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La prise en charge des malades cardiaques au cœur des débats

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C'est hier que s'est ouvert à Rabat le dixième Congrès du Collège marocain interdisciplinaire du cœur et des vaisseaux réunissant plus de 500 praticiens. C'est un rendez-vous on ne peut plus important car il est la plus grande manifestation médicale de la capitale. Les principaux invités sont essentiellement des jeunes médecins venus des quatre coins du Royaume. Il ne s'agit pas de réunir que des cardiologues. En fait, c'est une nouvelle manière de concevoir les congrès médicaux et de se distinguer de ceux classiques.

L'ensemble des praticiens concernés s'intéressant au système cardiovasculaire sont invités à y participer comme, entre autres, les néphrologues, les réanimateurs et les pneumologues. Via cette rencontre, on vise à inculquer la dimension interdisciplinaire aux générations montantes des médecins.

Cette année, on a choisi une multitude de thèmes. Il n'y a pas que l'aspect scientifique qui prévaut. Le volet social est présent. Les professionnels poseront nombre de questions importantes : quel est le rôle des ONG locales dans la prise en charge des malades cardiaques ? Comment la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires contribue-t-elle à la prise en charge des patients cardiaques démunis ? Quel est l'état des lieux de la prise en charge des maladies cardio-vasculaires pour les pays émergents ? Ces questions sont légitimes car les opérations chirurgicales cardiovasculaires s'avèrent très coûteuses au Maroc. De ce fait, bon nombre de patients souffrent dans l'anonymat. Les dépenses de santé sont exorbitantes. Les moyens de plusieurs patients sont limités.

Au Maroc, les soins existent déjà. «Le rôle du congrès est de réfléchir à chaque fois au meilleur possible, à la possibilité la moins chère pour tel ou tel patient. Il faut que le médecin adapte son savoir à la situation sociale du malade.», explique le professeur Adil Bensouda, secrétaire général du Collège marocain interdisciplinaire du cœur et des vaisseaux.

Il faut réfléchir à la manière de régler la facturation de ces malades et de leur offrir les soins appropriés. Parfois un certain nombre d'organismes internationaux prennent régulièrement des enfants marocains pour se faire opérer à l'étranger même si les opérations au Maroc sont de loin moins chères qu'à l'étranger.

Par ailleurs, un autre point tient à cœur des organisateurs vu l'approche du mois sacré : «Cœur et ramadan à la lueur des directives religieuses».
D'autres sujets plus scientifiques sont inscrits à l'ordre du congrès : rôle du scanner multibarrette dans les vascularités, bilan de prégreffe rénale : évaluation cardiovasculaire, les complications cardiovasculaires chez le transplanté rénal, chirurgie carotidienne sous anesthésie locorégionale…
Les travaux se terminent aujourd'hui. Le dernier sujet est «Work shop les facteurs de risque cardiovasculaire». Il sera traité par Loïc Guillevin venu de Paris.
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