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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Interview : Jamal Aghmani

L'image de l'Anapec est en train de changer avec l'expérience ibérique

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Quel bilan faites-vous aujourd'hui de l'opération de placement à l'international menée par l'Anapec?

Je peux dire que le bilan de la dernière opération est très positif, en plus du fait qu'il a enregistré un taux de retour culminant à 90%.
Chose qui nous a permis, cette année, d'arriver à placer 12.000 personnes dans
des emplois saisonniers en Espagne, en plus d'une demande qui vient d'être formulée, afin d'augmenter ce contingent de 5.000 autres personnes, ce qui nous fait un total de 17.000 emplois.

Je peux aussi dire que l'image de l'Anapec est en train de changer, vu que l'expérience avec l'Espagne a été prise comme modèle lors de la réunion sur la migration légale tenue récemment au Portugal, et à laquelle ont
participé les pays du pourtour méditerranéen.
De là à dire que sommes en phase d'ouvrir de nouvelles perspectives vers d'autres pays.

Justement, l'Espagne accapare à elle seule près de 90% du nombre total des travailleurs saisonniers. Est-ce là un défaut de prospection de la part de l'Anapec dans d'autres pays ?

Je dirais plutôt que la situation actuelle, notamment l'expérience avec l'Espagne, est à considérer comme le point de départ de grandes opérations à l'avenir. Le ton a été donné lors de la réunion d'Albufeira (Portugal, ndlr) ; et là, nous passerons à la vitesse supérieure, avec l'ouverture de nouveaux fronts de travail sur la France, l'Italie, le Portugal, etc.

Les contrats saisonniers ne concernent plus que les femmes qui ont des enfants. N'envisagez-vous pas d'autres alternatives afin que même les jeunes célibataires puissent profiter de cette manne ?

Bien sûr que si, et je peux vous dire que les conditions vont changer et vont s'améliorer. Nous discutons de la question avec nos amis espagnols et pas uniquement de l'emploi saisonnier à vocation agricole, il y va aussi de la restauration et autres métiers en relation avec le tourisme. Actuellement, nous avons des gens qui partent avec leur CDI (Contrat à durée indéterminé, ndlr) en poche. Sur ce point précis, je voudrais souligner que le tourisme chez nous connaît une pénurie en termes de ressources humaines, notamment grâce à la dynamique que connaît le secteur.
Il faudra se mettre à la même table que les opérateurs et étudier les mécanismes adéquats pour garder ces gens dans leur pays, car il y a un besoin en ce sens.
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