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La chancelière allemande et présidente en exercice de l'UE, Angela Merkel, a appelé hier à Al-Qods à saisir "la véritable occasion de percée" dans le processus de paix au Proche-Orient.
"Le monde arabe est prêt à discuter du conflit du Proche-Orient et de ses solutions. Il y a une véritable occasion de percée que nous devons saisir", a déclaré Mme Merkel dans un discours à l'Université hébraïque d'Al-Qods qui lui a décerné un titre de docteur honoris causa.
Mme Merkel effectue une tournée au Proche-Orient pour appuyer les efforts de relance du processus de paix.
Elle s'est rendue samedi en Jordanie et est arrivée hier en Israël où elle doit rencontrer le Premier ministre Ehud Olmert.
Elle se rendra également à Ramallah, en Cisjordanie, pour s'entretenir avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
La chancelière allemande, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, souhaite tirer parti de la dynamique enclenchée au Sommet arabe de Ryad mais elle a reconnu qu'il restait de nombreux obstacles à surmonter.
Les dirigeants arabes ont relancé une offre de paix faite il y a cinq ans à Israël en échange de son retrait des territoires occupés durant la guerre de 1967, y compris la partie orientale de la Ville sainte.
Lors de sa visite en Jordanie samedi, la dirigeante allemande a exhorté le nouveau gouvernement d'union palestinien à reconnaître Israël et à renoncer à la violence, comme le lui demande le Quartet
des médiateurs internationaux pour relancer des pourparlers
de paix.
Le gouvernement formé ce mois-ci par le Fatah du président Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas a accepté de respecter les accords conclus par l'OLP et Israël.
Mais le Hamas, dont l'élection l'an dernier a entraîné un embargo occidental et notamment la suspension de l'aide européenne directe à l'Autorité palestinienne, a réitéré samedi son refus de reconnaître l'Etat juif et de renoncer à la lutte armée.
"Nous soulignons que nous ne reconnaissons pas et ne reconnaîtrons jamais le droit d'Israël à exister sur un seul pouce de territoire palestinien", a dit Faouzi Barhoum, porte-parole du mouvement.
Rompant avec la ligne de boycottage totale adoptée par Olmert, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne sont convenus samedi en Allemagne de traiter avec les membres du gouvernement d'union n'appartenant pas au Hamas.
L'entourage d'Angela Merkel a cependant précisé qu'aucune rencontre n'était prévue avec des membres du gouvernement palestinien.
Merkel a fait du redémarrage du processus de paix l'une des priorités de la présidence allemande de l'Union mais les chances de succès paraissent minces, les positions d'Abbas et d'Olmert étant jugées fragiles sur le plan intérieur. A l'occasion de sa tournée au Proche-Orient, la chancelière doit également se rendre au Liban pour y rencontrer, notamment, le Premier ministre Fouad Siniora.
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"Le bouclage sera maintenu pour des raisons de sécurité pendant les huit jours de la fête", a indiqué la porte-parole.
Dans un communiqué, l'armée a indiqué que "cette mesure ne concerne ni les journalistes, ni les médecins, le personnel médical, les cas humanitaires et les membres d'organisations non gouvernementales et humanitaires".
Le texte indique par ailleurs que des préparatifs sont en cours pour faciliter le passage entre Israël et les territoires palestiniens de milliers de fidèles chrétiens et d'hommes d'église à l'occasion des Pâques chrétiennes.
"Le monde arabe est prêt à discuter du conflit du Proche-Orient et de ses solutions. Il y a une véritable occasion de percée que nous devons saisir", a déclaré Mme Merkel dans un discours à l'Université hébraïque d'Al-Qods qui lui a décerné un titre de docteur honoris causa.
Mme Merkel effectue une tournée au Proche-Orient pour appuyer les efforts de relance du processus de paix.
Elle s'est rendue samedi en Jordanie et est arrivée hier en Israël où elle doit rencontrer le Premier ministre Ehud Olmert.
Elle se rendra également à Ramallah, en Cisjordanie, pour s'entretenir avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
La chancelière allemande, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, souhaite tirer parti de la dynamique enclenchée au Sommet arabe de Ryad mais elle a reconnu qu'il restait de nombreux obstacles à surmonter.
Les dirigeants arabes ont relancé une offre de paix faite il y a cinq ans à Israël en échange de son retrait des territoires occupés durant la guerre de 1967, y compris la partie orientale de la Ville sainte.
Lors de sa visite en Jordanie samedi, la dirigeante allemande a exhorté le nouveau gouvernement d'union palestinien à reconnaître Israël et à renoncer à la violence, comme le lui demande le Quartet
des médiateurs internationaux pour relancer des pourparlers
de paix.
Le gouvernement formé ce mois-ci par le Fatah du président Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas a accepté de respecter les accords conclus par l'OLP et Israël.
Mais le Hamas, dont l'élection l'an dernier a entraîné un embargo occidental et notamment la suspension de l'aide européenne directe à l'Autorité palestinienne, a réitéré samedi son refus de reconnaître l'Etat juif et de renoncer à la lutte armée.
"Nous soulignons que nous ne reconnaissons pas et ne reconnaîtrons jamais le droit d'Israël à exister sur un seul pouce de territoire palestinien", a dit Faouzi Barhoum, porte-parole du mouvement.
Rompant avec la ligne de boycottage totale adoptée par Olmert, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne sont convenus samedi en Allemagne de traiter avec les membres du gouvernement d'union n'appartenant pas au Hamas.
L'entourage d'Angela Merkel a cependant précisé qu'aucune rencontre n'était prévue avec des membres du gouvernement palestinien.
Merkel a fait du redémarrage du processus de paix l'une des priorités de la présidence allemande de l'Union mais les chances de succès paraissent minces, les positions d'Abbas et d'Olmert étant jugées fragiles sur le plan intérieur. A l'occasion de sa tournée au Proche-Orient, la chancelière doit également se rendre au Liban pour y rencontrer, notamment, le Premier ministre Fouad Siniora.
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Bouclage des territoires
L'armée israélienne a bouclé dans la nuit de samedi à dimanche les territoires palestiniens de Cisjordanie et Gaza pour toute la durée des fêtes de la Pâque juive qui s'achèvent le 9 avril, a annoncé une porte-parole militaire."Le bouclage sera maintenu pour des raisons de sécurité pendant les huit jours de la fête", a indiqué la porte-parole.
Dans un communiqué, l'armée a indiqué que "cette mesure ne concerne ni les journalistes, ni les médecins, le personnel médical, les cas humanitaires et les membres d'organisations non gouvernementales et humanitaires".
Le texte indique par ailleurs que des préparatifs sont en cours pour faciliter le passage entre Israël et les territoires palestiniens de milliers de fidèles chrétiens et d'hommes d'église à l'occasion des Pâques chrétiennes.
