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Les relations de coopération, déjà excellentes, entre le Maroc et la Banque mondiale viennent d'être renforcées par la signature à Washington d'un avenant à l'accord-cadre «Master Derivatives Agreement» ou accord maître de dérivés (MDA), conclu entre les deux parties en 2004, pour permettre au Maroc l'utilisation des instruments de couverture de risques de change et de taux d'intérêt pour les prêts mobilisés auprès des créanciers autres que la Banque mondiale.
L'avenant a été signé par Zouhair Chorfi, directeur du Trésor et des finances extérieures au ministère de l'Economie et des Finances, et Kenneth G. Lay, vice-président et trésorier de la Banque mondiale, en marge des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods tenues dans la capitale américaine. Lors de la cérémonie de signature, M. Chorfi a indiqué qu'avec la conclusion de cet avenant, le Maroc sera en mesure d'obtenir de meilleures conditions en matière d'opérations de couverture par rapport à celles qu'il pourrait avoir en allant directement sur le marché.
Il a précisé qu'avec toute la documentation juridique mise en place, le Maroc dispose actuellement d'un arsenal juridique complet pour poursuivre avec vigueur la mise en œuvre de sa politique en matière de gestion active de la dette extérieure visant l'optimisation des risques liés à cette dernière, notamment les risques de taux d'intérêt et de change.
Le directeur du Trésor a remercié, à cette occasion, la Banque mondiale qui, en agissant également en tant qu'111médiaire sur le marché financier 111110nal pour les prêts non-BIRD, permettra au Maroc de profiter de sa cote de crédit triple A et de l'expérience qu'elle a acquise de longue date sur ce marché.
A noter que la délégation marocaine aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire 111110nal, qui était conduite par Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, a eu, en marge de ces assemblées, des entretiens avec des responsables des deux institutions qui ont notamment porté sur l'évolution récente de l'économie marocaine et l'état de la coopération avec la BM et le FMI.
La délégation a souligné qu'en dépit d'un contexte moins favorable qu'en 2006 (poursuite de la hausse des cours du pétrole, flambée des prix des matières premières et sécheresse), l'économie marocaine reste bien orientée en 2007 grâce à la diversification sectorielle des sources de croissance qui ont renforcé l'autonomisation, observée ces dernières années, du PIB par rapport aux aléas climatiques.
Ainsi, la croissance du PIB non agricole a connu une hausse de 6,1% du PIB au 2e trimestre 2007 traduisant une base plus diversifiée des activités productives, (BTP, industries manufacturières, tourisme, télécommunications).
Pour l'ensemble de l'année 2007, les prévisions les plus récentes tablent sur une croissance d'environ 2,5% malgré une mauvaise campagne céréalière, a fait remarquer Zouhair Chorfi. Quant au déficit budgétaire, il sera contenu autour de 2% du PIB, l'inflation sera maîtrisée à près de 2,2% et un excédent du compte courant de la balance de paiements se situera à environ 1,5% du PIB, a indiqué M. Chorfi, qui a relevé que la préparation de la Loi de finances pour l'année 2008 111vient dans un contexte marqué par des contraintes liées notamment à la flambée des cours du pétrole et des prix des produits agricoles.
Les discussions de la délégation marocaine avec les deux institutions ont également porté sur les aspects liés à la préparation de la prochaine mission conjointe FMI-Banque mondiale portant sur l'évaluation du secteur financier marocain qui se déroulera au cours du mois de novembre prochain.
La délégation marocaine a, par ailleurs, participé à une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales maghrébins avec le directeur général du FMI, qui a porté sur l'examen du rapport des experts sur l'intégration financière maghrébine, élaboré à l'issue des réunions qu'ils ont tenues à Rabat au cours des mois de mars et juillet 2007.
La délégation marocaine, qui assure la coordi110n des travaux sur le volet de l'intégration financière maghrébine, a présenté au directeur général du FMI, Rodrigo de Rato, les principales recommandations des experts pour activer l'intégration financière entre les pays de la région.
En outre, la délégation marocaine a activement participé aux réunions que le groupe des gouverneurs africains et le groupe des gouverneurs arabes auprès de la Banque mondiale et du FMI ont tenues avec les dirigeants des deux institutions, Robert Zoellick et M. de Rato.
La présence de la délégation marocaine à Washington a été l'occasion de procéder à la signature d'un mémorandum d'entente entre le Maroc et le Fonds saoudien pour le développement (FSD), en vertu duquel le Fonds accorde au Royaume un don de 50 millions de dollars US, à titre de contribution au financement de l'Initiative 110nale pour le développement humain (INDH).
