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Un atelier sur le tourisme durable

Pour approfondir les échanges et élaborer une vision concertée

Un atelier sur le tourisme durable
Les travaux de l'atelier sur le tourisme durable dans les aires protégées du Maroc se sont déroulés lundi et mardi derniers à Agadir en présence du Haut commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLCD), du wali de la région Souss-Massa-Drâa, de l'ambassadeur de l'Allemagne et d'un nombre important d'organismes et d'instances concernés.

Cette rencontre internationale, co-organisée par le HCEFLCD, le ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale et la Coopération allemande, constitue une opportunité pour approfondir les échanges et élaborer une vision concertée inhérente au tourisme à développer dans les aires protégées du Maroc, notamment dans les parcs nationaux.

En effet, la diversification du produit touristique, en particulier l'écotourisme, demeure une nécessité absolue, surtout que notre pays accorde une importance capitale à la protection de l'environnement et à la conservation de la biodiversité des écosystèmes naturels. Pour ce faire, le Maroc a adopté nombre de conventions internationales, l'incitant à redoubler d'efforts afin de préserver son écologie riche et diverse.

Dans ce sens, il compte plusieurs parcs nationaux comme: Souss-Massa, Toubkal, Tazekka, Haut Atlas Oriental, Dakhla, Talassemtane, Ifrane, Al Hoceima..., en plus de 150 sites d'intérêt biologique dont 84 zones humides sur une superficie d'environ 200.000 ha. Certains sites sont de renommée mondiale tels Merja Zrka, Sidi Boughaba et Oualidia sur la côte atlantique, Mar Chika et Mouloudia sur la côte méditerranéenne, sans oublier ceux situés à l'intérieur du pays comme Afenourer dans le Moyen Atlas.

Cependant, si le patrimoine naturel national regorge de ces richesses inestimables, force est de constater que les populations, par manque de sensibilisation et de culture démocratique soutenue, ne reconnaissent pas assez les valeurs de ces équilibres naturels.

L'importance de développer des activités génératrices de revenus au bénéfice de ces agglomérations locales s'avère impérative pour contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie, atténuer les atteintes aux ressources naturelles et, de ce fait, les impliquer dans la conservation de ces aires protégées.

Le tourisme de nature, savamment conçu et entretenu, permet effectivement la valorisation du réseau des aires protégées sans porter préjudice aux équilibres bioécologiques des écosystèmes naturels et à la préservation des habitudes locales.

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Aires protégées

Tout au long de deux jours, cet atelier auquel ont participé des départements ministériels, des institutions de formation et de recherche, des experts des ONG, des bailleurs de fonds, des opérateurs touristiques et des gestionnaires d'aires protégées, a, en effet, contribué au renforcement de l'information et de la sensibilisation sur les interactions entre le tourisme et la préservation de la nature et à la mise au point d'une feuille de route actualisée.

Il est à signaler, enfin, qu'une convention de partenariat relative à l'aménagement des sites potentiels d'investissement touristique au parc national Souss-Massa a été signée par le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la diversification et la Société nationale de l'aménagement de la baie d'Agadir (SONABA).

Elle a pour objet de définir le cadre général relatif aux activités à entreprendre, conjointement par les deux parties, pour l'élaboration de schémas d'aménagement de sites potentiels d'investissement touristique pour un total d'environ 1.000 ha, en front de mer, dans la zone du parc national Souss-Massa.
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