De la musique andalouse, des tapis rouges, des stands blancs, des objets traditionnels,… tout a été bien agencé pour mettre en valeur l'artisanat national. "Manar 2008", le Salon régional de l'artisanat a réuni plus de 120 artisans venus de différentes villes. Des tisseuses d'El Jadida, des sculpteurs de bois d'Essaouira, des tapissiers de Settat, des céramistes de Safi, des tanneurs de Fès, des couturières de Casablanca, des joaillers de Laâyoune, des artisans de Sefrou, Tanger, Marrakech, Ouarzazate, Khemissat, Azilal et Taza ont été invités à cette deuxième édition du salon pour montrer au public casablancais la diversité des arts et métiers locaux. Charmé par l'atmosphère de cette exposition, le public venu en masse, découvre dès son entrée les œuvres et le talent des mâalems. Curieux d'explorer les nouveautés d'un tel salon, les visiteurs flânent entre les stands sous les senteurs et les couleurs d'un Maroc traditionnel.
Dans le pavillon réservé au bois, on peut admirer le travail des sculpteurs travaillant masques, objets de décoration ou plateaux. Des mains d'artistes gravent sous les yeux des curieux le talent d'artistes marocains dans le bois. Juste à côté, des maitres de zellij taillent également des pièces de céramiques aux motifs purement marocains. Dans la partie réservée aux tissus, des vieilles femmes entrelacent les fils pour tisser des djellabas « bzioui » ou « sousdi ». Les divers stands blancs avec tapis rouge sont organisés de façon à présenter un grand choix pour tous les clients qui sont en quête de qualité et d'originalité pour leur équipement ou bien pour un cadeau de fin d'année.
Réservé aux artisans et créateurs d'œuvres traditionnels, ce salon a pour but d'informer le public sur les métiers d'art. Le choix des produits représentés est ainsi très important car il propose une grande diversité avec deux ou trois artisans par catégorie.
Chacun s'engage à fournir des informations sur son activité mais aussi à réaliser des démonstrations sur son stand. Certains artisans travaillent sur place afin de donner tous les renseignements utiles au public concernant l'élaboration de leurs œuvres. «Le salon regroupe plusieurs associations d'artisans venus des quatre coins du Royaume pour présenter leurs produits. C'est une aubaine pour nous de nous faire connaître et d'échanger nos expériences», affirme une couturière, membre d'une association casablancaise installée à Sidi Bernoussi.
Poteries, objets en cuivre ou en bois, tapis, meubles en rotin ou en fer forgé, joaillerie, céramique, tannerie, passementerie, maroquinerie…tous les produits et métiers artisanaux du Royaume sont présentés dans cet endroit de mille trouvailles. La direction générale des institutions des pénitenciers présente également, dans deux stands, une panoplie d'œuvres réalisés par les prisonniers.
«On a toujours plaisir de visiter les stands de dinanderie, d'accessoires traditionnels, de broderie et surtout ceux de bijoux. J'ai l'impression de visiter plusieurs villes en même temps», affirme une habitante de la cité blanche. «Cependant, les prix ne sont pas à la portée de tous, notamment ceux de certains produits plus design qu'artisanaux», rétorque une autre Casablancaise. En effet, à travers "Manar 2008", une grande partie des visiteurs voyagent dans un Maroc traditionnel sans en acheter un seul souvenir. « Je crois que les prix de ces produits artisanaux sont plus chers ici qu'en villes d'origine. De fait, je préfère faire mes achats quand je voyage à Fès, Essaouira ou Tanger par exemple », nous confie un visiteur du salon. «Faux», répond l'une des exposants.
