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Renforcer la transparence sur les marchés financiers

Merkel et Sarkozy ont signé une déclaration commune
Après les turbulences des dernières semaines, Paris et Berlin misent sur une initiative européenne pour renforcer la transparence sur les marchés financiers. L'Union européenne (UE) doit dire c

Renforcer la transparence sur les marchés financiers

Mme Merkel et M. Sarkozy ont signé une déclaration commune où ils invitent la présidence portugaise du Conseil européen à se saisir du dossier.

La France et l'Allemagne estiment, en particulier, qu'il est nécessaire de renforcer la transparence en ce qui concerne les fonds spéculatifs ("hedge funds") et les agences de notation, auxquelles il revient d'apprécier la solvabilité des emprunteurs.
"Nous voulons en faire une priorité de premier ordre",
a déclaré Mme Merkel. Les marchés financiers "doivent faire preuve d'un meilleur comportement éthique", et les spéculateurs ne doivent pas pouvoir détruire le système financier 111110nal, a ajouté M. Sarkozy.

La chancelière allemande et le président français vont demander aux ministres de l'Economie et des Finances européens d'élaborer des propositions sur les moyens qu'a l'Europe de se protéger des fonds spéculatifs.

Il s'agit de flanquer la stratégie de Lisbonne, qui vise à faire de l'Europe la zone économique la plus dynamique et la plus compétitive au monde d'ici à 2010, d'une dimension de politique extérieure. Les propositions des ministres serviront de base de discussion lors du prochain sommet européen.

La chancelière Angela Merkel a, par ailleurs, approuvé l'idée de créer un "Conseil des sages", lancée par Nicolas Sarkozy lors de la conférence des ambassadeurs il y a deux semaines, à Paris. Il s'agirait d'un conseil d'experts appelé à réfléchir sur l'avenir de l'UE.
Un tel conseil pourrait formuler des propositions sur la future structure de l'Union européenne "dans deux ans", a suggéré la chancelière Angela Merkel. Il élaborerait une vision de l'Europe sur les 30 prochaines années.

Il ne pourrait pas, pour cette raison, se mettre au travail avant les élections européennes de 2009. Il ne serait composé d'aucun responsable politique en activité, a ajouté Mme Merkel.
La chancelière allemande et le président français entendent présenter cette idée à leurs partenaires européens.

Au cours de cet entretien informel, ancré dans le processus de rencontres franco-allemandes régulières dites "de Blaesheim", Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont également évoqué des questions de politique étrangère, de politique industrielle et de coopération bilatérale.

Paris et Berlin veulent continuer à développer la collaboration franco-allemande en matière d'intégration. Lors du prochain conseil des ministres franco-allemand, qui
se tiendra à Berlin en novembre, la chancelière et le président se rendront dans une école pour discuter d'intégration avec des personnes concernées.
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Refonte du capital de Areva

La présidence française a engagé une "réflexion stratégique à long terme" sur la filière énergétique portant sur une éventuelle refonte du capital groupe nucléaire Areva, a indiqué hier le porte-parole de M. Sarkozy, David Martinon.

De son côté, le ministère de l'Economie a rapporté qu'il étudiait "toutes les options" concernant le leader mondial du nucléaire civil, dont le quotidien Les Echos affirme qu'il pourrait être rapproché du groupe industriel Alstom.

"Je confirme que nous réfléchissons à l'avenir de la filière énergétique. C'est une réflexion stratégique à long terme mais il n'y a pas d'urgence", a affirmé M. Martinon.

"A la demande du Président de la République et du Premier ministre, le ministère de l'Economie regarde toutes les options concernant Areva", a déclaré hier à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Economie, en ajoutant qu'il "n'y avait pas de calendrier" arrêté.

Alstom, grand rival de l'allemand Siemens, est lui-même présent à hauteur de 34% dans le capital d'Areva NP, filiale réacteurs d'Areva.
En juillet, l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche avait affirmé que le président Sarkozy souhaitait que Siemens sorte du capital d'Areva NP, pour ensuite fusionner Areva avec Alstom et le groupe diversifié Bouygues.

Dans une note transmise début août aux pouvoirs publics, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), principal actionnaire d'Areva, envisageait cette hypothèse de marier Areva et Alstom.
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