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Le peuple marocain célèbre le 32e anniversaire de l'annonce de la glorieuse Marche Verte

Le 16 octobre 1975, la Cour de Justice de La Haye confirmait l'existence de liens d'allégeance entre les tribus sahariennes et le Sultan du Maroc

Le peuple marocain célèbre le 32e anniversaire de l'annonce de la glorieuse Marche Verte
Le Maroc célèbre, aujourd'hui, le 32e anniversaire de l'annonce par Feu S.M. Hassan II de l'organisation de la Marche Verte, juste après la confirmation, le 16 octobre 1975, par la Cour de Justice de La Haye de l'existence de liens d'allégeance entre les tribus sahariennes et le Sultan du Maroc. Cette confirmation répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc, pour que l'Assemblée générale onusienne puisse saisir la Cour de justice d'une requête concernant son avis consultatif sur l'aspect juridique de la situation du Sahara lors de son occupation par l'Espagne.

La Cour 111110nale de justice avait rendu son avis consultatif, stipulant que le Sahara n'avais jamais été «terra nullius» et qu'il y avait des «liens juridiques d'allégeance» entre ce territoire et le Royaume du Maroc.

Dans un discours historique prononcé pour l'occasion, le regretté Souverain avait indiqué: «Le droit a prévalu sur l'injustice et la Cour 111110nale de justice de la Haye a reconnu que le Sahara n'a jamais été une terre sans maître et confirmé qu'entre le Sahara et le Royaume du Maroc il existait, en effet, des liens juridiques et d'allégeance». Feu S.M Hassan II avait également ajouté: «Le monde entier a reconnu que le Sahara était le nôtre depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu'il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n'ont été altérés que par le colonisateur». «Il ne nous reste donc qu'à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud (…) pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères», avait souligné le regretté Souverain.

Pas moins de 350.000 volontaires, dont 10% de femmes, ont répondu à l'appel royal de rejoindre et de récupérer nos provinces du Sud.
Dans son livre «Un demi siècle dans les arcanes de la politique», le professeur Abdelhadi Boutaleb témoigne: «le chiffre de 350.000 personnes a été avancé.

Or, je sais que les marcheurs étaient au nombre de 524.000. Quand, au départ, on avait ouvert la voie aux volontaires, leur nombre avait atteint 3 millions. Ensuite, il a été envisagé de le ramener à un million et, enfin, il a été fixé à 524.000. Le Roi Hassan II a ordonné que toutes les couches de la population marocaine, des différentes villes et villages, y participent». De même, on a ouvert la voie à la participation de délégations venues de pays frères et amis.

Il y avait des volontaires de l'Arabie Saoudite, de l'Irak, du Qatar, du Koweït, de la Jordanie, du Liban, du Soudan, du Sultanat d'Oman et du Gabon. D'autres sont venus même des Etats-Unis pour représenter une organisation non gouvernementale. Ils étaient contre le colonialisme et soutenaient la libération du Sahara. Chacun hissait le drapeau de son pays. Les marcheurs portaient le Coran comme gage de paix, pour montrer que le Maroc ne partait pas pour une quelconque conquête. 500.000 exemplaires du Livre Saint ont été imprimés et distribués à l'occasion.

Sur le plan logistique, 12.000 camions et autocars, ainsi que 113 trains ont été mobilisés pour tran114er les volontaires de leurs régions d'origine à Marrakech. De là à Tarfaya, le tran114 s'est effectué par camions et autocars.

«L'homme semble oublier qu'il peut, par une simple marche pacifique, aboutir à plus des résultats que n'en obtiendrait une entreprise militaire», avait affirmé feu S.M. Hassan II, à la veille du lancement de la Marche Verte, le 6 novembre 1975. Un événement qui allait donner une nouvelle impulsion à la dynamique de l'histoire du Royaume.

Trente deux ans après cette grande épopée, le Maroc est bien chez lui dans ses provinces du Sud, appuyé en cela sur un droit historique, une identité marocaine et des liens remontant à plus de 12 siècles.
Trente deux ans après, S.M. le Roi Mohammed VI a prononcé un discours, le vendredi 12 octobre, à l'ouverture de la première session de la première année de la huitième législature, réaffirmant que «la préservation de l'unanimité autour de notre intégrité territoriale constitue, en effet, la première des causes vitales de la patrie et de la 110n, d'où la nécessité de poursuivre les efforts pour mobiliser davantage de soutien en faveur de l'initiative audacieuse et crédible que Nous avons lancée au sujet de l'autonomie, dans l'espoir de parvenir à un règlement 111110nal définitif du contentieux artificiel suscité au sujet de la marocanité de notre Sahara». En effet, l'approche marocaine a été jugée très positive par plusieurs capitales visitées par les différentes missions dépêchées par S.M. le Roi Mohammed VI auprès des pays membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité.

Tous ont été unanimes à déclarer que le projet d'autonomie des provinces du sud du Maroc, proposé par le Royaume, est «un espoir pour la paix dans la région, comme il est de nature à faire avancer le dossier du Sahara». Pendant ce temps, la diplomatie algérienne se heurte au retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de la fantomatique entité qui a élu domicile sur son propre sol.

Ces pays et autres ONG ne cessent de dénoncer les conditions déplorables dans lesquelles vivent les populations des camps de Tindouf et le traitement inhumain qui leur est infligé par les forces de sécurité du «polisario». Ils expliquent que le polisario en pleine crise constitue une menace pour la paix, la sécurité et la démocratie, non seulement au Maghreb, mais également dans le reste du monde.

Tout le monde sait que de nombreuses et graves violations sont commises par le polisario contre les populations retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf, où il n'existe pratiquement pas de liberté de circuler et où la torture est monnaie courante. Là-bas, de jeunes enfants sahraouis sont séparés de leurs familles et déportés par centaines chaque année à Cuba.

Aussi, plusieurs rapports onusiens notent que dans ces camps de la honte, la situation alimentaire demeure précaire, alors que les chefs séparatistes continuent de détourner à leur profit l'aide humanitaire 111110nale destinée aux populations civiles.
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