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On ne peut plus passer sur un boulevard ou une artère sans apercevoir les camions, grues et machines de construction en pleine activité. Les entrepreneurs s'activent à achever les projets en main pour prendre de nouveaux marchés. Cependant, cette effervescence dans le secteur du bâtiment n'est pas totalement bénéfique. Ces chantiers entravent parfois la libre circulation publique. En outre, ils peuvent représenter un réel danger pour la vie des citoyens notamment les passants. "Durant le mois de ramadan, la circulation devient de plus en plus difficile et la présence de ces engins de construction en pleine chaussée perturbe davantage la mobilité des véhicules et des piétons", maugrée un chauffeur de taxi. Par ailleurs, plusieurs chantiers ne présentent aucune signalisation pour la limitation de la vitesse à cause des travaux ni une plaque indiquant le passage piéton.
En effet, certains entrepreneurs peu scrupuleux ne se soucient guère de la sécurité des usagers de la voie publique. Ils bafouent la réglementation en vigueur à savoir l'installation de plaques qui signalent l'existence du chantier au minimum 200 mètres avant celui-ci, surtout que le matériel de signalisation d'un chantier ne coûte absolument rien. "Les projets immobiliers menacent notre sécurité et celle de nos enfants. Non seulement, on doit se faufiler entre les voitures parce que les chantiers occupent tout le trottoir mais en plus on doit faire attention aux pierres et morceaux de fer que les ouvriers laissent tomber par terre», déplore Mustapha, père de famille. En effet, certains ouvriers et maitres d'ouvrages s'activent à terminer leurs projets sans se soucier d'installer le périmètre de sécurité. Ce périmètre est nécessaire, car il y a toujours des risques de chute d'éclats de béton.
Cependant, un simple tour dans les artères de la métropole nous permet de constater que seules quelques plaques de zinc, qui ne respectent pas les distances réglementaires, sont dressées au niveau de la majorité des chantiers. Cet irrespect des mesures de sécurité ou manque de responsabilité de la part des entrepreneurs peut être parfois mortel. Toutefois, il n'y a pas que les piétons et les conducteurs qui sont menacés. L'architecte, le maître d'ouvrage et les ouvriers, généralement dépourvus de tout accessoire de sécurité, notamment les casques, sont également à la merci du danger d'où la nécessité de mettre fin à ce désordre pour protéger des vies. "C'est en envisageant une politique de prévention dans le cadre des politiques de main-d'œuvre et d'encadrement des entreprises, des exigences de maîtrise d'ouvrage et des structures professionnelles que l'on peut stopper l'hémorragie sur nos chantiers ", indique un architecte.
Rappelons qu'au Maroc, les accidents du travail s'élèvent à plus de 60.000 par an. Casablanca a, elle seule, concentre plus de 20% de ces accidents et plus de 10% de tués. Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) est celui qui enregistre le plus d'accidents, en compagnie du secteur industriel. Ils coûtent plusieurs millions de dirhams à la Trésorerie nationale. Certes, le développement du secteur de BTP est une bonne chose pour l'économie. Encore faudrait-il y mettre de l'ordre afin d'arrêter les accidents à répétition.
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En effet, certains entrepreneurs peu scrupuleux ne se soucient guère de la sécurité des usagers de la voie publique. Ils bafouent la réglementation en vigueur à savoir l'installation de plaques qui signalent l'existence du chantier au minimum 200 mètres avant celui-ci, surtout que le matériel de signalisation d'un chantier ne coûte absolument rien. "Les projets immobiliers menacent notre sécurité et celle de nos enfants. Non seulement, on doit se faufiler entre les voitures parce que les chantiers occupent tout le trottoir mais en plus on doit faire attention aux pierres et morceaux de fer que les ouvriers laissent tomber par terre», déplore Mustapha, père de famille. En effet, certains ouvriers et maitres d'ouvrages s'activent à terminer leurs projets sans se soucier d'installer le périmètre de sécurité. Ce périmètre est nécessaire, car il y a toujours des risques de chute d'éclats de béton.
Cependant, un simple tour dans les artères de la métropole nous permet de constater que seules quelques plaques de zinc, qui ne respectent pas les distances réglementaires, sont dressées au niveau de la majorité des chantiers. Cet irrespect des mesures de sécurité ou manque de responsabilité de la part des entrepreneurs peut être parfois mortel. Toutefois, il n'y a pas que les piétons et les conducteurs qui sont menacés. L'architecte, le maître d'ouvrage et les ouvriers, généralement dépourvus de tout accessoire de sécurité, notamment les casques, sont également à la merci du danger d'où la nécessité de mettre fin à ce désordre pour protéger des vies. "C'est en envisageant une politique de prévention dans le cadre des politiques de main-d'œuvre et d'encadrement des entreprises, des exigences de maîtrise d'ouvrage et des structures professionnelles que l'on peut stopper l'hémorragie sur nos chantiers ", indique un architecte.
Rappelons qu'au Maroc, les accidents du travail s'élèvent à plus de 60.000 par an. Casablanca a, elle seule, concentre plus de 20% de ces accidents et plus de 10% de tués. Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) est celui qui enregistre le plus d'accidents, en compagnie du secteur industriel. Ils coûtent plusieurs millions de dirhams à la Trésorerie nationale. Certes, le développement du secteur de BTP est une bonne chose pour l'économie. Encore faudrait-il y mettre de l'ordre afin d'arrêter les accidents à répétition.
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