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Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé dimanche à Amman qu'Israël devait accepter l'accord sur un gouvernement d'union conclu à La Mecque entre ses mouvements le Fatah et le Hamas.
"Il s'agit d'une question palestinienne et arabe et les Israéliens doivent accepter le fait accompli", a dit M. Abbas, après un entretien à Amman avec le Premier ministre jordanien Maârouf Bakhit, rapporte l'agence officielle Petra.
"Lorsqu'il s'agira de négocier (avec l'Etat hébreu), la présidence palestinienne et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) seront responsables", a souligné le président de l'Autorité palestinienne, qui venait du Caire.
En conséquence, selon lui, "ce n'est ni à Israël ni au gouvernement (palestinien) de dire oui ou non" aux négociations de paix. Le Fatah et le Hamas ont signé jeudi un accord sur la formation d'un cabinet d'union et sur son programme politique, pour mettre un terme aux affrontements meurtriers entre les deux camps et obtenir la levée du boycottage international imposé au gouvernement palestinien.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont suspendu leurs aides directes aux Palestiniens à la suite de la victoire du Hamas aux législatives de janvier 2006, exigeant du mouvement islamiste qu'il reconnaisse Israël, renonce à la violence et respecte les accords conclus antérieurement avec l'Etat hébreu.
L'accord de La Mecque ne mentionne pas explicitement Israël, mais évoque le respect des accords passés entre Israël et l'OLP. Dimanche, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a exigé des Palestiniens l'application "totale" de ces conditions.
Un sommet tripartite doit réunir, le 19 février, MM. Abbas et Olmert, sous l'égide de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
"Il s'agit d'une question palestinienne et arabe et les Israéliens doivent accepter le fait accompli", a dit M. Abbas, après un entretien à Amman avec le Premier ministre jordanien Maârouf Bakhit, rapporte l'agence officielle Petra.
"Lorsqu'il s'agira de négocier (avec l'Etat hébreu), la présidence palestinienne et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) seront responsables", a souligné le président de l'Autorité palestinienne, qui venait du Caire.
En conséquence, selon lui, "ce n'est ni à Israël ni au gouvernement (palestinien) de dire oui ou non" aux négociations de paix. Le Fatah et le Hamas ont signé jeudi un accord sur la formation d'un cabinet d'union et sur son programme politique, pour mettre un terme aux affrontements meurtriers entre les deux camps et obtenir la levée du boycottage international imposé au gouvernement palestinien.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont suspendu leurs aides directes aux Palestiniens à la suite de la victoire du Hamas aux législatives de janvier 2006, exigeant du mouvement islamiste qu'il reconnaisse Israël, renonce à la violence et respecte les accords conclus antérieurement avec l'Etat hébreu.
L'accord de La Mecque ne mentionne pas explicitement Israël, mais évoque le respect des accords passés entre Israël et l'OLP. Dimanche, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a exigé des Palestiniens l'application "totale" de ces conditions.
Un sommet tripartite doit réunir, le 19 février, MM. Abbas et Olmert, sous l'égide de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
