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Le Pakistan faisait évacuer lundi des milliers de personnes du sud côtier du pays, en prévision d'un possible cyclone, après que des pluies torrentielles et des orages eurent fait 235 morts ce week-end à Karachi et dans sa région.
Les services météorologiques ont émis un bulletin d'alerte sur la formation d'une tempête tropicale en mer d'Arabie, à 150 km au sud de la métropole de Karachi, menaçant de se transformer en cyclone dans les six à douze prochaines heures.
Cette tempête devrait s'accompagner de vents violents et de "très fortes, voire extrêmement fortes pluies" sur la province de Sindh, dont Karachi est la capitale, et sur le Baloutchistan voisin (sud-ouest), indique un bulletin météo officiel.
Il est demandé aux pêcheurs de rester à quai jusqu'à jeudi.
"Il est probable que cela passe très près de Karachi avec de fortes pluies. Même de faibles précipitations font des dégâts, alors, naturellement, il risque d'y avoir des pertes", a prévenu le directeur de la météo nationale Qamaruz Zaman.
La métropole portuaire méridionale se relève tout juste d'une tempête et d'orages meurtriers samedi. Les opérations d'assistance s'organisaient lundi. Des camps ont été installés dans la zone la plus ravagée par les intempéries, le bidonville du faubourg de Gadap, où un millier d'habitations se sont écroulées sur des familles, a indiqué le maire Mustafa Kamal. Le dernier bilan fait état de 228 tués et de plus de 200 blessés, dans une mégalopole de 12 millions d'habitants. Au Baloutchistan, au moins sept personnes ont péri dimanche dans la tempête. Deux mille autres ont été évacuées.
Des survivants à Karachi se sont plaints d'avoir dormi à la belle étoile, en dépit des promesses des autorités de les accueillir dans des écoles ou des immeubles. "Personne ne nous a proposé le moindre abri", a déploré Ghulam Rasool.
"Des gens paient de leurs poches des vivres pour nourrir leurs voisins sinistrés", a raconté le maire adjoint du quartier de Gadap, Abdus Sattar Brohi. Le président Pervez Musharraf a exprimé son chagrin et a ordonné aux autorités provinciales et municipales de "prendre des mesures immédiates afin de régler la situation". Des ouvriers ramassaient des arbres déracinés, des pylônes électriques abattus et une cinquantaine de panneaux publicitaires en acier arrachés.
Beaucoup de victimes ont été tuées par les effondrements de toits ou de murs ou par le mobilier urbain emporté par les rafales de vent.
La presse a critiqué les autorités pour avoir laissé fleurir ces énormes affiches commerciales, mal accrochées, dans des quartiers surpeuplés. Le Premier ministre Shaukat Aziz a demandé à l'administration de trouver, "au pas de course", une solution pour ces panneaux de publicité.
Après une panne générale d'électricité samedi soir à Karachi, le courant était toujours coupé dans certains quartiers, alimentant la colère de habitants, qui ont incendié des voitures et des pneus et bloqué la circulation.
Sans électricité, les pompes à eau ne fonctionnent pas.
Par ailleurs, au moins dix pêcheurs sont portés disparus depuis samedi en mer d'Arabie.
Des centaines d'habitations ont été détruites dans deux districts côtiers de la province
de Sindh.
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Les médias ont fait état, eux, de dix morts.
"Les conditions météo sont sans précédent, nous n'avons jamais eu une vague de chaleur durant huit jours consécutifs", a déclaré à la station privée Flash Radio, Nikos Stephanou, secrétaire général du ministère grec du Développement.
Mercredi, la température a atteint 43° dans le centre d'Athènes. Mardi le mercure était monté à 46,2° dans le quartier nord de Néa Philadelphia, un record depuis 1955. A Thission, en bas de l'Acropole, la température s'est élevée mardi à 44,8° un record depuis 110 ans, a indiqué à l'AFP le météorologiste Costas Lagouvardos.
Ces conditions extrêmes ont fortement perturbé le réseau électrique causant de nombreuses coupures, mardi et mercredi, dans la banlieue d'Athènes, au Pirée et dans la banlieue est de Salonique (nord). "Le réseau de distribution dans plusieurs quartiers d'Athènes a été construit pour des populations un cinquième moins importante qu'aujourd'hui", a affirmé M. Stephanou. Deux cents équipes de la compagnie nationale Electricité de Grèce étaient à l'oeuvre toute la journée pour réparer les pannes, a affirmé la compagnie.
Les météorologues prévoient une baisse de la température à partir de jeudi, avec 38-39° à Athènes, en raison de vents du nord qui commenceront à souffler mercredi soir.
Ces vents font craindre aux autorités des incendies de forêts et l'alerte rouge a été lancée pour jeudi en Attique, dans le Péloponnèse (sud), et en Chalcidique (nord).
