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Cette notion est à différencier de la civilité, sous peine de confondre vertu privée et vertu publique, respect des codes du "savoir-vivre" et conscience politique. Cette dernière se définit par le respect des règles du «bien-vivre»; elle relève des rapports entre sujets dans la sphère privée. Par contre, le civisme est le respect et le dévouement à l'égard de la "chose publique". Il relève de la sphère publique. Il est ainsi essentiel de savoir qu'il désigne le respect du citoyen pour la collectivité au sein de laquelle il vit et de ses conventions, dont notamment la loi.
Néanmoins, les gens qui manquent de civisme au Maroc sont nombreux. L'école, les parents, les médias n'ont rien pu changer à leur attitude irrespectueuse des autres. Avec un je-m'en-foutisme radical, ils se soulagent, à peine cachée derrière un mur. Ils jettent des ordures partout, même quand des poubelles sont mises à leur disposition. Ils crachent là où ils veulent et dégoûtent ceux qui les regardent. La pollution causée par ces actes inciviques est visible dans la majorité des villes marocaines, grandes ou petites Hormis les plaintes désapprobatrices de ceux qui en souffrent, les pollueurs sont rarement punis, ce qui ne fait qu'aggraver le problème.
Malgré les campagnes de sensibilisation déjà menées pour lutter contre ces actes, et malgré les efforts fournis (les grands budgets alloués à l'installation des poubelles), il reste beaucoup d'actions à faire pour que le civisme au Maroc devienne un réflexe de tout un chacun. Selon le professeur Abdelkrim Belhaj, «l'incivisme n'est pas inné, c'est un comportement acquis.
C'est une défaillance sociale, un manque de conscience. L'adéquation entre les valeurs transmises et la reproduction des actes est très étroite car les citoyens reproduisent les faits et les gestes enregistrés dans leurs mémoire sans en être conscients», et il explique que «c'est une question d'éducation non seulement au sein de la famille mais aussi au niveau de l'école qui est pratiquement démissionnaire ».
Salim Abdel Ilah, professeur dans l'enseignement publique, suggère que «l'éducation aux valeurs civiques soit approchée en premier lieu à l'école, car elle compte parmi les institutions sociales les plus importantes et les plus formatrices.» Il précise, qu'«un grand rôle incombe aux établissements scolaires pour susciter des relations saines entre les individus d'une part et les relations entre ces individus et les institutions de la société d'autres part». En effet, il s'agit de la gestion et de l'organisation des affaires sociales et de la promotion des aspects relationnels et communicationnels entre les constituants de la société, cette communication devrait obligatoirement passer par la sensibilisation.
Le professeur Belhaj en est tout à fait d'accord : «Redynamiser la sensibilisation est le meilleur moyen qui puisse exister. En plus des efforts déployés par les responsables de la ville, les ONG doivent aussi fournir plus d'efforts en matière d'actions sociales. La réglementation accompagnée de la sensibilisation ne peuvent qu'avoir de bons résultats à long terme, c'est ainsi qu'on pourrait lutter contre l'idée: (au diable ce qui n'est pas à moi !)»
Pour conclure, il faut dire que le renforcement et le développement des comportements civiques passent par le renforcement de l'éducation aux valeurs, à la culture des droits de l'Homme et à la citoyenneté. Les orientations éducatives des manuels scolaires doivent élaborer de manière claire des concepts tels que la dignité, l'égalité et le respect du droit de l'autre.
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En fait, les spots de sensibilisation diffusés par Afak participent à modifier les comportements des populations favorables au développement même des catégories analphabètes.
Son objectif est d'encourager les bonnes attitudes, applaudir le civisme et la conscience citoyenne et aider à réhabiliter les valeurs éthiques. En 2006, cette association a lancé une importante campagne sous le thème « Les 10 engagements citoyens ». Cette année, elle œuvre pour sensibiliser la jeunesse aux prochaines élections.
Par ailleurs, le Conseil supérieur de l'enseignement, à son tour, avait organisé le mois de mai dernier un colloque national sous le thème "Ecole et civisme".
