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L'heure est au bilan. A l'occasion du deuxième anniversaire du lancement de l'INDH, qui sera célébré en mai 2007, le centre social de Tit Mellil, créé en 1999 et qui accueille 502 personnes, a préparé un rapport de synthèse sur les différentes réalisations faites entre mai 2005 et fin 2006.
«Début 2006, le centre a bénéficié dans le cadre de l'INDH et du programme national de la précarité et d'urgence d'un budget de 2.500.000 DH pour la mise à niveau du centre», explique Abdelkrim Sebbar, directeur général du centre social de Tit Mellil.
Ainsi, en partenariat avec l'association de soutien du centre social de Tit Melill, les réalisations ont porté principalement sur la mise à niveau des structures de base et sur la qualification sociale des résidents afin d'offrir à chacun l'intégration qui lui convient, à savoir une intégration soit familiale, soit économique, soit sociale ou institutionnelle.
Cette mise à niveau a donc permis en 2005 la construction de deux nouveaux pavillons qui ont été équipés en totalité et le carrelage des espaces et des trottoirs du centre. «L'association a participé à hauteur de 450.000 DH, somme qui a été destinée à l'entretien de la cuisine et la salle d'animation, l'acquisition du matériel de restauration et d'hygiène, le forage d'un puits et l'équipement du bureau de permanence», affirme Abdelkrim Sebbar.
Quant aux réalisations au niveau des services offerts aux résidents, pour la première fois, chacun d'eux possède sa propre fiche signalétique. Dès son arrivée au centre, il est accueilli, hébergé et auditionné. «En 2006, 5.083 personnes ont été transférées au centre. Il s'agit en grande majorité de mendiants, de SDF et de malades mentaux. Aussi, pendant les périodes de grande affluence, entre décembre et mai, nous renforçons nos équipes, afin d'offrir un accueil de qualité.
C'est d'ailleurs pour cette raison que nous ne faisons plus de l‘écoute mais de l'audition. Il ne s'agit plus d'écouter la personne mais de véritablement lui prêter attention, la questionner pour obtenir plus d'informations afin de pouvoir lui offrir la meilleure intégration qui soit. Déjà en 2005, 190 personnes ont été intégrées au sein de leur famille, 42 enfants et jeunes ont été orientés vers SOS Villages d'enfants d'El Jadida, le centre de Aïn Chock, Sidi Bernoussi, Moulay Driss et l'association Ibnou Sabil.
Et 26 personnes ont bénéficié de l'intégration économique», souligne Abdelkrim Sebbar. Quant aux handicapés mentaux, suite à une décision du procureur, le centre peut aujourd'hui assurer leur hébergement. Mais cela ne concerne que les personnes sans famille, sans ressources…»
L'apport de l'association dans le cadre de la mise à niveau de la qualification des résidents est également important.
En effet, entre 2005 et 2006, cinq personnes ont été inscrites à l'état-civil, 42 ont pu obtenir leur carte d'identité nationale et une personne a eu son passeport, tandis que 10 actes de mariages ont été établis. «Et dans le cadre de la vulgarisation de la CIN, 49 personnes ont également bénéficié gratuitement de la délivrance de leur CIN. En parallèle, nous organisons, en partenariat avec l'association, des activités d'animation sociale, sportive et culturelle. Nous assurons également le suivi médical de tous nos résidents», poursuit Abdelkrim Sebbar.
Et pour donner aux plus jeunes résidents, âgés entre 16 et 25 ans, des chances de réintégrer la société et de pouvoir s'en sortir financièrement, le centre a mis en place des ateliers de formation professionnelle, et ce dans le cadre d'un partenariat avec le ministère du développement social.
Ainsi, 19 personnes participent à l'atelier coiffure, 34 font de la couture, et 34 autres sont formées à la tapisserie.
«Fin mai 2007, les bénéficiaires de l'atelier coiffure passeront leur examen final. Tous les cours sont théoriques et pratiques et sont assurés par des formateurs de l'Entraide nationale et de l'OFPPT», précise Abdelkrim Sebbar.
En d'autres termes, après deux ans de travail acharné, le centre de Tit Mellil a vraisemblablement réussi
sa mise à niveau en temps
voulu.
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Quatre enquêteurs sociaux ont déjà été affectés aux unités d'assistance mobile dans le cadre de la lutte contre la mendicité.
Par ailleurs, l'année 2007 sera également consacrée au renforcement du partenariat avec l'association de soutien du centre social de Tit Mellil afin de créer une salle de lecture et d'informatique et de construire une mosquée.
Les équipements seront également améliorés grâce à la création d'une buanderie industrielle et d'un réfectoire et à l'aménagement de terrains de sport.