Les services météorologiques ont émis un bulletin d'alerte sur la formation d'une tempête tropicale en mer d'Arabie, à 150 km au sud de la métropole de Karachi, menaçant de se transformer en cyclone dans les six à douze prochaines heures.
Cette tempête devrait s'accompagner de vents violents et de "très fortes, voire extrêmement fortes pluies" sur la province de Sindh, dont Karachi est la capitale, et sur le Baloutchistan voisin (sud-ouest), indique un bulletin météo officiel.
Il est demandé aux pêcheurs de rester à quai jusqu'à jeudi.
"Il est probable que cela passe très près de Karachi avec de fortes pluies. Même de faibles précipitations font des dégâts, alors, naturellement, il risque d'y avoir des pertes", a prévenu le directeur de la météo nationale Qamaruz Zaman.
La métropole portuaire méridionale se relève tout juste d'une tempête et d'orages meurtriers samedi. Les opérations d'assistance s'organisaient lundi. Des camps ont été installés dans la zone la plus ravagée par les intempéries, le bidonville du faubourg de Gadap, où un millier d'habitations se sont écroulées sur des familles, a indiqué le maire Mustafa Kamal. Le dernier bilan fait état de 228 tués et de plus de 200 blessés, dans une mégalopole de 12 millions d'habitants. Au Baloutchistan, au moins sept personnes ont péri dimanche dans la tempête. Deux mille autres ont été évacuées.
Des survivants à Karachi se sont plaints d'avoir dormi à la belle étoile, en dépit des promesses des autorités de les accueillir dans des écoles ou des immeubles. "Personne ne nous a proposé le moindre abri", a déploré Ghulam Rasool.
"Des gens paient de leurs poches des vivres pour nourrir leurs voisins sinistrés", a raconté le maire adjoint du quartier de Gadap, Abdus Sattar Brohi. Le président Pervez Musharraf a exprimé son chagrin et a ordonné aux autorités provinciales et municipales de "prendre des mesures immédiates afin de régler la situation". Des ouvriers ramassaient des arbres déracinés, des pylônes électriques abattus et une cinquantaine de panneaux publicitaires en acier arrachés.
Beaucoup de victimes ont été tuées par les effondrements de toits ou de murs ou par le mobilier urbain emporté par les rafales de vent.
La presse a critiqué les autorités pour avoir laissé fleurir ces énormes affiches commerciales, mal accrochées, dans des quartiers surpeuplés. Le Premier ministre Shaukat Aziz a demandé à l'administration de trouver, "au pas de course", une solution pour ces panneaux de publicité.
Après une panne générale d'électricité samedi soir à Karachi, le courant était toujours coupé dans certains quartiers, alimentant la colère de habitants, qui ont incendié des voitures et des pneus et bloqué la circulation.
Sans électricité, les pompes à eau ne fonctionnent pas.
Par ailleurs, au moins dix pêcheurs sont portés disparus depuis samedi en mer d'Arabie.
Des centaines d'habitations ont été détruites dans deux districts côtiers de la province
de Sindh.
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Grèce : La canicule a tué
Cinq personnes sont décédées en Grèce à cause de la vague de chaleur sans précédent qui dure depuis huit jours, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. Il s'agit principalement de retraités qui avaient des problèmes médicaux, selon la même source.Les médias ont fait état, eux, de dix morts.
"Les conditions météo sont sans précédent, nous n'avons jamais eu une vague de chaleur durant huit jours consécutifs", a déclaré à la station privée Flash Radio, Nikos Stephanou, secrétaire général du ministère grec du Développement.
Mercredi, la température a atteint 43° dans le centre d'Athènes. Mardi le mercure était monté à 46,2° dans le quartier nord de Néa Philadelphia, un record depuis 1955. A Thission, en bas de l'Acropole, la température s'est élevée mardi à 44,8° un record depuis 110 ans, a indiqué à l'AFP le météorologiste Costas Lagouvardos.
Ces conditions extrêmes ont fortement perturbé le réseau électrique causant de nombreuses coupures, mardi et mercredi, dans la banlieue d'Athènes, au Pirée et dans la banlieue est de Salonique (nord). "Le réseau de distribution dans plusieurs quartiers d'Athènes a été construit pour des populations un cinquième moins importante qu'aujourd'hui", a affirmé M. Stephanou. Deux cents équipes de la compagnie nationale Electricité de Grèce étaient à l'oeuvre toute la journée pour réparer les pannes, a affirmé la compagnie.
Les météorologues prévoient une baisse de la température à partir de jeudi, avec 38-39° à Athènes, en raison de vents du nord qui commenceront à souffler mercredi soir.
Ces vents font craindre aux autorités des incendies de forêts et l'alerte rouge a été lancée pour jeudi en Attique, dans le Péloponnèse (sud), et en Chalcidique (nord).
