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La déclaration du Premier ministre passée au crible

Driss Jettou attendu aujourd'hui dans l'hémicycle

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Les groupes parlementaires ont passé au crible le bilan du gouvernement présenté par le Premier ministre Driss Jettou. Celui-ci semblait écouter avec une grande attention toutes les observations auxquelles il devra répondre. Il est, en effet, attendu aujourd'hui à l'institution législative pour présenter sa réponse aux remarques qui lui ont été adressées.

Mettant l'accent sur les lacunes, l'opposition reproche au chef de l'Exécutif de dresser un bilan en rose, alors que bon nombre de fausses notes sont à signaler. Lors d'une séance plénière de la Chambre des représentants vendredi soir, des chefs de groupes parlementaires ont estimé que les acquis réalisés par le Maroc n'ont pas eu d'effets concrets au plan économique et que l'action gouvernementale a été affectée par plusieurs «dysfonctionnements» dans les domaines économique et social.

Il s'agit notamment de la hausse des prix des matières de base, la hausse du taux du chômage parmi les diplômés, outre la persistance de l'inadaptation de la formation universitaire avec les besoins du marché du travail et du tissu économique…

Le PJD a relevé, à titre d'exemple, l'insuffisance des indicateurs de réalisation par rapport aux engagements pris dans le cadre de la stratégie 2010, l'incapacité d'atteindre plus de 50 % de la capacité d'accueil, l'annulation de certains projets touristiques en 2006 et l'insuffisance de la formation professionnelle.

La remarque qui revenait le plus souvent dans les interventions des groupes parlementaires est relative au taux de croissance.
Le gouvernement est fortement épinglé. Pour plusieurs députés, le taux de croissance n'est que le résultat de la nature et ne repose pas sur une économie équilibrée. «Alors que certains pays sud-méditerranéens, comme l'Egypte et la Tunisie, peuvent se targuer cette année d'un bon taux de croissance qui atteint 6 %, le Maroc n'affichera que 2,5 % selon les statistiques du HCP. Une mauvaise performance due à une mauvaise saison agricole.», signale un député.

En revanche, alors que l'opposition exprime son mécontentement et n'a pas raté l'occasion pour le signaler, chez les rangs de la majorité, on est plutôt satisfait de la dynamique enclenchée durant le quinquennat du mandat du gouvernement mais sans pour autant omettre de signaler quelques faiblesses à dépasser: le chômage, le manque d'infrastructures de base et des services publics dans plusieurs régions…

Le chef du groupe de la «mouvance », Lahcen Lhacenaoui, considère que l'action gouvernementale aurait pu être beaucoup plus meilleure si le rythme des réalisations des projets et des programmes était plus accéléré. «Ceci n'est pas dû particulièrement à des personnes mais au système des élections qui n'a pas fait émerger une majorité homogène composée de deux ou trois partis politiques seulement.»

Après les interventions des groupes parlementaires, le chef de l'Exécutif sera-t-il aujourd'hui, devant les députés, moins ambitieux et moins optimiste que la semaine dernière?
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Un parlement quasi vide

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan du gouvernement n'a pas ameuté les parlementaires qui ne sont pas venus nombreux assister à la séance de présentation des interventions de leurs groupes.

L'hémicycle était quasi vide. A l'approche des élections, les députés ont d'autres préoccupations. Le débat autour du bilan du gouvernement n'attire pas apparemment les représentants de la nation qui continuent à confirmer le phénomène de l'absentéisme qui a marqué cette législature.

Celle-ci prendra fin aujourd'hui lors d'une seconde séance qui sera tenue pour la clôture de la session.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan du gouvernement n'a pas ameuté les parlementaires qui ne sont pas venus nombreux assister à la séance de présentation des interventions de leurs groupes.

L'hémicycle était quasi vide. A l'approche des élections, les députés ont d'autres préoccupations. Le débat autour du bilan du gouvernement n'attire pas apparemment les représentants de la nation qui continuent à confirmer le phénomène de l'absentéisme qui a marqué cette législature.

Celle-ci prendra fin aujourd'hui lors d'une seconde séance qui sera tenue pour la clôture de la session.
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