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Sa Majesté le Roi Mohammed VI a lancé, lundi, les travaux de construction du barrage Sehb El Marga à la commune rurale de Guigou (province de Boulemane), pour un investissement global de 110 millions de DH.
Ce barrage, d'une capacité de retenue de 7 millions m3 et d'une superficie de 80 ha, est destiné à la protection du centre de Guigou (19.000 habitants) contre les crues, l'irrigation des périmètres agricoles en aval et l'alimentation en eau potable des populations de la région. Cet important ouvrage sera réalisé dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Agriculture et des Pêches maritimes et le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau. La province de Boulemane est située dans le Moyen Atlas, à cheval entre les deux bassins versants de Moulouya et de Sebou, qui est l'un des bassins hydrauliques les plus importants du Royaume avec une superficie de 40.000 km2 et presque 30 % des ressources en eau superficielles et 20 % des ressources en eau souterraines.
Le bassin de Sebou abrite une population totale de près de 6,2 millions d'habitants, dont 50 % en milieu rural et dispose d'une économie agricole et industrielle d'une grande contribution à l'économie nationale. Il compte 10 grands barrages dont celui d'Al Wahda, deuxième plus grand en Afrique, ainsi que plusieurs autres petits barrages et lacs collinaires (5,84 milliards de m3). Ces ouvrages contribuent à la sécurité hydrique et à satisfaire les demandes des secteurs économiques, comme ils participent à la protection contre les inondations et à la production hydroélectrique.
Le volume d'eau utilisé dans le bassin de Sebou, toutes sources confondues, est de 2,33 milliards de m3 dont 2,10 Mm3 pour l'irrigation et le reste pour l'alimentation en eau potable et industrielle.
L'activité économique du bassin est marquée par la prédominance des secteurs agricoles, avec une surface agricole d'environ 1.880 ha (20 % du potentiel national). Le bassin de Sebou connaît une activité industrielle développé, en particulier les sucreries, les papeteries, les huileries, les tanneries, les cimenteries, le textile et la raffinerie de pétrole.
Par la suite, des explications ont été fournies à S.M. le Roi sur l'état d'avancement du projet de développement rural du Moyen Atlas oriental, doté d'une enveloppe budgétaire de 306 millions de DH.
Ce projet est financé par le Fonds mondial de développement agricole (47,1 %), l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (28,7 %), le gouvernement marocain (20,7 %) et les bénéficiaires (3,5 %).
Il couvre les zones montagnardes et les plaines du Moyen Atlas oriental sur une superficie de 528.000 hectares répartis sur 10 communes rurales et deux autres urbaines relevant des cercles de Boulemane et d'Outat El Haj. Les zones ciblées, caractérisées par une pluviométrie annuelle entre 200 et 400 mm, sont principalement des forêts (121.364 ha), des périmètres irrigués (9424 ha), bours (43.937 ha) et des parcours pastoraux (363.276 ha).
Le projet porte sur le renforcement des capacités locales en matière de formation et d'encadrement, l'élaboration de plans de développement en faveur des douars bénéficiaires, la lutte contre l'analphabétisme et la promotion de la femme rurale. Il s'articule autour du développement socio-économique à travers la mise en place d'installations hydro-agricoles sous forme d'ouvrages de transformation d'eau dans les communes bénéficiaires, la construction et la réhabilitation de 106 km de seguias et la réalisation de 114 km de pistes rurales. Ce projet permettra l'alimentation en eau potable de 14 douars, la protection des sols et des ressources en eau grâce à la construction de 4.500 ha de digues traditionnelles et de matfias (réservoirs d'eau souterrains) d'une capacité de 1.500 m3 chacune.
Le programme de développement rural du Moyen Atlas oriental vise l'intensification et la diversification de la production agricole par la plantation de 6.150 ha d'arbres fruitiers, la réhabilitation de 32.200 ha de parcours pastoraux et de forêts et le développement de l'élevage à travers la réalisation de 26 sources d'eau.
Il prévoit, en outre, la réalisation d'opérations visant la promotion de la santé animale, l'organisation et la formation des éleveurs, la promotion des services d'ordre financier et des petites entreprises, en mettant notamment en place huit structures spécialisées dans le microcrédit, l'encouragement des entreprises et des activités génératrices de revenus au profit de la femme rurale.