L'intérêt pour le rôle du système national de l'éducation et de la formation dans la promotion du comportement civique s'explique par l'adhésion du Maroc aux valeurs universelles de droit qui garantissent le respect des droits humains, le respect de la dignité des individus, de liberté et d'égalité de tous et de tolérance.
Néanmoins, les gens qui manquent de civisme au Maroc sont nombreux. L'école, les parents, les médias n'ont rien pu changer à leur attitude irrespectueuse des autres. Avec un je-m'en-foutisme radical, ils se soulagent, à peine cachée derrière un mur. Ils jettent des ordures partout, même quand des poubelles sont mises à leur disposition. Ils crachent là où ils veulent et dégoûtent ceux qui les regardent. La pollution causée par ces actes inciviques est visible dans la majorité des villes marocaines, grandes ou petites Hormis les plaintes désapprobatrices de ceux qui en souffrent, les pollueurs sont rarement punis, ce qui ne fait qu'aggraver le problème.
Malgré les campagnes de sensibilisation déjà menées pour lutter contre ces actes, et malgré les efforts fournis (les grands budgets alloués à l'installation des poubelles), il reste beaucoup d'actions à faire pour que le civisme au Maroc devienne un réflexe de tout un chacun. Selon le professeur Abdelkrim Belhaj, «l'incivisme n'est pas inné, c'est un comportement acquis.
C'est une défaillance sociale, un manque de conscience. L'adéquation entre les valeurs transmises et la reproduction des actes est très étroite car les citoyens reproduisent les faits et les gestes enregistrés dans leurs mémoire sans en être conscients», et il explique que «c'est une question d'éducation non seulement au sein de la famille mais aussi au niveau de l'école qui est pratiquement démissionnaire ».
Salim Abdel Ilah, professeur dans l'enseignement publique, suggère que «l'éducation aux valeurs civiques soit approchée en premier lieu à l'école, car elle compte parmi les institutions sociales les plus importantes et les plus formatrices.» Il précise, qu'«un grand rôle incombe aux établissements scolaires pour susciter des relations saines entre les individus d'une part et les relations entre ces individus et les institutions de la société d'autres part». En effet, il s'agit de la gestion et de l'organisation des affaires sociales et de la promotion des aspects relationnels et communicationnels entre les constituants de la société, cette communication devrait obligatoirement passer par la sensibilisation.
Le professeur Belhaj en est tout à fait d'accord : «Redynamiser la sensibilisation est le meilleur moyen qui puisse exister. En plus des efforts déployés par les responsables de la ville, les ONG doivent aussi fournir plus d'efforts en matière d'actions sociales. La réglementation accompagnée de la sensibilisation ne peuvent qu'avoir de bons résultats à long terme, c'est ainsi qu'on pourrait lutter contre l'idée: (au diable ce qui n'est pas à moi !)»
Pour conclure, il faut dire que le renforcement et le développement des comportements civiques passent par le renforcement de l'éducation aux valeurs, à la culture des droits de l'Homme et à la citoyenneté. Les orientations éducatives des manuels scolaires doivent élaborer de manière claire des concepts tels que la dignité, l'égalité et le respect du droit de l'autre.
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Actifs pour le civisme
Afak fait partie des rares associations qui oeuvrent pour le civisme au Maroc. Axant ses actions sur des thèmes bien choisis, elle travaille sur la sensibilisation via les médias.En fait, les spots de sensibilisation diffusés par Afak participent à modifier les comportements des populations favorables au développement même des catégories analphabètes.
Son objectif est d'encourager les bonnes attitudes, applaudir le civisme et la conscience citoyenne et aider à réhabiliter les valeurs éthiques. En 2006, cette association a lancé une importante campagne sous le thème « Les 10 engagements citoyens ». Cette année, elle œuvre pour sensibiliser la jeunesse aux prochaines élections.
Par ailleurs, le Conseil supérieur de l'enseignement, à son tour, avait organisé le mois de mai dernier un colloque national sous le thème "Ecole et civisme".
L'intérêt pour le rôle du système national de l'éducation et de la formation dans la promotion du comportement civique s'explique par l'adhésion du Maroc aux valeurs universelles de droit qui garantissent le respect des droits humains, le respect de la dignité des individus, de liberté et d'égalité de tous et de tolérance.
