Aujourd'hui, certes, s'il ne l'a pas encore touché il n'y est pas très loin.
La défaite de la première journée, les supporters l'avaient mise sur le compte d'un démarrage à froid. Mais lorsque les revers se sont succédé, une sueur froide commençait alors à parcourir le dos des supporters et du comité.
Pareille situation, le Wydad l'a connue lors des années 90 lorsque les Rouges ont été contraints de recourir aux matches barrages pour sauver leur place chez les ténors. Ce fut un moment inoubliable. Le comité, emmené par l'ex-président, Karim Haddioui, adhérents, supporters, sympathisants et toute la famille du basket se sont mobilisés pour porter secours à un club de référence.
Devant cette situation alarmante, nous avons tenté de rapprocher, voire de rassurer le supporter du WAC sur l'avenir du club le plus populaire du Royaume.
La personne la mieux indiquée pour ce faire n'est autre que Mourad Sadki, l'actuel président du WAC.
Ce dernier tout aussi préoccupé, sinon hanté, par les résultats qui ne cadrent nullement avec les ambitions d'un club qui traîne derrière lui un passé glorieux, s'est prêté à au jeu des questions-réponses. Il ne fut pas le seul d'ailleurs puisque l'ancien président Mohamed Yassine Benjelloun Touimi ainsi qu'un membre du comité qui a requis l'anonymat, s'y sont aussi mis.
Mourad Sadki n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a pointé directement un doigt accusateur en direction de l'entraîneur, Nouhi, qu'il qualifie de responsable de cette débandade.
«C'est l'entraîneur qui reste responsable de ce qui arrive au WAC. Sa stratégie, ses plans de bataille et ses choix laissent beaucoup à désirer. Nous lui avons fait confiance uniquement parce que nous nous sommes dit qu'il possédait des qualités requises (puisqu'il fut l'adjoint de la sélection des moins de 17 ans) pour gérer le WAC. Mais le club est beaucoup trop grand. Nous avons approché un entraîneur beaucoup plus qualifié en la personne de Driss Ghissassi.
Espérons que ça aboutira avec lui». Clair et net! Mais l'avis du président déchu reste réaliste et sans aucune rancoeur. «Je pense qu'une saison se prépare durant l'inter-saison de celle qui précède. Le comité se réunit et définit ses objectifs : jouer les titres, le maintien, le rajeunissement… Comme ça, les supporters et les sympathisants trouvent une explication à ce qui arrive et l'acceptent. Je ne sais pas si cette démarche a été suivie. On ne prépare pas une saison la veille de son ouverture ! Ça ne se fait jamais», conclut l'ex-international du WAC. A cela s'ajoutent les recrutements qui ont pratiquement dilapidé beaucoup d'argent pour rien : deux joueurs canadiens, deux Sénégalais, un Dominicain ! Un encadreur venu d'outre-mer, El Aouni, mais qui n'a pas été salvateur. L'avis du membre du comité du Wydad qui a requis l'anonymat rejoint celui de Yassine Benjelloun : pas de visibilité, pas de planification, des recrutements anarchiques et un comité qui laisse le président se débattre tout seul.Voilà la situation du WAC.
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La défaite de la première journée, les supporters l'avaient mise sur le compte d'un démarrage à froid. Mais lorsque les revers se sont succédé, une sueur froide commençait alors à parcourir le dos des supporters et du comité.
Pareille situation, le Wydad l'a connue lors des années 90 lorsque les Rouges ont été contraints de recourir aux matches barrages pour sauver leur place chez les ténors. Ce fut un moment inoubliable. Le comité, emmené par l'ex-président, Karim Haddioui, adhérents, supporters, sympathisants et toute la famille du basket se sont mobilisés pour porter secours à un club de référence.
Devant cette situation alarmante, nous avons tenté de rapprocher, voire de rassurer le supporter du WAC sur l'avenir du club le plus populaire du Royaume.
La personne la mieux indiquée pour ce faire n'est autre que Mourad Sadki, l'actuel président du WAC.
Ce dernier tout aussi préoccupé, sinon hanté, par les résultats qui ne cadrent nullement avec les ambitions d'un club qui traîne derrière lui un passé glorieux, s'est prêté à au jeu des questions-réponses. Il ne fut pas le seul d'ailleurs puisque l'ancien président Mohamed Yassine Benjelloun Touimi ainsi qu'un membre du comité qui a requis l'anonymat, s'y sont aussi mis.
Mourad Sadki n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a pointé directement un doigt accusateur en direction de l'entraîneur, Nouhi, qu'il qualifie de responsable de cette débandade.
«C'est l'entraîneur qui reste responsable de ce qui arrive au WAC. Sa stratégie, ses plans de bataille et ses choix laissent beaucoup à désirer. Nous lui avons fait confiance uniquement parce que nous nous sommes dit qu'il possédait des qualités requises (puisqu'il fut l'adjoint de la sélection des moins de 17 ans) pour gérer le WAC. Mais le club est beaucoup trop grand. Nous avons approché un entraîneur beaucoup plus qualifié en la personne de Driss Ghissassi.
Espérons que ça aboutira avec lui». Clair et net! Mais l'avis du président déchu reste réaliste et sans aucune rancoeur. «Je pense qu'une saison se prépare durant l'inter-saison de celle qui précède. Le comité se réunit et définit ses objectifs : jouer les titres, le maintien, le rajeunissement… Comme ça, les supporters et les sympathisants trouvent une explication à ce qui arrive et l'acceptent. Je ne sais pas si cette démarche a été suivie. On ne prépare pas une saison la veille de son ouverture ! Ça ne se fait jamais», conclut l'ex-international du WAC. A cela s'ajoutent les recrutements qui ont pratiquement dilapidé beaucoup d'argent pour rien : deux joueurs canadiens, deux Sénégalais, un Dominicain ! Un encadreur venu d'outre-mer, El Aouni, mais qui n'a pas été salvateur. L'avis du membre du comité du Wydad qui a requis l'anonymat rejoint celui de Yassine Benjelloun : pas de visibilité, pas de planification, des recrutements anarchiques et un comité qui laisse le président se débattre tout seul.Voilà la situation du WAC.
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