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Il y a maintenant quatre ans, dans le sillage des visites officielles que Sa Majesté le Roi avait effectuées dans différents pays d'Afrique, le Maroc, sur hautes instructions du Souverain, avait mis au point un programme de soutien spécial au Sénégal, au Niger et au Burkina Faso, consistant à y déployer des pluies artificielles pour assurer de meilleures récoltes.
Connu par maîtriser une si précieuse technique, le Maroc a offert à ces pays frères son expérience et son savoir-faire en la matière. Si la décision n'a pas attiré à l'époque l'attention qu'elle mérite de la part de l'opinion, elle n'en donne pas moins – et avec quel bonheur – ses fruits de nos jours. C'est dans ce cadre que le président de la République du Sénégal, Maître Abdoulay Wade a décidé de remercier Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de lui exprimer ainsi sa reconnaissance « pour la contribution du Maroc aux bons résultats de la saison agricole dans son pays à travers le programme des pluies artificielles ».
Le président Wade a choisi le moment et le cadre pour rendre hommage à S.M. le Roi et au peuple marocain. Autrement dit, la fête des paysans sénégalais, la « Goana », qui se traduit par « la grande offensive agricole pour l'abondance et la nutrition », lancée en avril dernier pour faire face à la crise alimentaire. Maître Wade a également précisé que « c'est grâce à l'expertise et au savoir-faire du Maroc que nous avons pu augmenter les précipitations et avoir une bonne récolte ». Autant les paroles de Maître Wade sont un hommage au soutien apporté par notre pays, autant en revanche elles constituent une manière de réquisitoire contre les institutions internationales. Il s'agit notamment des Nations unies, du FMI, du programme du Millénaire pour le développement (OMD), du G8 qui, l'un comme l'autre selon Maître Wade, n'ont pas tenu leurs promesses d'aide et de soutien aux pays africains dans le besoin. Résultat ? Le Sénégal n'a pas reçu, dit-il, un seul dollar sur les centaines de millions promis par la communauté internationale.
La hausse des cours des matières premières et des produits alimentaires est venue accentuer la crise, aggraver la terrible menace de famine.
Sa Majesté le Roi, sensibilisé et attentif aux problématiques de la sécheresse endémique, a offert pour ainsi le soutien du Maroc aux pays frères. C'est ainsi que pendant l'année 2008 et pour la quatrième année consécutive, plus de cinquante ingénieurs, techniciens et experts marocains en pluies artificielles, soutenus par leurs homologues sénégalais, ont déployé le programme « Bawaan », qui veut dire en langue wolof « pluies abondantes ». Ici, la technique, le savoir-faire et le messianisme se conjuguent, ils sont le socle essentiel de l'espérance d'un peuple frère.
Le président Abdoulay Wade, sensible à cette solidarité apportée par le Maroc à son pays, a décoré quelque 19 membres de l'équipe marocaine. Car leur engagement a permis au Sénégal d'obtenir une récolte d'autant plus exceptionnelle qu'il ne se sent plus dans l'obligation d'importer – à des prix et des taux exorbitants – le blé et les céréales d'Europe ou d'ailleurs. Une production record est prévue cette année de 1,8 million de tonnes de céréales, soit une hausse de 136% si l'on en croit le ministre sénégalais de l'Agriculture.
La solidarité du Maroc avec le Sénégal n'a jamais été une clause de style. Elle est au cœur d'une histoire commune et partagée. Parce que le Maroc plonge également sa raison d'être dans ce pays qui nous est resté cher, dans nos cœurs et nos corps. La coopération maroco-sénégalaise traduit en effet un degré d'approfondissement jamais atteint, en termes d'échanges économiques, politiques, sociaux et humains. Elle incarne le partenariat Sud-Sud d'une manière exemplaire, sans tapage, et s'inscrit d'abord dans l'esprit que lui tracent Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président Abdoulay Wade.
Connu par maîtriser une si précieuse technique, le Maroc a offert à ces pays frères son expérience et son savoir-faire en la matière. Si la décision n'a pas attiré à l'époque l'attention qu'elle mérite de la part de l'opinion, elle n'en donne pas moins – et avec quel bonheur – ses fruits de nos jours. C'est dans ce cadre que le président de la République du Sénégal, Maître Abdoulay Wade a décidé de remercier Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de lui exprimer ainsi sa reconnaissance « pour la contribution du Maroc aux bons résultats de la saison agricole dans son pays à travers le programme des pluies artificielles ».
Le président Wade a choisi le moment et le cadre pour rendre hommage à S.M. le Roi et au peuple marocain. Autrement dit, la fête des paysans sénégalais, la « Goana », qui se traduit par « la grande offensive agricole pour l'abondance et la nutrition », lancée en avril dernier pour faire face à la crise alimentaire. Maître Wade a également précisé que « c'est grâce à l'expertise et au savoir-faire du Maroc que nous avons pu augmenter les précipitations et avoir une bonne récolte ». Autant les paroles de Maître Wade sont un hommage au soutien apporté par notre pays, autant en revanche elles constituent une manière de réquisitoire contre les institutions internationales. Il s'agit notamment des Nations unies, du FMI, du programme du Millénaire pour le développement (OMD), du G8 qui, l'un comme l'autre selon Maître Wade, n'ont pas tenu leurs promesses d'aide et de soutien aux pays africains dans le besoin. Résultat ? Le Sénégal n'a pas reçu, dit-il, un seul dollar sur les centaines de millions promis par la communauté internationale.
La hausse des cours des matières premières et des produits alimentaires est venue accentuer la crise, aggraver la terrible menace de famine.
Sa Majesté le Roi, sensibilisé et attentif aux problématiques de la sécheresse endémique, a offert pour ainsi le soutien du Maroc aux pays frères. C'est ainsi que pendant l'année 2008 et pour la quatrième année consécutive, plus de cinquante ingénieurs, techniciens et experts marocains en pluies artificielles, soutenus par leurs homologues sénégalais, ont déployé le programme « Bawaan », qui veut dire en langue wolof « pluies abondantes ». Ici, la technique, le savoir-faire et le messianisme se conjuguent, ils sont le socle essentiel de l'espérance d'un peuple frère.
Le président Abdoulay Wade, sensible à cette solidarité apportée par le Maroc à son pays, a décoré quelque 19 membres de l'équipe marocaine. Car leur engagement a permis au Sénégal d'obtenir une récolte d'autant plus exceptionnelle qu'il ne se sent plus dans l'obligation d'importer – à des prix et des taux exorbitants – le blé et les céréales d'Europe ou d'ailleurs. Une production record est prévue cette année de 1,8 million de tonnes de céréales, soit une hausse de 136% si l'on en croit le ministre sénégalais de l'Agriculture.
La solidarité du Maroc avec le Sénégal n'a jamais été une clause de style. Elle est au cœur d'une histoire commune et partagée. Parce que le Maroc plonge également sa raison d'être dans ce pays qui nous est resté cher, dans nos cœurs et nos corps. La coopération maroco-sénégalaise traduit en effet un degré d'approfondissement jamais atteint, en termes d'échanges économiques, politiques, sociaux et humains. Elle incarne le partenariat Sud-Sud d'une manière exemplaire, sans tapage, et s'inscrit d'abord dans l'esprit que lui tracent Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président Abdoulay Wade.
