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La SBVC change de dimension

Des performances au terme de la stratégie «Future 2006»

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La Société gestionnaire de la Bourse de Casablanca revient de très loin. Après avoir subi de plein fouet les contrecoups d'un marché en léthargie (2001-2003), celle-ci est parvenue à sortir du creux de la vague. Une nette amélioration de ses résultats s'est fait ressentir à partir de 2005. Une année après, au terme de sa stratégie de développement tracée pour la période 2004-2006, elle savoure une belle performance.

Le chiffre d'affaires, à 141,8 millions de dirhams, a bondi de 77,5% par rapport à 2005. Le résultat d'exploitation, pour sa part, s'est nettement apprécié par comparaison à son niveau d'il y a une année. Il a gagné 172% à 79,8 millions de dirhams. Il s'est ensuit que le résultat net a progressé de 76% à 53,4 millions de dirhams. Les fonds propres ne sont pas en reste. A 268,1 millions de dirhams, ils ont pris 23,6% par rapport à 2005.

Des résultats de bonne facture qui ne sont pas le fruit du hasard. Il a fallu tracer une véritable feuille de route, la stratégie «Future 2006» qui a consisté à fixer des objectifs chiffrés répartis en trois principaux points. Il s'agit de l'élargissement du nombre de sociétés cotées, du développement de la liquidité et de la création d'un marché à terme des taux.

Les efforts déployés, à ce titre, se sont effectivement traduits par des réalisations éloquentes, notamment l'inscription de nouvelles sociétés à la cote, dont 10 rien qu'en 2006, le développement technique de la cote, la promotion du marché boursier et le relifting de l'identité visuelle de la Bourse.

Quant au marché à terme, sa mise en place effective pourrait avoir lieu avant la fin de l'année. Toutes les conditions de marché sont réunies, à savoir une liquidité suffisante sur le marché des sous-jacents, un besoin réel de la part des investisseurs et un niveau de technicité adéquat de la part des intervenants.

Reste à signaler que c'est en octobre 2000 que la Bourse est passée à la configuration actuelle de gestion duale à directoire et conseil de surveillance. La mutation ne s'est pas faite sans avoir influencé la stratégie de la société gestionnaire. Cela a coïncidé avec la nomination, en février 2001, de Driss Bencheikh comme président du directoire de la Bourse des valeurs. Durant cette phase, plus précisément le 17 avril 2001, le conseil de surveillance a validé un plan de développement étalé sur 3 ans.

Ce plan était sensé permettre à la Bourse des valeurs de Casablanca de redorer son blason en redonnant confiance aux investisseurs particuliers et en incitant les institutionnels, aussi bien nationaux qu'étrangers, à renouer avec la place.

Néanmoins, en dépit de tous les efforts de modernisation, la léthargie avait toujours marqué la place casablancaise. Les petits porteurs ont déserté la Bourse suite à la baisse des cours. Ainsi, il a fallu travailler sur plusieurs aspects, dont notamment la réglementation (CDVM, Bourse et Maroclear) et les mouvements de privatisation.
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Plan de développement

Ce plan de développement 2001-2003 a été bâti autour de six grands axes : développer l'actionnariat des particuliers, renforcer la base des investisseurs institutionnels domestiques, optimiser l'accès aux investissements étrangers, faciliter et encourager la cotation en Bourse, améliorer le rapport coût/efficacité des intermédiaires et organiser le marché des instruments de couverture.

Concernant ce plan triennal, il a été relevé que la principale réalisation est d'ordre technique : négociation délocalisée, dénouement en j+3, marché de blocs automatisé, nouveaux services (wap, sms, site web…).
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