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Le Maroc courtise les grands tour-opérateurs

L'Office national marocain du tourisme (ONMT) mène une offensive de charme auprès des touristes anglais, convoités par tous les pays récepteurs. Cette année, au World Travel Market, auquel participe l'ONMT à la tête d'une importante délégation, la concurrence est rude.

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Plusieurs pays, notamment Azerbaïdjan et Ouzbékistan, Turquie, Lituanie ou encore Chypre, veulent attirer le maximum de touristes du Royaume-uni. On retrouve même la Zambie parmi les exposants ou encore Abou Dhabi ou Oman. Et pour cause, ce marché est connu pour être l'un des plus grands pourvoyeurs de touristes avec 24 millions de voyageurs à l'étranger par an.

Sur ce total, le Maroc draine à peine 326.000 à fin septembre et table sur 375.000 cette année. Certes, cette quote-part reste faible, mais il faut dire que les arrivées des touristes britanniques vers le Maroc ont progressé d'une manière significative (+37%), comparées à l'année écoulée. Durant ces trois dernières années, 300.000 touristes supplémentaires sont venus au Royaume. Mais ce n'est pas gagne d'avance, vu que l'année 2008 sera un peu difficile, de l'avis de Abbass Azouzi, directeur de l'ONMT.

L'office table sur 420.000 visiteurs, soit 10% par rapport à 2007 et 1,5 million de nuitées. «Pour l'instant, mis à part Agadir, nous n'avons pas d'offre balnéaire et c'est ce qu'il faut pour accroître d'avantage notre part de marché. Nous misons beaucoup sur la station de Saaidia avec ses 15.000 lits pour renforcer notre position», a souligné Abbass Azouzi, directeur de l'ONMT. Et d ajouter : «Pour le culturel, Marrakech est notre porte d'entrée sur ce marché, suivie de Fès qui commence à attirer plus de touristes britanniques». A noter que l'arrivée des low cost sur la ville ocre a profité pour le court séjour «city break». «Le gros du travail a été réalisé au niveau de la distribution pour attirer les tours-opérateurs vers Agadir et ceux opérant dans le tourisme de niche», nous a confié à Londres Abbass Azouzi.





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