Cette convention concerne la gestion, l'utilisation et l'entretien des stations fixes pour le contrôle de la qualité de l'air. Ses clauses stipulent la prise en charge des frais d'entretien du réseau de mesure de la qualité de l'air. Cette action concernera les stations de l'hôpital d'Enfants Ibn Rochd, du Club de l'ONCF, de l'hôpital Sidi Othman, de la préfecture de Mohammedia, ainsi que celles de la wilaya du Grand Casablanca installée à la Place Mohammed V, du lycée Al Jahid sis aux arrondissement Al Fida- Mers Sultan, du lycée Al Khansaa à Mohammedia. L'entretien de l'ordinateur de la DMN chargé du traitement des données rassemblées sur la qualité de l'air sera aussi pris en charge par les différents protagonistes. Selon la convention de partenariat, les deux signataires s'engagent à verser chacun 50 % des frais annuels nécessaires pour la maintenance de ces huit stations.
Il est à noter que ces dernières nécessitent actuellement un budget annuel de 1.2 million de dirhams. Ce montant peut être revu à la hausse selon la nature des travaux réalisés. Dans ce cadre, la DMN mettra en place un cahier des charges détaillé avant de lancer l'appel d'offres pour choisir la société responsable de la gestion. En outre, la DMN assurera un suivi permanent du futur délégataire. Cette démarche permettra à la Direction de météorologie d'établir des analyses hebdomadaires, mensuelles et annuelles de la qualité de l'air à Casablanca. Un comité local, présidé par le wali du Grand Casablanca, Mohamed Kabbaj, se réunira une fois tous les six mois afin de veiller au bon déroulement de la stratégie de travail et au respect des différentes clauses du contrat de partenariat.
Il est à rappeler que cette convention vient au moment où l'état des lieux environnemental à Casablanca est alarmant. La qualité de l'air dans cette agglomération à forte concentration populaire laisse à désirer. Les habitants et visiteurs de la cité blanche la qualifient "d'irrespirable".
En effet, les études réalisées par la DMN ont révélé une forte concentration de polluants comme le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2), l'ozone (O3), les composés organiques volatils (COV), en plus du plomb. Ces polluants atmosphériques émis par l'homme tirent leur origine d'un grand nombre d'activités. Avec un million de véhicules qui représentent le 1/3 du parc national, Casablanca est ainsi très mal lotie du point de vue de l'environnement. Pis, 80% de ces moyens de transport marchent au carburant le plus polluant, le diesel de mauvaise qualité chargé de plomb et d'oxyde de soufre. Résultat, 1.800 tonnes de gaz d'échappement sont émises dans l'air chaque année à Casablanca. Les émissions des unités industrielles de la métropole sont aussi à fort potentiel de pollution. Ces rejets sont dus à la conversion de l'énergie chimique (charbon ou fuel) en énergie calorifique. Pour de nombreux observateurs environnementaux, seule une véritable politique urbaine et environnementale peut permettre de limiter les dégâts.
Dans ce cadre, les responsables de la métropole ont commencé depuis 2003, la mise en place des stations de mesures pour essayer de cerner l'ampleur de la pollution. Des stations ont été ainsi placées au niveau de Aïn Sebaâ, Zerktouni, Derb Sultan, Sidi Othman et Mohammedia, les zones les plus concernées par la pollution de l'air. Cependant, pour connaître sérieusement l'ampleur du problème et ses conséquences sur la pollution urbaine, il faut implanter au moins une vingtaine de stations dans toutes les villes de plus de 100.000 habitants. Même si ces stations permettaient d'informer et de sensibiliser les populations les plus vulnérables, comme les enfants, les malades et les personnes âgées, elles ne règleraient en aucun cas le problème de fond : celui de la pollution de l'air.
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Il est à noter que ces dernières nécessitent actuellement un budget annuel de 1.2 million de dirhams. Ce montant peut être revu à la hausse selon la nature des travaux réalisés. Dans ce cadre, la DMN mettra en place un cahier des charges détaillé avant de lancer l'appel d'offres pour choisir la société responsable de la gestion. En outre, la DMN assurera un suivi permanent du futur délégataire. Cette démarche permettra à la Direction de météorologie d'établir des analyses hebdomadaires, mensuelles et annuelles de la qualité de l'air à Casablanca. Un comité local, présidé par le wali du Grand Casablanca, Mohamed Kabbaj, se réunira une fois tous les six mois afin de veiller au bon déroulement de la stratégie de travail et au respect des différentes clauses du contrat de partenariat.
Il est à rappeler que cette convention vient au moment où l'état des lieux environnemental à Casablanca est alarmant. La qualité de l'air dans cette agglomération à forte concentration populaire laisse à désirer. Les habitants et visiteurs de la cité blanche la qualifient "d'irrespirable".
En effet, les études réalisées par la DMN ont révélé une forte concentration de polluants comme le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2), l'ozone (O3), les composés organiques volatils (COV), en plus du plomb. Ces polluants atmosphériques émis par l'homme tirent leur origine d'un grand nombre d'activités. Avec un million de véhicules qui représentent le 1/3 du parc national, Casablanca est ainsi très mal lotie du point de vue de l'environnement. Pis, 80% de ces moyens de transport marchent au carburant le plus polluant, le diesel de mauvaise qualité chargé de plomb et d'oxyde de soufre. Résultat, 1.800 tonnes de gaz d'échappement sont émises dans l'air chaque année à Casablanca. Les émissions des unités industrielles de la métropole sont aussi à fort potentiel de pollution. Ces rejets sont dus à la conversion de l'énergie chimique (charbon ou fuel) en énergie calorifique. Pour de nombreux observateurs environnementaux, seule une véritable politique urbaine et environnementale peut permettre de limiter les dégâts.
Dans ce cadre, les responsables de la métropole ont commencé depuis 2003, la mise en place des stations de mesures pour essayer de cerner l'ampleur de la pollution. Des stations ont été ainsi placées au niveau de Aïn Sebaâ, Zerktouni, Derb Sultan, Sidi Othman et Mohammedia, les zones les plus concernées par la pollution de l'air. Cependant, pour connaître sérieusement l'ampleur du problème et ses conséquences sur la pollution urbaine, il faut implanter au moins une vingtaine de stations dans toutes les villes de plus de 100.000 habitants. Même si ces stations permettaient d'informer et de sensibiliser les populations les plus vulnérables, comme les enfants, les malades et les personnes âgées, elles ne règleraient en aucun cas le problème de fond : celui de la pollution de l'air.
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