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Mardi dernier, le siège du FUS a été le théâtre d'une bataille verbale ayant mis aux prises l'entraîneur Abderrazak Khaïry à la Commission technique, plus exactement à son président Sghir. La scène a failli tourner au vinaigre.
Ce jour-là, l'entraîneur Khaïry a été invité à «s'expliquer» sur la pâleur de son équipe lors de son match contre le KAC. Un match que le président Zouheir Balafrej qualifia d'humiliant pour les Rbatis. Y voyant des fléchettes qui lui étaient destinées, Khaïry a perdu son sang-froid surtout qu'il avait en face une Commission technique qu'il n'a jamais reconnue, de ses propres dires.
Un proche du bureau qui a préféré garder l'anonymat nous a confié que le coach a piqué une crise de nerf, s'est attaqué ouvertement au président de la commission technique, Sghir, avant de quitter rageusement la salle, lançant au passage qu'il … démissionnait !
Le président Balafrej perdit également son contrôle. Il ordonna séance tenante que Rachid Loustik, le préparateur physique, supplée à l'entraîneur démissionnaire.
On rappela au président qu'il existe un adjoint du coach, Khalid Labied en l'occurrence. Pas question, le président maintint sa position et désigna Khalid Labied comme adjoint à l'entraîneur-préparateur physique. Tous les commentaires qui ont suivi cet incident ont condamné le comportement de l'entraîneur Khaïry surtout que, d'après certains, il a injurié le club.
Admettons, mais serait-il le seul fautif ? Non. Ce dérapage est en réalité la conséquence logique de la confusion qui règne en matière de gestion des ressources humaines au sein du club rbati. Depuis sa succession à l'entraîneur Youssef Lamrini, congédié à 10 jours du début de la saison, Khaïry n'a jamais été invité à s'expliquer devant le bureau ou devant la Commission technique. Il y a lieu de remarquer que cette commission, bénévole, est bizarrement sollicitée à chaque fois qu'il y a le feu en l'air ou quand il s'agit de couper des têtes.
La rébellion de l'entraîneur n'aurait donc jamais eu lieu si le bureau avait veillé au respect du règlement intérieur, notamment sa disposition qui oblige l'entraîneur à rendre compte des matches joués.
Cet incident eut lieu à la veille d'un déplacement périlleux, à Berkane.
La défaite pouvait valoir aux Rbatis d'être rejoints à la tête du classement par leur dauphin, le KAC. Heureusement pour lui, le FUS est revenu avec un nul providentiel, arraché à quelques encablures du coup de sifflet final. Khaïry a été du voyage.
Il est revenu sur sa décision de démission après les interventions de bons offices entrepris par certaines bonnes volontés.
La question est de savoir maintenant quelle sera l'attitude du sponsor du club, celui-là même qui compte engloutir des fonds substantiels pour hisser le FUS au niveau qui lui sied en tant que représentant de la capitale. Cet incident trahit la fragilité de bonne gouvernance que tente de miroiter le bureau de Zouheir Balafrej. Et quand on a reproché à Khaïry d'avoir aligné un joueur comme Benhanoun, on lui a tout simplement bombé un ballon qu'il renvoya au visage de ses détracteurs, leur rappelant que ce sont eux qui ont acquis ce joueur fantôme, rubis sur ongles.
Le FUS a dépensé en effet plus de 2 millions de dirhams pour les recrutements, une somme équivalente au budget annuel d'une équipe comme le KAC qui concurrence actuellement le FUS pour le poste de leader.
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Akesbi, Kébir Mezzour, Blinda, Labied, Arouba, Belkheir, Fettah, Bidoudane, pour ne citer que ceux-là, sont les purs produits de l'équipe. Relégué en seconde division depuis près de quatre saisons, le Fath est actuellement leader du GNFE II avec 38 points en 20 journées disputées. Il devance le KAC, second au classement de deux points.