«On n'a pas augmenté nos tarifs alors que normalement on devrait puisqu'on fait le déplacement de plusieurs villes du Royaume », explique une fabriquante de bijoux de Sefrou. Et d'ajouter que le but de ce salon est d'établir le contact avec le public Casablancais et vendre le maximum de produits et non de réaliser une grande marge de bénéfices. « Pour l'instant, on ne vend que des petits articles dont le prix ne dépasse pas 200 DH », ajoute un autre exposant. Dans le même contexte, un vendeur venu de Taza affirme que l'activité commerciale du salon est « vraiment décevante ». "Manar 2008" n'a donc pas pu satisfaire tous les exposants. Toutefois, l'évènement continue d'attirer plus de curieux, jusqu'au 28 décembre avec à l'espoir de drainer autant de bénéfices.
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Dans le pavillon réservé au bois, on peut admirer le travail des sculpteurs travaillant masques, objets de décoration ou plateaux. Des mains d'artistes gravent sous les yeux des curieux le talent d'artistes marocains dans le bois. Juste à côté, des maitres de zellij taillent également des pièces de céramiques aux motifs purement marocains. Dans la partie réservée aux tissus, des vieilles femmes entrelacent les fils pour tisser des djellabas « bzioui » ou « sousdi ». Les divers stands blancs avec tapis rouge sont organisés de façon à présenter un grand choix pour tous les clients qui sont en quête de qualité et d'originalité pour leur équipement ou bien pour un cadeau de fin d'année.
Réservé aux artisans et créateurs d'œuvres traditionnels, ce salon a pour but d'informer le public sur les métiers d'art. Le choix des produits représentés est ainsi très important car il propose une grande diversité avec deux ou trois artisans par catégorie.
Chacun s'engage à fournir des informations sur son activité mais aussi à réaliser des démonstrations sur son stand. Certains artisans travaillent sur place afin de donner tous les renseignements utiles au public concernant l'élaboration de leurs œuvres. «Le salon regroupe plusieurs associations d'artisans venus des quatre coins du Royaume pour présenter leurs produits. C'est une aubaine pour nous de nous faire connaître et d'échanger nos expériences», affirme une couturière, membre d'une association casablancaise installée à Sidi Bernoussi.
Poteries, objets en cuivre ou en bois, tapis, meubles en rotin ou en fer forgé, joaillerie, céramique, tannerie, passementerie, maroquinerie…tous les produits et métiers artisanaux du Royaume sont présentés dans cet endroit de mille trouvailles. La direction générale des institutions des pénitenciers présente également, dans deux stands, une panoplie d'œuvres réalisés par les prisonniers.
«On a toujours plaisir de visiter les stands de dinanderie, d'accessoires traditionnels, de broderie et surtout ceux de bijoux. J'ai l'impression de visiter plusieurs villes en même temps», affirme une habitante de la cité blanche. «Cependant, les prix ne sont pas à la portée de tous, notamment ceux de certains produits plus design qu'artisanaux», rétorque une autre Casablancaise. En effet, à travers "Manar 2008", une grande partie des visiteurs voyagent dans un Maroc traditionnel sans en acheter un seul souvenir. « Je crois que les prix de ces produits artisanaux sont plus chers ici qu'en villes d'origine. De fait, je préfère faire mes achats quand je voyage à Fès, Essaouira ou Tanger par exemple », nous confie un visiteur du salon. «Faux», répond l'une des exposants.
«On n'a pas augmenté nos tarifs alors que normalement on devrait puisqu'on fait le déplacement de plusieurs villes du Royaume », explique une fabriquante de bijoux de Sefrou. Et d'ajouter que le but de ce salon est d'établir le contact avec le public Casablancais et vendre le maximum de produits et non de réaliser une grande marge de bénéfices. « Pour l'instant, on ne vend que des petits articles dont le prix ne dépasse pas 200 DH », ajoute un autre exposant. Dans le même contexte, un vendeur venu de Taza affirme que l'activité commerciale du salon est « vraiment décevante ». "Manar 2008" n'a donc pas pu satisfaire tous les exposants. Toutefois, l'évènement continue d'attirer plus de curieux, jusqu'au 28 décembre avec à l'espoir de drainer autant de bénéfices.
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