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«Les grands chantiers économiques : nouvelles opportunités d'investissements pour les Marocains du monde ». Revêtant une consonance particulière, le thème retenu dans le cadre de «La Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger» s'avère bel et bien fédérateur.
Espace de débats, de concertations fructueuses entre partenaires économiques et sociaux, cette édition 2007, appelée à faire jouer pleinement les synergies entre compétences locales et celles des MRE, constituera, sans conteste, un aggiornamento pour baliser les voies à des investissements, non pas somptuaires, mais surtout productifs. Somme toute louable, l'objectif étant de contribuer au progrès de la mère patrie et d'accompagner le Royaume dans sa propension à réaliser des chantiers tout à la fois structurants et créateurs de richesses.
Il faut dire que, représentant une «mine de talents», les Marocains de la diaspora pourraient, eux aussi, apporter de «nouvelles pierres à l'édifice économique et social».
Tombé en désuétude, et de la manière la plus irréversible qui soit, le cliché du seul apport de fonds cède désormais la place à l'utilité de know-how et à la mise à profit des compétences des uns et des autres pour conforter le processus de développement engagé par le Royaume.
Par l'entremise notamment des transferts en devises et surtout de leurs récents investissements directs, les Marocains du monde commencent par prouver, si besoin est, leur contribution à la mise en œuvre de projets de développement intégré et à la promotion des activités génératrices de richesse et d'emploi. Dès lors, leur participation dans ce new deal paraît d'une grande importance. Au regard de leur expertise et leurs ressources financières.
Pour rappel, durant le premier semestre 2007, le total des transferts des fonds opérés par les Marocains du monde s'élevait à plus de 24,5 MMDH, contre 21,4 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit 14,3% de plus. A ces chiffres, s'ajoutent les «recettes voyages» qui atteignaient 23,6 MMDH contre 22 MMDH une année plus tôt.
A fin juin dernier, les recettes MRE ont enregistré une progression de 40,6% par rapport à la moyenne des recettes à la même période des années 2002 à 2006, à savoir 17,4 MMDH.
Pour les observateurs avertis, «au-delà de leur valeur matérielle et de leur impact positif sur l'économie, ces chiffres sont révélateurs de l'étendue de l'attachement que les MRE cultivent pour le pays».
A cet égard, S.M. le Roi Mohammed VI a appelé, à maintes reprises, à garantir les conditions d'une participation efficace de la communauté marocaine établie à l'étranger dans le processus de développement engagé par le Royaume.
La sollicitude particulière dont le Souverain entoure les MRE a été démontrée à travers plusieurs initiatives, notamment la création d'un ministère chargé des affaires de cette communauté et la mise en place de deux institutions, la Fondation Hassan II pour les MRE et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ayant pour mission notamment de contribuer à améliorer les conditions d'accueil des MRE et à consolider leurs liens avec la mère patrie.
Cette année encore, la célébration de cette journée vient rappeler le grand intérêt que S.M. le Roi Mohammed VI accorde à l'"Opération Marhaba" en réservant des visites royales à plusieurs sites dédiés à l'afflux des MRE vers le Royaume pour les vacances d'été.
Pour s'enquérir des conditions de voyage et d'accueil des MRE, le Souverain a en effet visité les nouvelles aires de repos de Ras El Ma (rocade Nador-Saïdia) et de Tazaghine (rocade Nador-Al Hoceïma), ainsi que la nouvelle gare maritime d'Al-Hoceïma.
Compte tenu de l'intérêt que revêt l'institutionnalisation du débat entre cette frange de la société et le reste de la nation, il a fallu penser à la création d'un cadre, premier du genre, spécialement chargé des préoccupations des MRE. En l'occurrence la mise en place d'un "Conseil supérieur de la communauté marocaine à l'étranger" (CSCME) qui est actuellement en gestation.
Espace de débats, de concertations fructueuses entre partenaires économiques et sociaux, cette édition 2007, appelée à faire jouer pleinement les synergies entre compétences locales et celles des MRE, constituera, sans conteste, un aggiornamento pour baliser les voies à des investissements, non pas somptuaires, mais surtout productifs. Somme toute louable, l'objectif étant de contribuer au progrès de la mère patrie et d'accompagner le Royaume dans sa propension à réaliser des chantiers tout à la fois structurants et créateurs de richesses.
Il faut dire que, représentant une «mine de talents», les Marocains de la diaspora pourraient, eux aussi, apporter de «nouvelles pierres à l'édifice économique et social».
Tombé en désuétude, et de la manière la plus irréversible qui soit, le cliché du seul apport de fonds cède désormais la place à l'utilité de know-how et à la mise à profit des compétences des uns et des autres pour conforter le processus de développement engagé par le Royaume.
Par l'entremise notamment des transferts en devises et surtout de leurs récents investissements directs, les Marocains du monde commencent par prouver, si besoin est, leur contribution à la mise en œuvre de projets de développement intégré et à la promotion des activités génératrices de richesse et d'emploi. Dès lors, leur participation dans ce new deal paraît d'une grande importance. Au regard de leur expertise et leurs ressources financières.
Pour rappel, durant le premier semestre 2007, le total des transferts des fonds opérés par les Marocains du monde s'élevait à plus de 24,5 MMDH, contre 21,4 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit 14,3% de plus. A ces chiffres, s'ajoutent les «recettes voyages» qui atteignaient 23,6 MMDH contre 22 MMDH une année plus tôt.
A fin juin dernier, les recettes MRE ont enregistré une progression de 40,6% par rapport à la moyenne des recettes à la même période des années 2002 à 2006, à savoir 17,4 MMDH.
Pour les observateurs avertis, «au-delà de leur valeur matérielle et de leur impact positif sur l'économie, ces chiffres sont révélateurs de l'étendue de l'attachement que les MRE cultivent pour le pays».
A cet égard, S.M. le Roi Mohammed VI a appelé, à maintes reprises, à garantir les conditions d'une participation efficace de la communauté marocaine établie à l'étranger dans le processus de développement engagé par le Royaume.
La sollicitude particulière dont le Souverain entoure les MRE a été démontrée à travers plusieurs initiatives, notamment la création d'un ministère chargé des affaires de cette communauté et la mise en place de deux institutions, la Fondation Hassan II pour les MRE et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ayant pour mission notamment de contribuer à améliorer les conditions d'accueil des MRE et à consolider leurs liens avec la mère patrie.
Cette année encore, la célébration de cette journée vient rappeler le grand intérêt que S.M. le Roi Mohammed VI accorde à l'"Opération Marhaba" en réservant des visites royales à plusieurs sites dédiés à l'afflux des MRE vers le Royaume pour les vacances d'été.
Pour s'enquérir des conditions de voyage et d'accueil des MRE, le Souverain a en effet visité les nouvelles aires de repos de Ras El Ma (rocade Nador-Saïdia) et de Tazaghine (rocade Nador-Al Hoceïma), ainsi que la nouvelle gare maritime d'Al-Hoceïma.
Compte tenu de l'intérêt que revêt l'institutionnalisation du débat entre cette frange de la société et le reste de la nation, il a fallu penser à la création d'un cadre, premier du genre, spécialement chargé des préoccupations des MRE. En l'occurrence la mise en place d'un "Conseil supérieur de la communauté marocaine à l'étranger" (CSCME) qui est actuellement en gestation.
