Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Une pause est plus que salvatrice

Une nouvelle opportunité pour les gestionnaires de fonds de se positionner à bon compte

No Image
Le marché boursier aurait-il commencé à faire du surplace lors de la semaine écoulée ? Pourrait-on parler d'une correction du marché ? Certes, le Masi a terminé la semaine sur une note négative, mais, selon les analystes, une pause est nécessaire dans la tendance haussière du marché.

En général, lorsqu'un marché qui progresse trop rapidement subit une correction, celle-ci peut être également excessive. La plupart des investisseurs qui étaient assis sur des gains latents importants et qui attendaient de vendre au « plus haut » ont réalisé leurs gains dans un mouvement général de baisse. Pour le cas de la place casablancaise, il est encore tôt de se prononcer sur une éventuelle correction. Il faut encore quelques jours pour pouvoir trancher.

« Puisque le marché a repris lors de la séance de lundi 26 février 2007, il faut attendre les deux prochaines séances pour pouvoir prévoir la tendance future du marché », explique ce gestionnaires de fonds actions. Jusqu'à maintenant, rien n'augure d'un revirement de tendances. Les fondamentaux, qui ont suscité l'euphorie, sont toujours réunis. Et de poursuivre, «c'est normal que le marché souffle comme il n'a que trop pris». Rien que le début de la semaine dernière (19/02/07), le Masi a atteint un pic exceptionnel de 15%. Pour sa part, le volume de transaction a totalisé la semaine écoulée l'équivalent de 2,15 milliards de dirhams.

Un volume qui ne s'éloigne pas trop de la moyenne habituelle. Du coup, cette baisse s'explique essentiellement par des prises de bénéfices. Un mouvement salué par les gestionnaires de fonds dans la mesure où il constitue, pour eux, une nouvelle opportunité de se positionner à bon compte sur des valeurs solides. En somme, l'optimisme règne toujours. L'abondance de liquidités dans l'économie continue à exercer une pression haussière sur une multitude de classes d'actifs, dont les actions. Ce n'est pas tout.

L'introduction en Bourse de nombreuses sociétés dotées de capitalisations élevées et l'amélioration des fondamentaux et de la capacité bénéficiaire des principales valeurs cotées ne pourraient être qu'en faveur du maintien du trend haussier.

Sans omettre le lancement de nombreux projets de très grande envergure, principalement dans le secteur des infrastructures (réseau routier, voiries, électrification rurale, etc.) et de l'immobilier (hôtellerie, commercial, résidentiel, ports de plaisance…) financés en grande partie par des investisseurs du Moyen-Orient. Autant d'éléments qui enjolivent les pronostics des analystes et réconfortent les investisseurs dans leurs décisions de placement.

D'ailleurs, selon la note de la CDG Capital, « dans cette conjoncture porteuse, et à moins d'un retournement de situation suite à une forte correction, le marché casablancais devrait poursuivre sereinement son trend haussier en 2007, enregistrant de temps à autre de légères prises de bénéfices ». Même son de cloche du côté des autres professionnels du marché financier.

___________________________________

Ralentissement de la cadence

Le marché boursier qui a atteint des niveaux records en 2006, grâce à la croissance économique, la surliquidité monétaire et l'introduction
de dix nouvelles recrues, devrait consolider ses acquis courant l'exercice 2007, réalisant une bonne progression : un taux à deux chiffres. Si certains facteurs permettraient le maintien du trend haussier, d'autres éléments peuvent ralentir cette évolution.

Il s'agit notamment des prix du pétrole qui restent élevés en dépit de leur baisse récente, d'une reprise de la hausse des matières premières tirée par la croissance économique de la Chine et de l'Inde, ainsi que d'un certain niveau de valorisation (PER) des Bourses
de la région MENA plus intéressant que celui de la place casablancaise (Kuweit : 12,39, Bahrain : 13,36, l'Arabie Saoudite : 16,21,
Tunisie : 16,49…).

Ce qui pourrait se traduire par un retrait des fonds arabes pour investir dans leurs propres Bourses.
Lisez nos e-Papers