Ce n'est donc guère le moment de tomber dans le travers des divergences …
Ce jour-là, l'entraîneur Khaïry a été invité à «s'expliquer» sur la pâleur de son équipe lors de son match contre le KAC. Un match que le président Zouheir Balafrej qualifia d'humiliant pour les Rbatis. Y voyant des fléchettes qui lui étaient destinées, Khaïry a perdu son sang-froid surtout qu'il avait en face une Commission technique qu'il n'a jamais reconnue, de ses propres dires.
Un proche du bureau qui a préféré garder l'anonymat nous a confié que le coach a piqué une crise de nerf, s'est attaqué ouvertement au président de la commission technique, Sghir, avant de quitter rageusement la salle, lançant au passage qu'il … démissionnait !
Le président Balafrej perdit également son contrôle. Il ordonna séance tenante que Rachid Loustik, le préparateur physique, supplée à l'entraîneur démissionnaire.
On rappela au président qu'il existe un adjoint du coach, Khalid Labied en l'occurrence. Pas question, le président maintint sa position et désigna Khalid Labied comme adjoint à l'entraîneur-préparateur physique. Tous les commentaires qui ont suivi cet incident ont condamné le comportement de l'entraîneur Khaïry surtout que, d'après certains, il a injurié le club.
Admettons, mais serait-il le seul fautif ? Non. Ce dérapage est en réalité la conséquence logique de la confusion qui règne en matière de gestion des ressources humaines au sein du club rbati. Depuis sa succession à l'entraîneur Youssef Lamrini, congédié à 10 jours du début de la saison, Khaïry n'a jamais été invité à s'expliquer devant le bureau ou devant la Commission technique. Il y a lieu de remarquer que cette commission, bénévole, est bizarrement sollicitée à chaque fois qu'il y a le feu en l'air ou quand il s'agit de couper des têtes.
La rébellion de l'entraîneur n'aurait donc jamais eu lieu si le bureau avait veillé au respect du règlement intérieur, notamment sa disposition qui oblige l'entraîneur à rendre compte des matches joués.
Cet incident eut lieu à la veille d'un déplacement périlleux, à Berkane.
La défaite pouvait valoir aux Rbatis d'être rejoints à la tête du classement par leur dauphin, le KAC. Heureusement pour lui, le FUS est revenu avec un nul providentiel, arraché à quelques encablures du coup de sifflet final. Khaïry a été du voyage.
Il est revenu sur sa décision de démission après les interventions de bons offices entrepris par certaines bonnes volontés.
La question est de savoir maintenant quelle sera l'attitude du sponsor du club, celui-là même qui compte engloutir des fonds substantiels pour hisser le FUS au niveau qui lui sied en tant que représentant de la capitale. Cet incident trahit la fragilité de bonne gouvernance que tente de miroiter le bureau de Zouheir Balafrej. Et quand on a reproché à Khaïry d'avoir aligné un joueur comme Benhanoun, on lui a tout simplement bombé un ballon qu'il renvoya au visage de ses détracteurs, leur rappelant que ce sont eux qui ont acquis ce joueur fantôme, rubis sur ongles.
Le FUS a dépensé en effet plus de 2 millions de dirhams pour les recrutements, une somme équivalente au budget annuel d'une équipe comme le KAC qui concurrence actuellement le FUS pour le poste de leader.
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Un club légendaire
Le Fath de Rabat, club légendaire de la capitale du Royaume, a été longtemps un animateur du championnat chez l'élite et a donné naissance à de grands noms de football national.Akesbi, Kébir Mezzour, Blinda, Labied, Arouba, Belkheir, Fettah, Bidoudane, pour ne citer que ceux-là, sont les purs produits de l'équipe. Relégué en seconde division depuis près de quatre saisons, le Fath est actuellement leader du GNFE II avec 38 points en 20 journées disputées. Il devance le KAC, second au classement de deux points.
Ce n'est donc guère le moment de tomber dans le travers des divergences …