Le projet ambitionne de contribuer à la réduction du taux de pauvreté, d'améliorer les conditions de vie de la population, de renforcer les capacités des catégories bénéficiaires, de préserver les ressources naturelles et rationaliser leur exploitation au service du développement économique durable. Fondé sur une approche participative en matière de diagnostic, de planification, de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation, ce chantier a été précédé par la mise au point de plans de développement, dans le cadre d'un partenariat entre l'ensemble des acteurs au niveau des communes concernées, sous forme de contrats programmes annuels. Programmé pour la période 2007-2015, le projet sera réalisé sur trois phases.
La première phase, lancée l'année dernière, a porté sur la mise en place de 20 plans de développement en partenariat avec les bénéficiaires, la création d'un groupement d'élevage des ovins, la réalisation d'études de projet concernant les systèmes d'élevage et les chaînes de production. La deuxième phase (2008-2009) sera marquée par l'élaboration de 130 plans de développement pour une enveloppe budgétaire de 2,5 millions de DH, ainsi que par la formation des bénéficiaires et la création d'un groupement d'élevage des ovins en partenariat avec l'Association nationale des éleveurs des ovins et caprins (400 mille DH).
Quant à la troisième phase (2010-2015), elle concerne la mise en œuvre d'opérations complémentaires aux 150 plans de développement programmés pour la région.
A cette occasion, le Souverain a également procédé à la pose de la première pierre pour la construction d'un centre social multidisciplinaire à Boulemane, inscrit dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Le centre en question sera édifié sur une superficie de 2.400 m2, dont 400 m2 couverts, avec un coût global de 1,305 million de DH.
Destiné à assurer la qualification professionnelle des femmes et jeunes et à promouvoir les activités génératrices de revenus, ce centre comportera une salle polyvalente, des salles de cours et une autre d'informatique, deux ateliers, une crèche et un bloc sanitaire.
A son arrivée, S.M. le Roi a passé en revue un détachement de la Garde royale, qui rendait les honneurs, avant d'être salué par le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhenouch, le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkébir Zahoud, le président du conseil de la région, Mohamed Douiri, le gouverneur de la province de Boulemane,
Abderrahmane Ben Ali, les présidents des conseils provincial et municipal et par d'autres personnalités.
Ce barrage, d'une capacité de retenue de 7 millions m3 et d'une superficie de 80 ha, est destiné à la protection du centre de Guigou (19.000 habitants) contre les crues, l'irrigation des périmètres agricoles en aval et l'alimentation en eau potable des populations de la région. Cet important ouvrage sera réalisé dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Agriculture et des Pêches maritimes et le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau. La province de Boulemane est située dans le Moyen Atlas, à cheval entre les deux bassins versants de Moulouya et de Sebou, qui est l'un des bassins hydrauliques les plus importants du Royaume avec une superficie de 40.000 km2 et presque 30 % des ressources en eau superficielles et 20 % des ressources en eau souterraines.
Le bassin de Sebou abrite une population totale de près de 6,2 millions d'habitants, dont 50 % en milieu rural et dispose d'une économie agricole et industrielle d'une grande contribution à l'économie nationale. Il compte 10 grands barrages dont celui d'Al Wahda, deuxième plus grand en Afrique, ainsi que plusieurs autres petits barrages et lacs collinaires (5,84 milliards de m3). Ces ouvrages contribuent à la sécurité hydrique et à satisfaire les demandes des secteurs économiques, comme ils participent à la protection contre les inondations et à la production hydroélectrique.
Le volume d'eau utilisé dans le bassin de Sebou, toutes sources confondues, est de 2,33 milliards de m3 dont 2,10 Mm3 pour l'irrigation et le reste pour l'alimentation en eau potable et industrielle.
L'activité économique du bassin est marquée par la prédominance des secteurs agricoles, avec une surface agricole d'environ 1.880 ha (20 % du potentiel national). Le bassin de Sebou connaît une activité industrielle développé, en particulier les sucreries, les papeteries, les huileries, les tanneries, les cimenteries, le textile et la raffinerie de pétrole.
Par la suite, des explications ont été fournies à S.M. le Roi sur l'état d'avancement du projet de développement rural du Moyen Atlas oriental, doté d'une enveloppe budgétaire de 306 millions de DH.
