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On ne peut plus en douter ! Le mal est douloureux et profond. Subi et éprouvé quotidiennement, il ne peut laisser insensibles les habitants et les visiteurs. «Yeux fermés et nez bouché» s'il vous plaît ! Sans cela, restez chez vous, plutôt que d'oser vous aventurer dehors. Les détritus amoncelés tout au long des chaussées défoncées ne cessent de gagner chaque jour, du terrain.
Des poubelles publiques traînant, depuis des jours et des jours avec leurs déchets putréfiés. La laideur des ordures ménagères, les odeurs nauséabondes et la pollution provenant de la sucrerie (usine Cosumar) qui s'en dégagent envahissent l'espace. Pas un coin et un recoin ni échappent à cette invasion, si bien, qu'i n'y en a que pour les saletés. L'état défectueux des principales artères de la municipalité de Sidi Bennour est devenu la honte de cette malheureuse ville.
Les énormes budgets débloqués à chaque fois par la municipalité pour l'aménagement de ses artères, ont été absorbés sans pouvoir servir à grand-chose. Images désolantes et choquantes, au vu et au su d'un Conseil municipal paralysé et incapable de faire quoi que ce soit pour éviter la dégradation progressive de l'un des plus grands souks hebdomadaires du Royaume. Un souk juxtaposant ironiquement une ferraille. Chaque samedi et mardi, les citoyens sont inlassablement confrontés à l'anarchie totale occasionnée sans répit par l'invasion massive de toute une armée : camions tracteurs, chariots, charrettes et bestiaux.
Une redoutable armée de rustres, venus de partout et nulle part, causant sur leur passage, désordre, pollution, gêne la circulation et cause bien d'autres méfaits néfastes sur l'environnement, l'écosystème, la santé et l'hygiène des habitants.
Autre situation jugée alarmante et scandaleuse, les abattoirs, très sales et très mal organisés.
Un centre qui mérite un tout autre sort que celui qu'il endure actuellement ! Abandonné et livré à lui-même, ainsi que sa population, son état se dégrade et se détériore chaque jour. Ceci, sans que les autorités n'interviennent pour éviter cette catastrophe.
Pourtant, feu S.M. le Roi Hassan II, s'adressant le 30 octobre 1996 à son ministre de l'intérieur de l'époque, à propos de la propreté des villes avait dit : «Nous t'adressons la présente lettre afin que tu prennes les mesures urgentes et efficaces, parallèlement à l'action entreprise actuellement par les collectivités locales, pour atteindre l'objectif escompté, assurer le succès et susciter l'enthousiasme que Nous attendons dans ce domaine entre notre administration et les élus parmi nos sujets».
Le programme a été fixé, il y a longtemps de cela. Reste alors sa réalisation, qui nécessite une mobilisation de tous, afin de rehausser cette ville, capitale agricole des Doukkala au rang qui lui sied.n
REPÈRES
Le souk rural dit «Atlat»
> le souk est planté
en plein milieu urbain
Il juxtapose ironiquement une ferraille et chaque mardi et samedi, les Doukkalis sont inlassablement confrontés à l'invasion massive d'une véritable artillerie : camions, tracteurs, chariots, charrettes et bestiaux.
> Véritable décharge publique
En plus, «Atlat» devient, le long de la semaine, une véritable décharge publique, voire un milieu fertile pour la prolifération des maladies, microbes, insectes et bestioles. De l'eau croupissante et des monticules de pierres, de déchets, de boue et d'eaux usées se forment ici et là. Sans compter les odeurs fétides qui se dégagent de ces ordures éparpillées.
> Une situation alarmante pour l'environnement
Aucune action de propreté n'a jamais été menée ou faite dans le souk. Ce souk pollué contribue à la dégradation de l'environnement et présente un réel danger pour la santé. Vraiment, il y a de quoi s'inquiéter.
Des poubelles publiques traînant, depuis des jours et des jours avec leurs déchets putréfiés. La laideur des ordures ménagères, les odeurs nauséabondes et la pollution provenant de la sucrerie (usine Cosumar) qui s'en dégagent envahissent l'espace. Pas un coin et un recoin ni échappent à cette invasion, si bien, qu'i n'y en a que pour les saletés. L'état défectueux des principales artères de la municipalité de Sidi Bennour est devenu la honte de cette malheureuse ville.
Les énormes budgets débloqués à chaque fois par la municipalité pour l'aménagement de ses artères, ont été absorbés sans pouvoir servir à grand-chose. Images désolantes et choquantes, au vu et au su d'un Conseil municipal paralysé et incapable de faire quoi que ce soit pour éviter la dégradation progressive de l'un des plus grands souks hebdomadaires du Royaume. Un souk juxtaposant ironiquement une ferraille. Chaque samedi et mardi, les citoyens sont inlassablement confrontés à l'anarchie totale occasionnée sans répit par l'invasion massive de toute une armée : camions tracteurs, chariots, charrettes et bestiaux.
Une redoutable armée de rustres, venus de partout et nulle part, causant sur leur passage, désordre, pollution, gêne la circulation et cause bien d'autres méfaits néfastes sur l'environnement, l'écosystème, la santé et l'hygiène des habitants.
Autre situation jugée alarmante et scandaleuse, les abattoirs, très sales et très mal organisés.
Un centre qui mérite un tout autre sort que celui qu'il endure actuellement ! Abandonné et livré à lui-même, ainsi que sa population, son état se dégrade et se détériore chaque jour. Ceci, sans que les autorités n'interviennent pour éviter cette catastrophe.
Pourtant, feu S.M. le Roi Hassan II, s'adressant le 30 octobre 1996 à son ministre de l'intérieur de l'époque, à propos de la propreté des villes avait dit : «Nous t'adressons la présente lettre afin que tu prennes les mesures urgentes et efficaces, parallèlement à l'action entreprise actuellement par les collectivités locales, pour atteindre l'objectif escompté, assurer le succès et susciter l'enthousiasme que Nous attendons dans ce domaine entre notre administration et les élus parmi nos sujets».
Le programme a été fixé, il y a longtemps de cela. Reste alors sa réalisation, qui nécessite une mobilisation de tous, afin de rehausser cette ville, capitale agricole des Doukkala au rang qui lui sied.n
REPÈRES
Le souk rural dit «Atlat»
> le souk est planté
en plein milieu urbain
Il juxtapose ironiquement une ferraille et chaque mardi et samedi, les Doukkalis sont inlassablement confrontés à l'invasion massive d'une véritable artillerie : camions, tracteurs, chariots, charrettes et bestiaux.
> Véritable décharge publique
En plus, «Atlat» devient, le long de la semaine, une véritable décharge publique, voire un milieu fertile pour la prolifération des maladies, microbes, insectes et bestioles. De l'eau croupissante et des monticules de pierres, de déchets, de boue et d'eaux usées se forment ici et là. Sans compter les odeurs fétides qui se dégagent de ces ordures éparpillées.
> Une situation alarmante pour l'environnement
Aucune action de propreté n'a jamais été menée ou faite dans le souk. Ce souk pollué contribue à la dégradation de l'environnement et présente un réel danger pour la santé. Vraiment, il y a de quoi s'inquiéter.