«Début 2006, le centre a bénéficié dans le cadre de l'INDH et du programme national de la précarité et d'urgence d'un budget de 2.500.000 DH pour la mise à niveau du centre», explique Abdelkrim Sebbar, directeur général du centre social de Tit Mellil.
Ainsi, en partenariat avec l'association de soutien du centre social de Tit Melill, les réalisations ont porté principalement sur la mise à niveau des structures de base et sur la qualification sociale des résidents afin d'offrir à chacun l'intégration qui lui convient, à savoir une intégration soit familiale, soit économique, soit sociale ou institutionnelle.
Cette mise à niveau a donc permis en 2005 la construction de deux nouveaux pavillons qui ont été équipés en totalité et le carrelage des espaces et des trottoirs du centre. «L'association a participé à hauteur de 450.000 DH, somme qui a été destinée à l'entretien de la cuisine et la salle d'animation, l'acquisition du matériel de restauration et d'hygiène, le forage d'un puits et l'équipement du bureau de permanence», affirme Abdelkrim Sebbar.
Quant aux réalisations au niveau des services offerts aux résidents, pour la première fois, chacun d'eux possède sa propre fiche signalétique. Dès son arrivée au centre, il est accueilli, hébergé et auditionné. «En 2006, 5.083 personnes ont été transférées au centre. Il s'agit en grande majorité de mendiants, de SDF et de malades mentaux. Aussi, pendant les périodes de grande affluence, entre décembre et mai, nous renforçons nos équipes, afin d'offrir un accueil de qualité.
C'est d'ailleurs pour cette raison que nous ne faisons plus de l‘écoute mais de l'audition. Il ne s'agit plus d'écouter la personne mais de véritablement lui prêter attention, la questionner pour obtenir plus d'informations afin de pouvoir lui offrir la meilleure intégration qui soit. Déjà en 2005, 190 personnes ont été intégrées au sein de leur famille, 42 enfants et jeunes ont été orientés vers SOS Villages d'enfants d'El Jadida, le centre de Aïn Chock, Sidi Bernoussi, Moulay Driss et l'association Ibnou Sabil.
Et 26 personnes ont bénéficié de l'intégration économique», souligne Abdelkrim Sebbar. Quant aux handicapés mentaux, suite à une décision du procureur, le centre peut aujourd'hui assurer leur hébergement. Mais cela ne concerne que les personnes sans famille, sans ressources…»
L'apport de l'association dans le cadre de la mise à niveau de la qualification des résidents est également important.
En effet, entre 2005 et 2006, cinq personnes ont été inscrites à l'état-civil, 42 ont pu obtenir leur carte d'identité nationale et une personne a eu son passeport, tandis que 10 actes de mariages ont été établis. «Et dans le cadre de la vulgarisation de la CIN, 49 personnes ont également bénéficié gratuitement de la délivrance de leur CIN. En parallèle, nous organisons, en partenariat avec l'association, des activités d'animation sociale, sportive et culturelle. Nous assurons également le suivi médical de tous nos résidents», poursuit Abdelkrim Sebbar.
Et pour donner aux plus jeunes résidents, âgés entre 16 et 25 ans, des chances de réintégrer la société et de pouvoir s'en sortir financièrement, le centre a mis en place des ateliers de formation professionnelle, et ce dans le cadre d'un partenariat avec le ministère du développement social.
Ainsi, 19 personnes participent à l'atelier coiffure, 34 font de la couture, et 34 autres sont formées à la tapisserie.
«Fin mai 2007, les bénéficiaires de l'atelier coiffure passeront leur examen final. Tous les cours sont théoriques et pratiques et sont assurés par des formateurs de l'Entraide nationale et de l'OFPPT», précise Abdelkrim Sebbar.
En d'autres termes, après deux ans de travail acharné, le centre de Tit Mellil a vraisemblablement réussi
sa mise à niveau en temps
voulu.
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Plan d'action 2007
Pour l'année 2007, le centre de Tit Mellil dispose d'un budget de 8 millions de DH pour assurer son bon fonctionnement et former son personnel. Ainsi, 22 personnes bénéficieront d'une formation spécialisée en gestion et éducation, 7 personnes, à savoir la direction, les surveillants généraux et les assistants sociaux, seront formées pour l'action sociale et la gestion des institutions.Quatre enquêteurs sociaux ont déjà été affectés aux unités d'assistance mobile dans le cadre de la lutte contre la mendicité.
Par ailleurs, l'année 2007 sera également consacrée au renforcement du partenariat avec l'association de soutien du centre social de Tit Mellil afin de créer une salle de lecture et d'informatique et de construire une mosquée.
Les équipements seront également améliorés grâce à la création d'une buanderie industrielle et d'un réfectoire et à l'aménagement de terrains de sport.
