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La proposition marocaine, solution politique optimale

Le processus ne doit pas s'enliser selon les caprices de marionnettistes

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Il serait logique de supposer que ce sont les protagonistes d'un conflit qui doivent le résoudre.
En ce qui concerne le conflit factice du Sahara marocain, l'on retient qu'une des parties est de loin la plus mal placée pour le faire.

La raison étant connue, il s'agit de savoir comment faire évoluer le processus de Manhasset, sans qu'il y ait relâchement de la bonne volonté, de part et d'autre.
Dès lors, l'intérêt qui primerait est celui de ne plus croire que le conflit confectionné par un Etat tiers nécessite une réflexion conflictuelle, mais plutôt une situation qui nécessite une réflexion constructive pour parvenir à un résultat.
L'essentiel de la construction est d'aboutir à ce résultat, une issue afin d'atteindre le but que l'on s'est fixé.

En ce domaine, la proposition marocaine, pour un statut d'autonomie concernant les provinces du sud, est une démarche qui combine créativité et esprit pratique, pour parvenir à un accord qui soit accepté par tout le monde. Celle-ci a reçu le soutien de la communauté internationale à l'exception de l'Algérie, qui se complaît à s'ingérer dans les affaires du Maroc.
Le contraire aurait étonné.
En se positionnant ainsi, Bouteflika, président algérien en quête d'un troisième mandat, a conscience que le temps joue contre lui.
Quant à la qualité du maintien de ses efforts pour torpiller le processus en cours, il ne laisse aucun doute sur une conjonction pour établir encore et toujours des obstacles. C'est le propre de sa personne : la parodie du pouvoir.
En tout état de cause, méditer sur ses prochaines déclarations concernant le dossier du Sahara marocain est vital. L'ultime objectif est d'éviter que le processus ne s'enlise par les caprices de certains marionnettistes.

Cette attitude n'a d'égale que le «congrès» des moutons de Panurge, qui se tient à la veille de la fête du Sacrifice.
Et dans l'attente du troisième round inscrit dans l'agenda onusien en janvier prochain, la situation qui se dessine implique plusieurs paramètres conditionnés par la position historique algérienne pour qui les provinces du sud du Maroc présentent un enjeu géostratégique.
N'est-il pas temps que le Conseil de sécurité, faisant le bilan des années passées, rende justice au Royaume ?
La sagesse voudrait aussi, au moment où l'on prend conscience des tourments actuels de l'Afrique, que l'on tienne le plus grand compte des avis des nations, gouvernements et ONG défenseurs des droits de l'homme. Ceux-ci étant connus, suite au soutien de par le monde quant à la proposition marocaine, laquelle est conforme à la légalité internationale. En témoignent les grandes puissances qui sont sorties de leur neutralité pour encourager le Maroc dans sa démarche audacieuse.

D'où un véritable tournant du conflit factice impliquant une adhésion internationale en ce qui concerne son règlement définitif.
Il est attendu que Peter Van Walsum, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, investira beaucoup d'énergie, des trésors de diplomatie auprès des parties pour essayer de trouver les compromis nécessaires, sachant que les Nations unies ne veulent plus se cantonner dans une situation de statu-quo équivalente à une position de perdant-perdant, synonyme de déstabilisation d'une région.
En clair, le mandat qui lui a été donné signifie, en langage diplomatique décodé, que les parties prenantes doivent parvenir à un règlement rapide, durable et concerté sous les auspices de l'ONU.

Et l'autonomie, rien que l'autonomie pour les provinces du sud du Royaume du Maroc, demeure la solution politique optimale puisque garantissant les droits de tout un chacun.
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Le virage obligé

L'Algérie doit chercher à bien négocier le virage pour ne pas subir l'humiliation.
Preuve en est les multiples déclarations du chef de l'Etat algérien, qui sous-tendent une position en porte-à-faux de la légalité internationale.
Cela donne lieu à un feuilleton burlesque. En effet, les réticences du pouvoir d'Alger à mettre fin au conflit, qu'elle a attisé depuis plus de 32 années, sont compréhensibles.

Il ne faut pas se leurrer.Aussi, il ne ménagera aucun effort par voies détournées pour bloquer le processus en cours. Cela se comprend, puisqu'il agit dans le sens de ses intérêts. Le conflit est bien bilatéral.
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