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Amr Moussa dénonce «les manœuvres israéliennes»

Le chef de l'organisation panarabe s'exprimait lors d'une réunion des ministres des AE au Caire
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a appelé mercredi les pays arabes à s'opposer à des "tentatives" d'Israël visant, selon lui, à v

Amr Moussa dénonce «les manœuvres israéliennes»
"Nous devons nous opposer avec force et franchise aux tentatives de vider la réunion de son sens et de baisser le niveau des attentes, dont je vois le signe dans certaines déclarations israéliennes", a-t-il affirmé. Le chef de l'organisation panarabe s'exprimait à l'ouverture d'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères au siège de la Ligue au Caire. Si la conférence ne s'avère être qu'un "évènement politique vide de sens (...), cela nuira énormément aux intérêts arabes et à la situation dans la région", a estimé M. Moussa.
Les Palestiniens demandent un cadre détaillé de discussions sur les questions clés telles qu'Al-Qods, les frontières et le sort des réfugiés de 1948.

Aucune date et aucun lieu n'a été fixé pour la réunion 111110nale proposée par le président américain George W. Bush. Mais des responsables israéliens ont indiqué qu'elle pourrait avoir lieu à la mi-novembre à Washington.
Dans son communiqué final, la Ligue arabe a réclamé mercredi que la Syrie et le Liban participent à cette conférence.

La Ligue "soutient la conférence 111110nale avec la participation de toutes les parties, incluant la Syrie, le Liban et les Palestiniens, avec l'objectif de lancer des négociations directes (...) sur une solution globale du conflit arabo-israélien selon un calendrier précis", indique un communiqué des chefs de la diplomatie des pays arabes. La proposition américaine de conférence a reçu le soutien des pays arabes à l'exception de la Syrie.

Mardi, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a mis en garde contre un échec de la réunion si elle n'était pas bien préparée et si toutes les parties n'y étaient pas représentées.
"Il faut que nous puissions parvenir à un accord cadre clair, sans ambiguïtés et qui ne prête pas à des 111prétations divergentes", a dit M. Abbas. "Y aller avec des déclarations vagues conduirait à un échec retentissant que nous ne souhaitons pas", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président israélien Shimon Peres a estimé mercredi soir que les discussions entre MM. Abbas et Olmert se déroulent dans "une atmosphère encourageante".

Les discussions entre les deux dirigeants "vont de l'avant de manière régulière dans une atmosphère encourageante et ceci représente un bon début", a déclaré M. Peres au cours d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement italien Romano Prodi. MM. Olmert et Abbas se rencontrent pour discuter des questions-clés du conflit au Proche-Orient, comme celle des réfugiés et d'Al-Qods, en vue d'élaborer un document qui sera présenté à la conférence 111110nale prévue à l'automne, vraisemblablement en novembre à Washington.

"Nous sommes tous dans l'attente de la conférence de paix de novembre et nous sommes plus optimistes aujourd'hui que dans le passé car le dialogue entre Olmert et Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas) se déroule avec un grand esprit d'ouverture et de confiance réciproque", a estimé pour sa part M. Prodi.

"Nous sommes confiants que la dégradation de la situation puisse s'achever pour que l'on puisse réellement commencer à construire un avenir de paix", a ajouté le chef du gouvernement italien. Plus tôt dans la journée, le président israélien et prix Nobel de la paix a affirmé que le Hamas ne "voulait pas la paix" mais souhaitait "imposer une hégémonie religieuse au Moyen-Orient", à l'issue d'une rencontre avec le président italien Giorgio Napolitano. "Le Hamas ne veut pas la paix.

Il veut imposer une hégémonie religieuse sur tout le Moyen-Orient contre la volonté de la majorité des Arabes eux-mêmes", a-t-il affirmé.

Il s'agit du premier déplacement à l'étranger du président israélien Shimon Peres, élu le 13 juin.
Il est arrivé mercredi matin à Rome. Il devait se rendre jeudi à la résidence d'été du pape Benoît XVI à Castel Gandolfo pour une audience privée.
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Welch chez Abbas
Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est entretenu mercredi avec l'émissaire américain David Welch, venu préparer la prochaine visite dans la région de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, a-t-on appris de sources officielles. "M. Welch a informé le président Abbas que la secrétaire d'Etat Rice va venir dans la région les 18 et 19 septembre et qu'elle le verra à cette occasion", a déclaré à la presse le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat.

Outre la visite de Mme Rice, les deux hommes ont discuté de la réunion 111110nale sur le Proche-Orient prévue à l'automne à l'initiative du président américain George W. Bush, a-t-il ajouté.
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