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L'après PERG a commencé. Quelques mois avant l'expiration du Programme d'électrification rurale global (PERG) qui arrivera à terme à fin 2007, le plan qui va en prendre le relais s'installe déjà. Il s'agit du Plan de valorisation de l'électrification rurale (VER) qui se propose de compléter le travail entamé par son prédécesseur, en capitalisant sur ses réalisations.
Sa mission sera ainsi, a expliqué Younès Maâmar, directeur général de l'ONE, de faire de celles-ci un levier de développement socio-économique à travers la valorisation des services rendus à la clientèle rurale, de l'expérience acquise par le biais du PERG et les infrastructures. «Cette dernière (valorisation des infrastructures) contribue au développement des projets à vocation nationale et régionale et à la promotion des activités génératrices de revenus», a-t-il précisé.
Et c'est dans ce cadre que l'Office national de l'électricité a signé hier avec l'Agence de développement social (ADS) une convention de partenariat portant sur la promotion des activités en milieu rural. Il s'agit notamment, ont précisé les signataires, de projets de valorisation, de transformation et de commercialisation des produits de l'agriculture, de l'élevage, de l'artisanat et des activités de service (tourisme rural, service de proximité…). En vertu de cette convention, l'ONE s'engage à exonérer des peines et soins de 20% des projets éligibles au plan VER, à renforcer le réseau si nécessaire, à faciliter le paiement en cas de besoin, à assister et à conseiller les porteurs de projets.
De son côté, l'ADS s'engage à collaborer dans le montage des projets, à mettre à la disposition de l'ONE des données sur les activités génératrices de revenus. L'agence devra également participer au financement selon les cas et assurer la formation et l'évolution des projets. Il est à noter, selon les signataires, que la coopération entre ces deux organismes ne date pas d'aujourd'hui, puisque, précise-t-on, des actions communes sont en cours.
Il s'agit de projets relatifs à l'arganier et au tourisme rural conduits par l'ADS dans les régions de Souss et de Tensift. Pour Mohamed Najib Guedira, directeur de l'ADS, l'importance de cette coopération découle de la convergence entre les missions des deux partenaires pour favoriser la création d'activités génératrices de revenus dans le monde rural. Ce programme, explique-t-il, répond ainsi à un besoin d'accompagnement chez les ruraux qui souhaitent se prendre en charge en s'engageant dans de telles activités.
De même, ajoute-t-il, ce programme prend en considération l'aspect environnemental, puisque le recours aux groupes électrogènes, fonctionnant avec le fuel, a un coût environnemental élevé. Par ailleurs, il est à souligner que le plan VER est déjà doté de structures de gestion, a bénéficié d'une promotion auprès des bailleurs de fonds et a même donné lieu à ses premières actions.
En effet, on a désigné un directeur de la valorisation de l'électrification rurale, en la personne de Abdessamad Saddouq et on a mis en place un comité «Plan VER».
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En ce qui concerne la valorisation du service, il s'agit d'améliorer les services de proximité, de développer les partenariats avec les opérateurs exerçant dans le milieu rural et de développer l'utilisation des réseaux pour services autres que le transport de l'énergie. S'agissant de la valorisation de l'expérience, elle se traduira par le partage de l'expérience acquise dans le PERG, notamment à l'international (comme au Sénégal) et développer le consulting dans le domaine de l'électrification rurale.
Plusieurs actions sont déjà lancées dans le cadre du VER. Il s'agit de projets destinés à soutenir l'INDH : centre de conservation du lait apparentant à une coopérative d'handicapés dans la province de Khémisset, commercialisation du lait dans la même ville. De même, le plan a donné lieu à des actions dans le domaine de l'irrigation, du développent des services et des actions avec
des ONG.
Sa mission sera ainsi, a expliqué Younès Maâmar, directeur général de l'ONE, de faire de celles-ci un levier de développement socio-économique à travers la valorisation des services rendus à la clientèle rurale, de l'expérience acquise par le biais du PERG et les infrastructures. «Cette dernière (valorisation des infrastructures) contribue au développement des projets à vocation nationale et régionale et à la promotion des activités génératrices de revenus», a-t-il précisé.
Et c'est dans ce cadre que l'Office national de l'électricité a signé hier avec l'Agence de développement social (ADS) une convention de partenariat portant sur la promotion des activités en milieu rural. Il s'agit notamment, ont précisé les signataires, de projets de valorisation, de transformation et de commercialisation des produits de l'agriculture, de l'élevage, de l'artisanat et des activités de service (tourisme rural, service de proximité…). En vertu de cette convention, l'ONE s'engage à exonérer des peines et soins de 20% des projets éligibles au plan VER, à renforcer le réseau si nécessaire, à faciliter le paiement en cas de besoin, à assister et à conseiller les porteurs de projets.
De son côté, l'ADS s'engage à collaborer dans le montage des projets, à mettre à la disposition de l'ONE des données sur les activités génératrices de revenus. L'agence devra également participer au financement selon les cas et assurer la formation et l'évolution des projets. Il est à noter, selon les signataires, que la coopération entre ces deux organismes ne date pas d'aujourd'hui, puisque, précise-t-on, des actions communes sont en cours.
Il s'agit de projets relatifs à l'arganier et au tourisme rural conduits par l'ADS dans les régions de Souss et de Tensift. Pour Mohamed Najib Guedira, directeur de l'ADS, l'importance de cette coopération découle de la convergence entre les missions des deux partenaires pour favoriser la création d'activités génératrices de revenus dans le monde rural. Ce programme, explique-t-il, répond ainsi à un besoin d'accompagnement chez les ruraux qui souhaitent se prendre en charge en s'engageant dans de telles activités.
De même, ajoute-t-il, ce programme prend en considération l'aspect environnemental, puisque le recours aux groupes électrogènes, fonctionnant avec le fuel, a un coût environnemental élevé. Par ailleurs, il est à souligner que le plan VER est déjà doté de structures de gestion, a bénéficié d'une promotion auprès des bailleurs de fonds et a même donné lieu à ses premières actions.
En effet, on a désigné un directeur de la valorisation de l'électrification rurale, en la personne de Abdessamad Saddouq et on a mis en place un comité «Plan VER».
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Objectifs et actions
Pour la valorisation de l'actif, le plan VER devra identifier et promouvoir les activités économiques, notamment dans l'agriculture, contribuer au développement des projets à vocation nationale et régionale, promouvoir les usages communautaires, faciliter l'accès à l'électricité aux foyers et valoriser la formation.En ce qui concerne la valorisation du service, il s'agit d'améliorer les services de proximité, de développer les partenariats avec les opérateurs exerçant dans le milieu rural et de développer l'utilisation des réseaux pour services autres que le transport de l'énergie. S'agissant de la valorisation de l'expérience, elle se traduira par le partage de l'expérience acquise dans le PERG, notamment à l'international (comme au Sénégal) et développer le consulting dans le domaine de l'électrification rurale.
Plusieurs actions sont déjà lancées dans le cadre du VER. Il s'agit de projets destinés à soutenir l'INDH : centre de conservation du lait apparentant à une coopérative d'handicapés dans la province de Khémisset, commercialisation du lait dans la même ville. De même, le plan a donné lieu à des actions dans le domaine de l'irrigation, du développent des services et des actions avec
des ONG.
