressions inflationnistes.
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Les villes ont ainsi connu des variations allant de (-1,4 %) à (+0,2 %), les taux d'accroissement mensuels les plus élevés ont été
enregistrés à Fès (+0,2 %) et à Rabat (+0,2%) et les baisses les plus importantes, à Laâyoune (-1,4 %), Marrakech (-0,6 %), Oujda (-0,6 %) et Tanger (-0,6 %).
Cette variation est le résultat de la baisse de l'indice des produits alimentaires de 0,3 % et de la stagnation de l'indice des produits non alimentaires, souligne le HCP.
L'indice du coût de la vie des deux premiers mois de l'année 2007 a enregistré une progression de 2,7 %, par rapport à la même période de l'année précédente, a relevé la même source précisant que cette évolution a concerné aussi bien l'indice des produits alimentaires (+3,3 %) que celui des produits non alimentaires (+2,2 %).
L'habitation en tête
Le communiqué note, d'autre part, qu'avec une progression de 4,2 %, le groupe «Habitation» se détache des autres groupes de produits non
alimentaires dont la progression s'inscrit dans une fourchette allant de 0,9 % pour le groupe «Loisirs et culture», à 2,3 % pour les «Transports et communications».On s'attend à ce que sur le reste de 2007, l'inflation se situe entre 2,1 % et 2,8 %.
Certaines conjoncturistes estiment que les pressions qui
se sont manifestés sur certains segments du marché du travail pourraient favoriser une orientation à la hausse des salaires.
En outre, la récente multiplication des revendications salariales alimenterait l'inflation salariale.
Pour Bank Al-Maghrib, d'importantes incertitudes demeurent sur les prix du pétrole et le tassement de l'inflation mondiale n'est pas confirmé.
Les excédents substantiels de liquidité accumulés tout au long des dernières années s'amplifieraient en 2007, renforçant d'autant le potentiel de dépenses des ménages et des entreprises.
Puissants effets sur le prix
Cette dynamique produit, selon la banque centrale, de puissants effets sur le prix des actifs boursiers et immobiliers. Rappelons que l'inflation annuelle est passée d'environ 1,5 % au dernier trimestre 2005 à plus de 3,7 % au troisième trimestre de l'année 2006.
Cette accélération est également reflétée par l'indicateur d'inflation sous-jacente qui a progressé de 3,6 %.
L'application des nouvelles augmentations des prix de l'énergie et ceux des transports au mois de septembre, conjuguée au maintien à la hausse des prix des produits frais, expliquent largement cette tendance. Reste qu'au-delà de l'effet de base lié à l'impact de l'augmentation de la TVA et de la hausse des prix domestique, l'accélération de l'inflation a résulté du dynamisme de l'activité économique opérée en 2006. Par ailleurs, des tensions se sont exercées sur les capacités de production.
L'excès de la demande par rapport aux capacités de production pourraient alimenter de nouvelles pressions inflationnistes.
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Indices par ville
S'agissant des indices mensuels par ville, le communiqué relève une progression à Fès et Rabat et la régression la plus importante à Laâyoune.Les villes ont ainsi connu des variations allant de (-1,4 %) à (+0,2 %), les taux d'accroissement mensuels les plus élevés ont été
enregistrés à Fès (+0,2 %) et à Rabat (+0,2%) et les baisses les plus importantes, à Laâyoune (-1,4 %), Marrakech (-0,6 %), Oujda (-0,6 %) et Tanger (-0,6 %).
