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Le CODM réaliste

Les Meknassis prudents mais sereins

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Le CODM de Meknès appréhende la saison 2007-2008 du championnat 110nal de première division de football (GNFE-1) avec réalisme, préférant négocier ces joutes match par match et viser en fonction de ses moyens. Loin d'avoir les yeux plus gros que le ventre, les Meknassis ne manquent cependant pas d'ambition et ne comptent pas se contenter d'encaisser les coups.

Leur groupe, légèrement remanié, a démontré à maintes reprises qu'il est capable de faire mouche là où on l'attend le moins, fort en cela de l'enthousiasme et de la combativité de ses joueurs.

"Il est impossible de fixer des objectifs dès l'entame de la saison, surtout que les moyens disponibles ne le permettent pas", a affirmé à l'agence MAP l'entraîneur du CODM, Aziz El Amri. "On préfère négocier le championnat journée par journée et déterminer nos buts en fonction des circonstances et des moyens, au lieu de voir plus gros que nos propres potentiels", a-t-il dit.

Cet état d'esprit est reflété par des préparatifs d'avant saison "ordinaires" et des recrutements faits dans la sobriété, loin de la surenchère des transferts records qui a marqué le mercato estival 110nal.

"Les préparatifs, qui ont débuté le 3 août, étaient ordinaires", a fait savoir El Amri, soulignant que ses protégés ont notamment effectué des stages à Tanger (1 semaine) et à Ifrane (2 semaines).

Le montant consacré aux recrutements n'a pas été astronomique comme ce fut le cas pour certains clubs 110naux, a-t-il affirmé. Le groupe a, certes, été renforcé par plusieurs joueurs, dont Abdelkbir Mofakkir, Yassine Chergui et Atif Chehbaoui, du Kawkab de Marrakech, Jaouad Mounir (Ittihad Tanger) ou encore El Moustapha Naimi (Olympic Safi), mais l'essentiel de l'effectif est composé des joueurs confirmés du club, a relevé El Amri.

Disposant d'un seul titre du championnat 110nal (1995) et d'une coupe du Trône (1966), le club de la cité ismaïlienne semble encore une fois forcé à jouer profil bas et compter sur les succès de circonstance qui lui ont souvent permis de s'illustrer, mais pas d'assurer la continuité.
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