La convention, qui témoigne de l'intensité des relations fraternelles qui unissent les deux Royaumes, a été signée par M. Chorfi et par le vice-président du FSD, Youssef ben Ibrahim Al Bassam.
L'avenant a été signé par Zouhair Chorfi, directeur du Trésor et des finances extérieures au ministère de l'Economie et des Finances, et Kenneth G. Lay, vice-président et trésorier de la Banque mondiale, en marge des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods tenues dans la capitale américaine. Lors de la cérémonie de signature, M. Chorfi a indiqué qu'avec la conclusion de cet avenant, le Maroc sera en mesure d'obtenir de meilleures conditions en matière d'opérations de couverture par rapport à celles qu'il pourrait avoir en allant directement sur le marché.
Il a précisé qu'avec toute la documentation juridique mise en place, le Maroc dispose actuellement d'un arsenal juridique complet pour poursuivre avec vigueur la mise en œuvre de sa politique en matière de gestion active de la dette extérieure visant l'optimisation des risques liés à cette dernière, notamment les risques de taux d'intérêt et de change.
Le directeur du Trésor a remercié, à cette occasion, la Banque mondiale qui, en agissant également en tant qu'111médiaire sur le marché financier 111110nal pour les prêts non-BIRD, permettra au Maroc de profiter de sa cote de crédit triple A et de l'expérience qu'elle a acquise de longue date sur ce marché.
A noter que la délégation marocaine aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire 111110nal, qui était conduite par Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, a eu, en marge de ces assemblées, des entretiens avec des responsables des deux institutions qui ont notamment porté sur l'évolution récente de l'économie marocaine et l'état de la coopération avec la BM et le FMI.
La délégation a souligné qu'en dépit d'un contexte moins favorable qu'en 2006 (poursuite de la hausse des cours du pétrole, flambée des prix des matières premières et sécheresse), l'économie marocaine reste bien orientée en 2007 grâce à la diversification sectorielle des sources de croissance qui ont renforcé l'autonomisation, observée ces dernières années, du PIB par rapport aux aléas climatiques.
Ainsi, la croissance du PIB non agricole a connu une hausse de 6,1% du PIB au 2e trimestre 2007 traduisant une base plus diversifiée des activités productives, (BTP, industries manufacturières, tourisme, télécommunications).
Pour l'ensemble de l'année 2007, les prévisions les plus récentes tablent sur une croissance d'environ 2,5% malgré une mauvaise campagne céréalière, a fait remarquer Zouhair Chorfi. Quant au déficit budgétaire, il sera contenu autour de 2% du PIB, l'inflation sera maîtrisée à près de 2,2% et un excédent du compte courant de la balance de paiements se situera à environ 1,5% du PIB, a indiqué M. Chorfi, qui a relevé que la préparation de la Loi de finances pour l'année 2008 111vient dans un contexte marqué par des contraintes liées notamment à la flambée des cours du pétrole et des prix des produits agricoles.
Les discussions de la délégation marocaine avec les deux institutions ont également porté sur les aspects liés à la préparation de la prochaine mission conjointe FMI-Banque mondiale portant sur l'évaluation du secteur financier marocain qui se déroulera au cours du mois de novembre prochain.
La délégation marocaine a, par ailleurs, participé à une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales maghrébins avec le directeur général du FMI, qui a porté sur l'examen du rapport des experts sur l'intégration financière maghrébine, élaboré à l'issue des réunions qu'ils ont tenues à Rabat au cours des mois de mars et juillet 2007.
La délégation marocaine, qui assure la coordi110n des travaux sur le volet de l'intégration financière maghrébine, a présenté au directeur général du FMI, Rodrigo de Rato, les principales recommandations des experts pour activer l'intégration financière entre les pays de la région.
En outre, la délégation marocaine a activement participé aux réunions que le groupe des gouverneurs africains et le groupe des gouverneurs arabes auprès de la Banque mondiale et du FMI ont tenues avec les dirigeants des deux institutions, Robert Zoellick et M. de Rato.
La présence de la délégation marocaine à Washington a été l'occasion de procéder à la signature d'un mémorandum d'entente entre le Maroc et le Fonds saoudien pour le développement (FSD), en vertu duquel le Fonds accorde au Royaume un don de 50 millions de dollars US, à titre de contribution au financement de l'Initiative 110nale pour le développement humain (INDH).
La convention, qui témoigne de l'intensité des relations fraternelles qui unissent les deux Royaumes, a été signée par M. Chorfi et par le vice-président du FSD, Youssef ben Ibrahim Al Bassam.
