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L'Exécutif cherche des mesures pour juguler le déficit commercial

Le commerce extérieur ne se porte pas bien. Le Maroc est toujours déficitaire avec ses principaux partenaires économiques. Le déficit commercial ne cesse de se creuser année après année.

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Aussi, le gouvernement a-t-il décidé de se réunir aujourd'hui pour examiner les mesures nécessaires afin de donner un coup de pouce au secteur et alléger, ainsi, le déficit commercial. Dès sa constitution, l'actuel exécutif ne cesse de signaler que la problématique constitue une priorité et qu'il compte se baser sur des secteurs porteurs destinés notamment à l'exportation. Une commission se réunira chaque mois pour examiner la situation du commerce extérieur et prendre les mesures nécessaires pour juguler le déficit qui a marqué la balance commerciale du Royaume ces dernières années. En 2007, le déficit s'est aggravé de 26,6 % atteignant 17 % du PIB. Selon les prévisions, ce taux peut arriver à 21 % en 2008.

Le ministre du commerce extérieur, Abdellatif Maazouz, explique cette situation par la hausse des prix des produits importés et la limite de l'offre exportatrice du Maroc. Les importations ont, en effet, progressé. Cette hausse s'explique par l'accroissement des acquisitions des produits énergétiques, des céréales, des biens d'équipement et des demi-produits. Ces produits représentent 70% des importations nationales. L'impact de la situation économique, peu favorable au niveau international, a été, ainsi, ressenti au niveau des échanges extérieurs. La faiblesse de la production locale en produits alimentaires et le renchérissement des cours internationaux ont été parmi les principales causes de cette forte ascension des importations.

L'économie marocaine se trouve, en effet, intégrée dans le processus de globalisation qui impose à l'ensemble des opérateurs internationaux de procéder aux adaptations nécessaires afin de pouvoir affronter la concurrence pour gagner des parts de marché et améliorer leur attractivité à l'égard des investisseurs et des capitaux étrangers. Pour être compétitif, il s'avère nécessaire pour le Maroc de se positionner sur le marché international à travers l'encouragement des exportations. On est devant un grand défi, celui de soutenir les secteurs destinés à l'export. Le ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, a à maintes reprises signalé qu'en parallèle de l'augmentation des importations, il faut être fort au niveau productif pour pouvoir garantir une place au niveau international.  On ambitionne de promouvoir des secteurs prometteurs, tels que l'artisanat et l'industrie chimique.

La tendance est vers l'amélioration de la compétitivité de l'économie pour lui permettre de profiter des opportunités offertes par l'ouverture des marchés et de se prémunir contre les risques qu'elle comporte. La politique d'ouverture consacrée à travers la conclusion de diverses conventions d'association ou de libre-échange pourrait conduire à solutionner le problème du déficit commercial.
Le ministre du Commerce extérieur précise que l'ouverture de l'économie nationale qui a fait du Maroc une destination pour l'investissement étranger est le résultat des politiques suivies par le Maroc depuis les années 80, à travers son adhésion au GATT et à l'OMC et la signature des accords de libre-échange avec 55 pays à travers le monde, ce qui ouvre devant le produit marocain des marchés estimés à un milliard de consommateurs.
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