Ce projet est financé par le Fonds mondial de développement agricole (47,1 %), l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (28,7 %), le gouvernement marocain (20,7 %) et les bénéficiaires (3,5 %).
Il couvre les zones montagnardes et les plaines du Moyen Atlas oriental sur une superficie de 528.000 hectares répartis sur 10 communes rurales et deux autres urbaines relevant des cercles de Boulemane et d'Outat El Haj. Les zones ciblées, caractérisées par une pluviométrie annuelle entre 200 et 400 mm, sont principalement des forêts (121.364 ha), des périmètres irrigués (9424 ha), bours (43.937 ha) et des parcours pastoraux (363.276 ha).
Le projet porte sur le renforcement des capacités locales en matière de formation et d'encadrement, l'élaboration de plans de développement en faveur des douars bénéficiaires, la lutte contre l'analphabétisme et la promotion de la femme rurale. Il s'articule autour du développement socio-économique à travers la mise en place d'installations hydro-agricoles sous forme d'ouvrages de transformation d'eau dans les communes bénéficiaires, la construction et la réhabilitation de 106 km de seguias et la réalisation de 114 km de pistes rurales. Ce projet permettra l'alimentation en eau potable de 14 douars, la protection des sols et des ressources en eau grâce à la construction de 4.500 ha de digues traditionnelles et de matfias (réservoirs d'eau souterrains) d'une capacité de 1.500 m3 chacune.
Le programme de développement rural du Moyen Atlas oriental vise l'intensification et la diversification de la production agricole par la plantation de 6.150 ha d'arbres fruitiers, la réhabilitation de 32.200 ha de parcours pastoraux et de forêts et le développement de l'élevage à travers la réalisation de 26 sources d'eau.
Il prévoit, en outre, la réalisation d'opérations visant la promotion de la santé animale, l'organisation et la formation des éleveurs, la promotion des services d'ordre financier et des petites entreprises, en mettant notamment en place huit structures spécialisées dans le microcrédit, l'encouragement des entreprises et des activités génératrices de revenus au profit de la femme rurale.
Le projet ambitionne de contribuer à la réduction du taux de pauvreté, d'améliorer les conditions de vie de la population, de renforcer les capacités des catégories bénéficiaires, de préserver les ressources naturelles et rationaliser leur exploitation au service du développement économique durable. Fondé sur une approche participative en matière de diagnostic, de planification, de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation, ce chantier a été précédé par la mise au point de plans de développement, dans le cadre d'un partenariat entre l'ensemble des acteurs au niveau des communes concernées, sous forme de contrats programmes annuels. Programmé pour la période 2007-2015, le projet sera réalisé sur trois phases.
La première phase, lancée l'année dernière, a porté sur la mise en place de 20 plans de développement en partenariat avec les bénéficiaires, la création d'un groupement d'élevage des ovins, la réalisation d'études de projet concernant les systèmes d'élevage et les chaînes de production. La deuxième phase (2008-2009) sera marquée par l'élaboration de 130 plans de développement pour une enveloppe budgétaire de 2,5 millions de DH, ainsi que par la formation des bénéficiaires et la création d'un groupement d'élevage des ovins en partenariat avec l'Association nationale des éleveurs des ovins et caprins (400 mille DH).
Quant à la troisième phase (2010-2015), elle concerne la mise en œuvre d'opérations complémentaires aux 150 plans de développement programmés pour la région.
A cette occasion, le Souverain a également procédé à la pose de la première pierre pour la construction d'un centre social multidisciplinaire à Boulemane, inscrit dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Le centre en question sera édifié sur une superficie de 2.400 m2, dont 400 m2 couverts, avec un coût global de 1,305 million de DH.
Destiné à assurer la qualification professionnelle des femmes et jeunes et à promouvoir les activités génératrices de revenus, ce centre comportera une salle polyvalente, des salles de cours et une autre d'informatique, deux ateliers, une crèche et un bloc sanitaire.
A son arrivée, S.M. le Roi a passé en revue un détachement de la Garde royale, qui rendait les honneurs, avant d'être salué par le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhenouch, le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkébir Zahoud, le président du conseil de la région, Mohamed Douiri, le gouverneur de la province de Boulemane,
Abderrahmane Ben Ali, les présidents des conseils provincial et municipal et par d'autres personnalités.
