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A son tour, le Ghana soutient Rabat sur le Sahara

Croire que les pays africains et autres latino-américains sont des dupes, est un leurre. Ces pays commencent à se remettre à la raison en découvrant que les promesses algériennes formulées hier ne sont que de purs mensonges. Ce fait est devenu plus percep

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Celle qui s'inspire de la nécessité de parvenir à un compromis politique en déléguant de larges compétences à la population concernée dans le respect des prérogatives de la souveraineté du Royaume.

Au cours d'un entretien à Accra avec le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mohamed Nabil Benabdallah, le vice-ministre des Affaires étrangères du Ghana, Akwasi Osei Adjei, a jugé très positive l'approche marocaine et assuré que son pays soutiendra cette démarche au Conseil de sécurité de l'Onu. Il a également affirmé apprécier la proposition d'autonomie et le consensus très fort des partis politiques et des populations locales, saluant les avancées et les réformes accomplies par le Maroc et ses choix démocratiques.

Le Ghana est un des deux pays africains, siégeant au Conseil de sécurité, comme membres non permanents. Ce pays ami n'avait pas participé au dernier vote de la 4e commission, exprimant ainsi son soutien en faveur d'une solution à la question du Sahara, acceptable par toutes les parties. Position exprimée par tous les pays membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, visités jusqu'à présent par les délégations ministérielles marocaines envoyées par le Souverain.

Ces missions interviennent à la veille de la réunion du Conseil de sécurité, qui doit se prononcer avant fin octobre sur la question du Sahara, à la lumière du dernier rapport du secrétaire général de l'Organisation. Dans ce cadre, le ministre d'Etat, Abbas El Fassi, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Benaïssa, se sont entretenus, mercredi à Moscou, avec le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, ainsi qu'avec le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Igor Ivanov.

Jeudi, Mohamed El Yazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'eau et de l'environnement a également été reçu à Pékin par le ministre chinois des Affaires Etrangères, Li Zhaoxing. Il faut préciser que dans cette affaire, les rapports onusiens se ressemblent depuis le début des années 90 et n'aboutissent à aucun règlement pacifique de la question du Sahara.
L'expiration du mandat de la Minurso (forces de maintien de la paix au Sahara) relance aux Nations unies l'affrontement diplomatique qui oppose depuis plusieurs années le Maroc à l'Algérie.

Dans ce conflit, il revient à l'Onu de tirer la conséquence d'un tel blocage du moment que son origine est parfaitement identifiée. Le blocage vient évidemment de l'Algérie qui essaye, en vain, par tous les moyens de porter le coup fatal au Maroc.

Depuis la récupération du Sahara par le Maroc, conformément au droit international, notre voisin algérien n'a cessé de déployer tous les moyens pour envenimer les relations et contrarier le Maroc dans ses droits légitimes.

L'Algérie, qui a créé le polisario, a mis à la disposition de ce mouvement séparatiste notamment sa diplomatie, ses médias et des moyens faramineux pour soudoyer certains pays à reconnaître la prétendue «république sahraouie», qui ne dispose d'aucun des éléments constitutifs d'un Etat. Ce pays est revenu à la charge à l'occasion de la dernière réunion de la 4e commission des Nations unies, en procédant à un vote sur le plan «caduc» de règlement du conflit proposé par James Baker. Ce jour-là, le Maroc a remporté une victoire diplomatique sur l'Algérie.
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La Roumanie pour le projet d'autonomie au Sahara
Le projet d'autonomie des provinces du sud du Maroc, proposé par le Royaume, est "un espoir pour la paix dans la région" comme il est de nature à faire avancer le dossier du Sahara, a affirmé mercredi, à Rabat, l'ambassadeur de Roumanie au Maroc, Vasile Popovici.

Dans une déclaration à la presse, à l'issue de ses entretiens avec le président du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas), M. Khalihenna Ould Errachid, le diplomate roumain a souligné l'intérêt que porte son pays à la question du Sahara qui "préoccupe" aussi la communauté internationale.

Il a, à ce sujet, rappelé la position de son pays «qui n'a voulu être ni d'un côté ni de l'autre», mais qui reste «certainement à l'écoute des intérêts marocains».

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