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Le Fatah menace de retirer ses forces

Le président palestinien Mahmoud Abbas a menacé mardi de retirer ses forces de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, si Israël ne mettait pas fin à ses opérations, a indiqué à l'AFP une membre du Fatah.

Le Fatah menace de retirer ses forces
Au cours d'une réunion de son parti, le Fatah, "le président Abbas a affirmé qu'il ordonnerait un retrait de ses troupes si Israël poursuit ses attaques à Naplouse", a rapporté Najat Abou Bakr, qui était présente à la réunion. Mme Abou Bakr a précisé que le président palestinien transmettrait ce message aux Israéliens par l'intermédiaire de son équipe de négociateurs, dirigée par l'ancien Premier ministre Ahmad Qoreï. L'Autorité palestinienne a déployé fin novembre 2007 des centaines de membres des services de sécurité dans la ville pour tenter de contrôler les groupes armés et la délinquance dans un signe de bonne volonté après la relance des pourparlers de paix à la conférence d'Annapolis (Etats-Unis). Israël a salué la diminution des crimes mais estime que l'Autorité palestinienne ne fait pas assez pour contrôler les activistes palestiniens, dont ceux du Hamas, très présents à Naplouse.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a été reçu mardi pour la première fois à la présidence de l'Etat d'Israël à Al-Qods, selon un journaliste de l'AFP. La rencontre, qui a duré une vingtaine de minutes, s'est déroulée en présence de l'un des principaux négociateurs palestiniens Saëb Erakat.
Le tapis rouge a été déroulé et des drapeaux palestiniens ont été hissés à la présidence de l'Etat. Dans le passé, M. Abbas et ses collaborateurs ont souvent été reçus à la présidence du conseil israélien ou à la résidence du Premier ministre à Al-Qods.

A l'issue de la rencontre, M. Peres a affirmé aux journalistes: "Nous avons discuté des efforts de paix (...) Nous espérons parvenir à une paix véritable basée sur la compréhension mutuelle, la culture et le développement économique, une paix qui permettra aux deux peuples de coexister pacifiquement dans deux Etats". Interrogé à la radio publique israélienne avant cette rencontre qualifiée d'"historique" par les médias israéliens, le député palestinien Zyad Abou Zyad en a minimisé l'importance. "Les Israéliens nous réservent des honneurs et des embrassades sans valeur, qui ne changent rien aux réalités (...) Nous voulons des progrès dans les négociations de paix. Sur le terrain, les souffrances, les barrages routiers et la colonisation continuent", a-t-il dit.
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